Will Still : « Des choses positives sur lesquelles construire » | OneFootball

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·8 mai 2025

Will Still : « Des choses positives sur lesquelles construire »

Image de l'article :Will Still : « Des choses positives sur lesquelles construire »

Après la victoire 2-1 obtenue à Lyon le week-end dernier, le RC Lens va enchainer samedi avec un nouveau déplacement, le dernier de la saison, à Toulouse (33e journée de Ligue 1, 21h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur DAZN). Will Still fait le point à 2 journées de la fin de la saison.

Lensois.com : Will Still, quel levier utilisez-vous pour pimenter la fin de saison ?On ne la pimente pas, on joue les matches et on essaie de les gagner. On joue à Lens, avec un blason à faire respecter. Beaucoup de gens ont douté de l’implication de tout le monde après la défaite contre Auxerre, mais on a montré qu’on n’était pas encore morts. Personne n’est en vacances et on veut faire les choses bien jusqu’au bout. Je ne dis pas que tout sera parfait, mais il y a de la bonne énergie dans le groupe, on voit des choses intéressantes que l’on continue à mettre en place. On joue à Lens, on doit se faire respecter et faire respecter le club.


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Qu’avez-vous le sentiment d’avoir appris de cette saison ?J’ai appris à mettre des choses en perspective. Tout le monde est conscient de ce qui a été traversé sur le plan personnel (ndlr : sa compagne a été confrontée à d’importants problèmes de santé). J’ai dû m’adapter à toutes sortes de choses : des blessures, des suspensions ou des critiques. Quand tu arrives dans un grand club, tu t’exposes à ça, mais je veux juste rappeler que je m’adapte et fais en sorte de gagner des matches. Je sais que le contenu n’est pas toujours sexy ou le plus flamboyant du monde, mais l’objectif est de prendre des points. On joue parfois de façon plus pragmatique, et c’est peut-être quelque chose qu’il faut faire évoluer à domicile.

« À nous de bien finir, d’égaler par exemple le nombre de points de la saison dernière »

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Quel est votre plus grand regret de la saison et votre plus grande fierté ?Le plus grand regret, c’est le match retour au Panathinaïkos et le nombre de défaites à domicile (8). Mais je n’ai pas envie de vivre avec des regrets. J’ai beaucoup appris de ces matches. La fierté, c’est que, malgré tout ce qui a pu se passer cette saison, on est 8es. Ce n’est pas une catastrophe, on pourrait être à la place d’autres équipes en bien plus grande difficulté. À nous de bien finir, d’égaler par exemple le nombre de points de la saison dernière (51 points contre 48 actuellement).

En passant de Reims à Lens, qu’a changé l’attente différente autour du club dans votre travail ?Tu te rends très vite compte de l’importance du club, de son histoire. Je l’ai vu lors des matches de préparation. Quand les résultats ne vont pas en ta faveur, surtout à domicile, c’est compliqué de créer un lien hyper fort avec les supporters. Mais au-delà de ça, j’ai été bien reçu. Il y a toujours des gens qui n’apprécient pas ce que tu fais, qui te critiquent — ce que je peux entendre —, mais j’ai appris, vu et observé. On a mis des bases en place pour préparer la saison prochaine du mieux possible. Mais au-delà de ça, il fallait aussi gagner, et c’est chose faite. On aurait dû prendre plus de points à domicile, mais on a une 8e place assez logique. Il y a un tas de choses négatives à travailler, un tas de choses que l’on peut considérer comme positives sur lesquelles construire. Je ne suis pas parfait, loin de là, mais je n’ai toujours que 32 ans et je vais continuer à apprendre.

Lens a toujours été performant défensivement. L’objectif désormais est de trouver un mode opératoire qui vous permette d’être solide tout en parvenant à aller plus de l’avant ?En début de saison, on s’exposait à de grandes distances, mais on avait des joueurs pour gérer l’espace derrière nous. Mais ça ne part pas d’une mauvaise volonté. On va essayer de trouver un schéma qui permette d’être mieux organisés par rapport à nos défaites contre Reims, Auxerre ou Le Havre. On va, et on doit, s’adapter par rapport à ça. On doit trouver le juste milieu, je ne veux pas que l’on soit hyper négatifs dans tout ce que l’on fait. À Lyon, on dit qu’on y est allés pour ne pas jouer, mais avant le premier but, on enchaîne des passes pendant une minute trente. Moi, on m’a demandé de gagner des matches, j’essaie de trouver le moyen de le faire, même si, moi aussi, ce n’est pas forcément le football auquel j’aspire.

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