VfL Bochum : Anthony Losilla, l’infatigable capitaine, disputera son dernier match à domicile | OneFootball

Anthony Losilla s’apprête à vivre un moment fort en émotion. Samedi, le capitaine emblématique du VfL Bochum jouera son dernier match au Ruhrstadion. Mais pas question de quitter le club : le vétéran français restera fidèle au VfL, sous une autre forme.

🏟️ Un au revoir émouvant

Après onze ans de bons et loyaux services, Anthony Losilla disputera samedi son dernier match à domicile avec le VfL Bochum, face au 1.FSV Mainz 05. Un moment chargé d’émotion pour celui que les fans surnomment affectueusement « Super-Oldie » (super vétéran). Même si le club garde encore un mince espoir de prolonger la saison via les barrages, ce sera, sauf retournement de situation, son ultime apparition devant le public de la Castroper Straße.

🔵 Une longévité exceptionnelle

Depuis son arrivée à Bochum en 2013, Losilla a disputé 362 matchs officiels sous le maillot bleu, dont 223 en 2. Bundesliga et 114 en Bundesliga. À 39 ans, il est le plus vieux joueur du championnat. Mais l’âge n’a jamais entamé son influence : capitaine respecté, guide des plus jeunes, véritable pilier sur et en dehors du terrain, le milieu défensif incarne depuis des années l’âme du VfL.

👨‍👩‍👦 Fidèle à Bochum, sur et en dehors du terrain

« Nous restons en famille à Bochum », confiait-il déjà il y a quelques mois dans kicker. Si son avenir précis n’a pas encore été officialisé, une chose est sûre : Losilla continuera d’œuvrer pour le club. Véritable visage du VfL, il entend rester proche du terrain, même si son rôle exact reste à définir. « Ça me rend triste que ce soit la fin. Ce sera une vie totalement différente. Je suis très curieux de voir ce qui m’attend », avouait-il.

🏃‍♂️ Adieu les longues courses

Connu pour son énorme volume de jeu, Losilla a surpris en expliquant que ses fameuses courses étaient davantage une nécessité qu’un plaisir. « Beaucoup pensent : Toto, il adore courir sans arrêt. Mais en réalité, ça a toujours été un effort. Ce n’est pas vraiment fun, mais il faut le faire. » Et de prévenir avec humour : « Quand ce sera fini, je ne courrai plus un mètre ! Je me mettrai plutôt à la natation, au vélo… et j’ai déjà pris goût au padel. »

💪 L’intelligence plutôt que la vitesse

Pas vraiment sprinteur, Losilla s’est surtout distingué par son sens du placement et sa capacité à lire le jeu, souvent en désamorçant les situations avant qu’elles ne deviennent dangereuses. À l’approche de la quarantaine, le corps envoie quelques signaux : « Ce n’est plus comme à 20 ou 25 ans. Je ressens parfois une fatigue générale, un peu de douleur à la hanche, tout est un peu plus lent. » Mais qu’importe : samedi, le public du Ruhrstadion lui réservera sans aucun doute une ovation à la hauteur de son parcours.

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Crédit photo : Cathrin Mueller/Getty Images