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·26 septembre 2024
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·26 septembre 2024
À nouveau sauvé par un Mathias Oyewusi inarrêtable en ce début de saison, un VAFC aux individualités plutôt disparates n’a pu aspirer à mieux qu’un match nul contre Versailles (1-1), ce jeudi soir. De 3 à 7, découvrez nos notes après cette 7e journée de National.
Preuve de sa prépondérance pour le VAFC, Mathias Oyewusi (7) a inscrit son cinquième but en six rencontres de National. Rien que cela. Plutôt bien muselé tout au long de la rencontre, il a conservé son activité sans ballon – aussi bien offensivement que défensivement – avant de faire craquer l’arrière-garde versaillaise sur une prise de balle redoutable, éliminant son vis-à-vis et filant au but tout schuss pour égaliser (1-1, 56′). Également pertinent dans son jeu de remise, à l’image de ce service dans la surface pour Rémy Boissier (54′).
Une grosse frayeur en s’effondrant après un mauvais appui sur le synthétique de Jean-Bouin (31′), un énorme choc à la tête (70′) et plusieurs coups de chaud devant ses buts : malgré les vents contraires, Jean Louchet (7) a tenu le cap et maintenu le VAFC à flot. Assez abandonné par sa défense qui ne suit pas le penalty repoussé par la barre sur le seul but versaillais (1-0, 29′), le portier valenciennois a rééditer une performance dont il a désormais l’habitude depuis plus d’un an : des un-contre-un remportés (62′, 70′), des ballons plus aisés sereinement captés (20′, 47′) et, aussi, un peu de réussite sur quelques tentatives adverses (8′, 61′, 65′). En bref, tout autant déterminant que le buteur Oyewusi pour accrocher ce point du nul.
Toujours patron de la défense valenciennoise, Jordan Poha (5) a livré une nouvelle prestation aboutie. Au détail près qu’il concède le penalty de l’ouverture du score (1-0, 29′) – l’action ayant été mal filmée par la réalisation, il est impossible d’en connaître les circonstances. Pour le reste, hormis cette perte de balle dangereuse (61′), le défenseur de 2,02m s’est montré très solide. Autoritaire au duel (5′, 9′, 24′), il a souvent compenser les nombreuses erreurs de Joachim Kayi Sanda (voir ci-dessous), s’est rattrapé sur son incompréhension avec Louchet (36′) et a montré toute son aisance et sa motricité dans les petits espaces malgré son gabarit en se sortant magistralement du pressing versaillais dans sa propre surface (22′).
Hugo Pfeiffer/Icon Sport
À Versailles, le très talentueux Joachim Kayi Sanda (3) a offert son visage des mauvais jours. À savoir un défenseur de 17 ans qui subit les affres de la jeunesse et paraît déconnecté, peu concentré, parfois suffisant, naïf et, in fine, souvent à contre-temps dans son placement et ses déplacements. Le joyau du Mont-Houy a manqué de justesse technique dans ses transmissions et ses contrôles (18′, 22′, 26′, 44′), provoquant parfois des pertes de balle dangereuses. Surtout, il a énormément subi les déplacements bien sentis des Versaillais – et notamment de Freddy Mbemba -, se faisant trop facilement éliminer et ouvrant d’immenses espaces dans son dos au plus fort de la tempête francilienne (60′, 61′, 62′, 65′).
À l’image d’un début de saison loin d’être infamant mais peut-être un cran en-dessous des attentes au vu de son talent, Flamarion (4) a plutôt déçu à Versailles. Très effacé et quasi transparent en première période, presque jamais trouvé dans l’interligne qu’il affectionne tant, le Brésilien a eu des occasions pour marquer la rencontre de son empreinte. D’abord une contre-attaque jouée solitairement et conclue par une frappe lourde repoussée en corner (51′), puis une balle de match complètement dévissée dans la surface (90+3′). Outre ce manque de réalisme, le meneur de jeu du VAFC a également, par séquences, affiché une belle relation technique avec Rémy Boissier dans le demi-espace droit. Trop peu toutefois pour compenser son manque d’influence sur la durée.
Louchet (7), Kayi Sanda (3), Poha (5), Woudenberg (5) – Buades (5), Sissoko (5), Boissier (6), Mpata Lama (5) – Flamarion (4) – Venema (4), Oyewusi (7)
Enzo PAILOT
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport