Will Still : « Se morfondre, se montrer défaitiste, j’ai horreur de ça » | OneFootball

Le RC Lens se déplace à Marseille ce samedi dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1 (21h05, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur DAZN) avec la nécessité de prendre des points après une série de quatre défaites consécutives. L’entraîneur artésien Will Still fait le point.

Lensois.com : Will Still, comment vivez-vous cette série de quatre défaites et comment vous projetez-vous ? Ce n’est jamais idéal de perdre un match, que ce soit pour un coach, un groupe ou des supporters. La seule chose que je contrôle, ce sont les entraînements, les attitudes et l’énergie qu’on met vis-à-vis du prochain match. Ce week-end, c’est Marseille. On a mis toute notre énergie et notre concentration sur ce rendez-vous. On y va pour essayer de gagner, de prendre des points, de les embêter, comme à chaque fois. Est-ce que ce sera simple ? Non, car c’est une très bonne équipe et on n’a pas mal de blessés ou de suspendus. Mais on ne peut qu’aller là-bas avec la volonté de se battre, en voulant montrer la meilleure version de nous-mêmes, pas pour se morfondre sur notre sort ou se montrer défaitiste. J’ai horreur de ça.

Vous abordez une grosse série avec Marseille au Vélodrome, Rennes à domicile puis le derby à Lille. Une bonne chose ou plutôt une contrainte ? Ce n’est ni positif ni négation. C’est une série de matches qui fait d’une saison en Ligue 1. Je ne me concentre pas du tout sur Rennes et Lille. Il faut se contrer sur Marseille, sur la belle équipe que c’est et c’est ce que l’on fait.

« Ne pas se poser mille questions, ne pas tout remettre en cause »

Comment préparer son groupe avant un match comme celui-ci, après une telle série de défaites ? En disant qu’il faut gagner, qu’on doit aller là-bas avec un esprit conquérant, avec une rage, avec la volonté de mettre de l’intensité, de faire plus que ce qu’on a fait la semaine dernière, parce qu’on a perdu. Il faut faire plus que ce qu’on a fait sur ces dernières semaines, tout simplement. Il ne faut pas se poser mille questions, ne pas tout remettre en cause. Il faut y aller et envoyer. Il faut donner quelque chose aux supporters qui font tous les déplacements et qui sont là à domicile aussi. Et pour l’instant, on ne le fait pas assez.

Votre effectif a été bouleversé durant l’hiver. Comment avez-vous l’impression d’avancer sur la progression de votre nouvelle équipe ? Cela se fait petit à petit, je pense qu’on l’a vu sur le match contre le Havre. Je le dis, ça prend du temps. Quand il y a des nouveaux arrivants, en préparation, tu as 8 à 12 matchs amicaux mettre les choses en places. Les joueurs peuvent faire leurs erreurs dans ces moments-là. Sauf que là, tu dois les lancer dans le grand bain tout de suite et on a besoin d’eux tout de suite. C’est un impact fort sur les résultats si ça ne se passe pas bien. C’est ce qu’on vit pour l’instant. Mais il y a un mieux, il y a eu un état d’esprit qui était beaucoup plus cohérent avec ce qu’on veut faire le week-end dernier. Donc à nous de continuer sur cette ligne-là et d’être cohérents là-dessus.