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·1 novembre 2024
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Souvent convaincant en première période avant de rentrer dans le rang après la pause, le RC Lens a fait de ce double visage sa marque de fabrique en ce début de saison. Mais comment l’expliquer ? Tentative de réponse avec Will Still, Brice Samba et des chiffres éloquents.
Depuis le début de saison, le RC Lens a pris une fâcheuse habitude : celle de livrer des secondes périodes bien moins abouties que les premières, où son manque d’efficacité offensive ne lui avait pourtant permis de prendre l’avantage. Et, in fine, d’être parfois punis. Un schéma qui s’est répété quasiment à chaque sortie ces dernières semaines, avec le derby perdu face au LOSC en point d’orgue. Dominateurs durant le premier acte, les Sang et Or avaient peu à peu reculé jusqu’à subir la foudre dans le temps additionnel (90+8′, 90+11′, 2-2).
C’est plus un état d’esprit, une question psychologique sur laquelle on va travailler. Il faut qu’on se récompense sur nos temps forts.Will Still, à propos du double visage du RC Lens
Mais alors, comment expliquer ce double visage chronique ? « Je ne pense pas que ce soit une question d’intensité, assure Will Still. On a regardé les stats, et il n’y a pas de grandes différences d’intensité en première et en deuxième mi-temps. C’est plus un état d’esprit, une question psychologique sur laquelle on va travailler. Il faut qu’on se récompense sur nos temps forts. Si on arrive à avoir un peu plus de rage et avoir l’instinct de marquer, et ne pas se compliquer la vie avec le geste de trop ou le geste parfait, on va se rendre la vie un peu plus facile. »
Un problème plus mental, voire technique, que physique pour le coach lensois, donc. S’il note « peut-être une petite baisse d’intensité », le capitaine Brice Samba plussoie : « C’est aussi la gestion d’un match. Il faut aussi savoir gérer les temps forts et les temps faibles, la mise en place de l’adversaire pour nous empêcher de presser haut. Nous, on ne remarque pas de baisse de régime. On aimerait être plus efficaces. Si on arrive à concrétiser dans nos temps forts, on n’aurait pas la même lecture des matches. On pêche dessus en ce moment, mais on travaille et on a confiance en nos joueurs offensifs ».
En ligne de mire pour expliquer les difficultés actuelles du RC Lens, l’efficacité offensive reste au centre de tous les débats. « On rentre à la mi-temps avec un sentiment positif, tu ne peux pas vraiment questionner ce qu’on a fait, souffle Will Still. On se dit qu’il faut juste continuer, sauf qu’il faut redoubler d’efforts et faire encore plus. C’est ce qu’on ne fait peut-être pas, c’est l’analyse que j’ai aujourd’hui et on y travaille. En étant plus tueurs sur nos temps forts, on se rendrait la vie plus facile et il y aurait plus de maîtrise sur l’ensemble du match, et pas cette différence de niveau qu’il y a par moments (entre les deux mi-temps). On va essayer de mettre des choses en place. »
Will Still (RC Lens) : « On ira au Parc pour défendre notre identité de jeu »
Avec 13,1 xG produits pour seulement 8 buts inscrits depuis le début de saison en Ligue 1, les Sang et Or affichent le pire différentiel de l’élite (-5,1), loin devant Toulouse (-3,6) ou Lyon (-2,9). « Il faut juste pousser le ballon derrière la ligne, tout simplement. » Cela ne paraît pourtant pas si simple pour le RC Lens.
Source : RC Lens
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
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