Will Still : « C’est bien de dire qu’il y a du potentiel mais à un moment, il faut passer un cap » | OneFootball

Will Still est apparu marqué par la défaite 2-1 des siens face au PSG ce samedi soir. Ce sont les efforts qui ne payent pas qui vous saoulent ? “Oui”, a-t-il répondu, après avoir confirmé d’un seul mot que le sort du match était “frustrant”. Bien qu’agacé par une situation qui n’évolue pas assez à son goût, il est ensuite entré un peu plus dans les détails.

Lensois.com : Will Still, vous avez fait le choix de jouer à 3 derrière face au PSG comme en Coupe de France et cela a bien failli payer. Pouvez-vous l’expliquez ? Parce qu’on a 2 profils d’attaquants qui sont assez complémentaires, une défense à 5 plus que cohérente avec des milieux qui sont bons dans le travail qu’ils peuvent faire dans ce système. On a fait des bonnes choses, mais il y a un moment où ça ne suffit plus de dire que l’on fait des choses intéressantes.

Qu’est-ce qui vous manque ? Marquer des buts. Parfois on marque, mais on est hors-jeu, où on alors on est passifs sur des situations de centre, on est attentistes et j’ai l’impression que ça se répète. Après, le premier but parisien, je ne sais pas s’il y a faute ou pas (sur Malang Sarr),  c’est toujours l’éternel débat selon que tu es Lensois ou Parisien. Si c’est dans l’autre sens, je pense que oui, on ne va pas se mentir. Mais il y a une équipe dans laquelle des millions et des millions ont été investis, elle a 2 situations et marque 2 buts. Sur le 2e but, on sort n’importe comment. Quand tu donnes à Paris l’occasion de te faire mal, il te fait mal. On l’a fait 2 fois, ils ont marqué 2 fois.

Il y a toujours un petit moment, un petit oubli qui vous coûte alors que tout se passe bien, à l’image de cette situation sur le 1er but parisien avec Malang Sarr, comment l’expliquez-vous ? Je n’ai pas d’explication là-dessus, pas encore.

« Je n’ai rien dit aux joueurs, on parlera en se retrouvant à l’entraînement

»

Adrien Thomasson dit qu’il y a presque urgence à battre un gros pour mener à bien cette course à l’Europe. Qu’en pensez-vous ? Je ne sais pas s’il y a urgence parce qu’il y a une moitié de saison à venir, mais c’est sûr que tu as envie de battre les équipes au-dessus de toi et tu n’es pas capable de le faire. Tu es en maîtrise sûr pratiquement l’entièreté du match, puis tu fais une erreur, sur laquelle il y a peut-être faute je ne sais pas, puis une 2e. Mais l’adversaire lui, sait en profiter pour nous tuer. Il y a une question de réalisme. C’est bien de dire qu’il y a du potentiel, mais à un moment, il faut passer un cap. Il faut savoir faire mal quand tu es dominant et tu ne le fais pas assez souvent. On est là où on doit être en n’étant pas capables d’éviter ces erreurs.

On vous sent énervé, avez-vous parlé de la même façon avec vos joueurs dans le vestiaire ? Je n’ai rien dit aux joueurs, on parlera en se retrouvant à l’entrainement la semaine prochaine. A chaud, il ne faut pas parler. Et je le répète, on a fait des bonnes choses. Mais à un moment, il faut être plus réaliste, intransigeant et exigent. C’est ma 4e saison en France, vous devez commencer à me connaître, perdre ce n’est pas mon truc. Je ne suis pas un bon perdant, surtout quand on perd comme ça, quand tu prépares des choses pendant des jours et des jours, que ça marche et que sur 2 ou 3 détails, tu perds.