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·24 janvier 2025
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Défait samedi dernier contre le Paris Saint-Germain (1-2) à Bollaert, le Racing Club de Lens prépare la réception d’Angers, 12e du championnat. Après une première partie de saison avec Brice Samba dans les buts, le RC Lens joue désormais avec Hervé Koffi depuis le début de l’année civile. Cette semaine, Mathew Ryan est venu renforcer l’effectif sang et or. Qui sera dans les buts ce dimanche ?
Lensois.com : Will Still, cette semaine, un nouveau joueur est venu s’ajouter à ton effectif. Pouvez-vous nous parler ce Mathew Ryan ? Oui. Math… Déjà, pour être honnête, il m’a épaté quand je l’ai eu au téléphone juste avant qu’il signe, parce qu’il savait absolument tout. Sur le club, sur les supporters, sur l’histoire, sur la passion qu’il a, sur les corons, etc., il savait déjà tout. Donc, j’ai retrouvé quelqu’un d’hyper motivé, de très cultivé et de très intelligent. La personne va être un vrai plus, je pense, dans le vestiaire. Et puis les qualités du gardien, il est très dynamique, très puissant, c’est pas le plus grand, mais il est très puissant sur ses appuis. Il a un bon jeu au pied, il est assez bon dans le domaine aérien aussi, parce qu’il pousse fort. Et puis il a une vraie personnalité dans les buts. Il a forcément beaucoup d’expériences. Je pense qu’il a joué trois coupes du monde. Il a joué dans les plus grands clubs en Europe. Donc ça, ça va être un vrai plus pour tout le monde. Et je le dis aussi bien le gardien que le personnage sont les bienvenus.
Sur les gardiens, savez-vous comment ça va se passer entre Hervé Koffi et Mathew Ryan ? On savait qu’on avait, pour l’instant, juste Hervé qui était fit avant l’arrivée de Mathew. Donc, il y avait la nécessité d’apporter un plus et c’est ce qu’on a fait.
Allez-vous attendre le dernier moment pour définir une hiérarchie entre les gardiens ? On a l’opportunité ou la chance d’avoir deux très bons gardiens. Hervé a fait le travail qu’on attendait de lui. Et il a fait les choses bien. Donc Mathew arrive avec son expérience, avec son caractère à lui. Il y aura un choix à faire et je le ferai en mon âme et conscience.
Vous l’avez signé pour six mois, pourquoi vous ne l’avez pas pris pour plus longtemps ? S’il est bon, je pense qu’il prolongera. Mais les histoires de contrats, de négociations… Vous posez la question à la mauvaise personne, il faut demander aux gens qui sont au-dessus.
Avez-vous connu Mathew en Belgique ? Oui, au tout début quand je commençais. Il était au Club Bruges. Il a gagné la Coupe avec Bruges. Il a été un homme important de cette équipe. C’est il y a un petit temps, mais je m’en souviens.
Dans quelle langue se fait son intégration ? Il parle anglais et espagnol. Et la première chose qu’il m’a dit, c’est que dans six semaines il parlera français. C’est quelqu’un qui est capitaine en sélection, qui semble avoir un vrai leadership, c’est important aussi.
Sa personnalité, c’est quelque chose qui compte ? Oui, c’est sûr. Il vient renforcer des cadres qui sont en place et qui sont importants depuis pas mal d’années. On a un vrai groupe de leaders et il vient s’ajouter à ça avec une expérience internationale vraiment intéressante. Je le dis, c’est positif pour tout le monde.
Comment va s’établir la hiérarchie ? Je pense qu’il y a ce mythe autour des gardiens qui m’a toujours fait rire. On va établir une hiérarchie et il y aura une hiérarchie qui est claire. Mais on a le temps devant nous avant dimanche de le faire. Il y a deux bons gardiens, deux belles personnalités. Il y a des chiffres qui sont pris en compte. Il y a pas mal de facteurs qui rentrent en ligne de compte quand on fait ce choix-là. Les meilleurs joueront, c’est la même chose pour les gardiens. Ce poste est un poste comme les autres. Je ne les mets pas à part. Ils feront toujours partie de l’effectif. Ils sont particuliers, ils sont un peu fous. Ils sont dans leur monde. Je sais qu’il y a une technicité particulière, il y a une personnalité particulière qu’il faut avoir pour être gardien.