Vente de l'ASSE : "Gazidis ? Même Aulas en dit du bien !" | OneFootball

Invité dans l'After Foot de RMC, Joss Randall, notre chroniqueur, a donné son sentiment sur les futurs repreneurs de l'ASSE. Si la vente du club n'est pas officiellement actée, il ne fait aucun doute qu'on n’en a jamais été aussi proche.

La vente de l'ASSE fait beaucoup parler. Jean-Michel Aulas lui-même y est allé de sa réaction, et une fois n'est pas coutume, elle était plutôt enthousiaste… Daniel Riolo a évoqué le sujet dans l'After de RMC à laquelle Joss Randall a participé.

Daniel Riolo (RMC Sport) : "Dans la situation de l'ASSE aujourd'hui, des projets, il n'y en avait pas, du développement, il n'y en avait pas, des idées, il n'y en avait plus. Les présidents, il n'y en avait plus. Il n'y avait plus rien. J'ai presque envie de dire, évidemment que c'est mieux. Évidemment que tu as le droit de poser des questions, mais en fait, c'est tellement un miracle que tu as envie de dire, "Monsieur Gazidis, votre bureau est là, allez vous asseoir et puis allez-y", on est obligé d'y croire."

Daniel Riolo : "Monsieur Gazidis, votre bureau est là, allez vous asseoir et puis allez-y"

Joss Randall (Peuple-Vert.fr) : "C'était tellement peu probable, parce que depuis le premier acte manqué, PEAK6, en mai 2018, on a vu passer tout un tas de choses farfelues. On finissait même par se dire que plus personne n'achèterait ce club, qui malgré tout est une marque, qui malgré tout a un public.

Je rappelle quand même qu'on a fait 5 fois plus de 35 000 spectateurs de suite en Ligue 2, ce qui est un record historique. C'est un club qui a une histoire, mais malgré tout, dans une région qui n'est pas attractive économiquement, qui est beaucoup phagocytée par Lyon. Le passé sportif, il est loin derrière. Et puis, on ne voyait arriver personne, à part des investisseurs purement financiers. Donc, on s'était tous fait à l'idée que ça allait être probablement un investissement. Je suis désolé. Et on s'était tous fait à l'idée donc qu'on allait avoir droit à un investisseur à horizon financier. C'est-à-dire un Redbird qui vient, qui achète pour 11, qui essaie de revendre pour 50 et qui entre-temps finance par les plus-values liées au trading, point. Et malgré tout, on s'était presque habitué à ça."

Les supporters de l'ASSE sont "tous vachement contents"

"Là, on voit arriver un Gazidis (ndlr : Tanenbaum en réalité) qui est un investisseur patrimonial, qui est un mec qui a réussi dans les affaires, qui est un mec qui a beaucoup d'argent, qui n'emprunte pas pour acheter le club, qui a l'habitude de faire de l'investissement sportif, d'une part. Et d'autre part, qu'il arrive avec une équipe. Il ne vient pas avec Pipo et Bimbo. Il vient avec des mecs qui ont une grosse expérience dans le foot de haut niveau. Gazidis qui est l'ancien boss d'Arsenal. Je le rappelle pour ceux qui ont raté l'étape. Et qui est passé à Milan. Les gens en disent du bien, même Aulas en dit du bien. Non mais en fait, vous rigolez, mais moi, j'en arrivais même à me dire, "où est le loup", quoi ? "Où est le loup ?". Parce que là, on a juste envie de lui dire, "viens là, tu t'assoies, tu signes, appuie fort, il y a du carbone, et vas-y".

Évidemment, quand tu me poses la question "quel est l'état d'esprit ?", on est tous vachement contents. On ne va pas faire comme les Italiens en 2000, on ouvrira le champagne quand on sera sûr d'avoir gagné. Mais c'est probablement ce qui pouvait arriver de mieux à l'ASSE. Et c'est quelque chose qu'on n'espérait plus. Enfin, moi, je ne l'espérais plus, en tout cas."