Vikash Dhorasoo : “Quand j’ai rejoint l’OL c’est lui qui m’a fait venir et c’est lui qui m’a coaché pendant les deux premières années” | OneFootball

“S’il n’est pas étranger à ma venue à l’Olympique Lyonnais ? A l’époque il n’y avait pas de téléphone portable, c’était en 96 peut-être. Il devait appeler chez moi et je suis tombé sur son appel. A l’époque il était encore directeur sportif du club, puis après il est devenu entraîneur. La première année ça ne s’est pas fait, la deuxième année ça s’est fait, il était entre-temps devenu l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais. Quand j’ai rejoint l’OL c’est lui qui m’a fait venir et c’est lui qui m’a coaché pendant les deux premières années. Puis après il a repris sa place de directeur sportif, de conseiller. Donc c’est quelqu’un que j’ai vu pendant, évidemment, tout mon passage à Lyon. Finalement, quand on y pense c’est aussi lui qui m’a fait découvrir le très haut niveau. C’était un entraîneur qui était un ancien joueur donc ça donne quelque chose de particulier. Il ne l’avait pas appris dans les bouquins, il l’avait appris sur le terrain à devenir entraîneur donc ça se sentait beaucoup. Il était très proche de nous, joueurs offensifs, il essayait de nous apporter beaucoup de choses. C’est un grand souvenir et je suis très content de pouvoir être là avec vous pour parler de lui et dire à quel point il a compté dans ma carrière. […] S’il m’a expliqué comment joue un attaquant ? Evidemment. C’est marrant parce que quand Bernard parlait de football avec un joueur, il mimait ce qui se passait. Il faisait les gestes, il montrait les déplacements. Il me montrait les déplacements d’un attaquant, ce qu’il apportait, un peu comme Sonny Anderson et Alain Caveglia par exemple. C’est vrai qu’il m’a donné confiance aussi à un moment où il fallait aller chercher l’Equipe de France par exemple. C’est lui qui m’a dit ‘Tiens, il faut y aller’. C’est arrivé à un moment où on avait fait un bon résultat pour l’Olympique Lyonnais, c’est-à-dire le quart de finale de Coupe d’Europe. Puis après il y a cet échec aussi avec Maribor. C’est un échec qui nous est resté quand même, qui a été difficile à digérer. Mais il y a quand même des bons souvenirs avec lui.”

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