Vincent Labrune : "Je me suis remis en cause" | OneFootball

Au cours d'une interview accordée à France 3, le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Vincent Labrune assure s'être "remis en cause" après l'échec du dossier des droits TV.

Le temps des confessions pour Vincent Labrune. Après des derniers mois tourmentés par les polémiques, le président de la Ligue de football professionnel (LFP) s'est arrêté au micro de l'émission Le Mag Ligue 1 sur France 3 ce jeudi 17 octobre, pour balayer plusieurs sujets. Dont les traces laissées par le laborieux feuilleton des droits TV. Malgré les rebondissements, le dirigeant assure que les présidents de club et lui-même "sont restés groupés jusqu'à la fin", avant de reconnaître des "moments difficiles".

"On ne le vit pas bien"

"Il ne faut pas se raconter d'histoire : l'appel d'offres des droits domestiques est un échec. On en a discuté, on s'est remis en cause, je me suis remis en cause. On s'est remis en cause collectivement", a insisté Vincent Labrune, réélu pour un deuxième mandat à la présidence de la Ligue le 10 septembre dernier. "On va travailler sans doute différemment, sûrement avec plus de transparence, a-t-il poursuivi. C'est un projet global. Il y a parfois un léger décalage entre la perception médiatique qu'on peut avoir des choses et notre réalité. La réalité, c'est qu'on progresse sportivement, qu'on a un championnat de qualité, que nos stades sont pleins, qu'on a beaucoup de buts, qu'on a beaucoup de talents, qu'on a des entraîneurs enviés dans l'Europe entière et que sportivement, notre championnat ne s'est pas affaibli cette année, au contraire. Ce n'est pas encore une tendance lourde, mais ça le deviendra", a promis le patron de la LFP.

Enfin, Vincent Labrune s'est confié sur la manière dont il a traversé personnellement ces derniers mois. Il estime avoir vécu une "tempête politico-médiatique depuis six mois qui a été d'une rare intensité, pour ne pas dire d'une rare violence. Il y a eu des critiques tout à fait justes et recevables, mais il y a aussi eu une partie injuste et inadmissible. (...) On ne le vit pas bien, mais on est ravis d'être là tous les jours pour faire avancer le football français", a-t-il conclu.

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