Peuple-Vert.fr
·24 mai 2022
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Le premier, David Blitzer. Une fortune estimĂ©e Ă 5 milliards de dollars. Une forte expĂ©rience dans le sport business avec des parts dans divers clubs de football (ADO Den Haag, Beveren, Augsburg, Real Salt Lake, AD Alcoron et surtout Crystal Palace), en NBA (Philadelphia 76ers) et en LNH (les Devils de New Jersey)... Un projet multi-club avec des finances solides oĂč sa sociĂ©tĂ© Bolt Football Holding serait directement impliquĂ©e. Une connaissnace de Bernard Caiazzo, qui avait tentĂ© en vain de faciliter l'arrivĂ©e de Mateta cet hiver. Des liens qui ont notamment Ă©tĂ© confirmĂ©s par l'Equipe en fin de semaine derniĂšre.
Le second, John Chayka. Un ancien joueur de hockey qui a dĂ» stopper sa carriĂšre en 2016 pour cause de blessure. Plus jeune DG de l'histoire de la LNH, tient les rennes de la sociĂ©tĂ© JKC Capital. Foot Mercato nous prĂ©cise que le canadien a effectuĂ© le tour de l'Europe pour trouver un club dans lequel investir. Celui-ci aurait pu ĂȘtre le Standard de LiĂšge si le fond d'investissement 777 Partners n'avait pas surenchĂ©ri pour remporter la mise en dĂ©but d'annĂ©e 2022. FM prĂ©cise les contours de son projet. Il souhaiterait se concentrer uniquement sur l'AS Saint-Etienne en s'appuyant sur l'identitĂ© du club.
Si le montant des offres restent inconnues à ce jour, l'américain semble disposer de ressources financiÚres plus conséquentes que le jeune canadien.
Si rien ne semble rapprocher ces deux hommes, il apparait qu'ils se connaissent trĂšs bien...
A l'annonce de ce nouveau nom nous avons débuté nos recherches. Le journal LaPresse expliquait en juillet 2020 :
"Harris et Blitzer, propriĂ©taires des Devils (New Jersey), des 76ers de Philadelphie dans la NBA et dans la course pour lâachat des Mets de New York (baseball), proposaient Ă Chayka de diriger le dĂ©partement analytique pour ces trois formations nord-amĂ©ricaines, dans lâĂ©ventualitĂ© oĂč lâacquisition des Mets se concrĂ©tisait.
Le nouveau propriĂ©taire des Coyotes, Alex Meruelo, a bien mal digĂ©rĂ© la chose, dâautant plus que Chayka venait de signer une prolongation de contrat de quatre ans lâautomne dernier. Ils publient un communiquĂ© :
"John Chayka a abandonnĂ© son poste de directeur gĂ©nĂ©ral et prĂ©sident des opĂ©rations hockey des Coyotes de lâArizona. Le club est déçu par ses actions et le moment choisi pour partir, Ă lâaube des sĂ©ries Ă©liminatoires dans la bulle dâEdmonton, une premiĂšre participation aux sĂ©ries depuis 2012. Chayka a choisi dâabandonner une Ă©quipe solide et compĂ©titive, un personnel dĂ©vouĂ© et les fans des Coyotes, les plus grands partisans de la LNH. "
David Blitzer aurait donc tenté de débaucher John Chayka ! Une nouvelle mal accueilli par son club qui a décidé de l'écarter. Il semblerait donc que les deux repreneurs potentiels de l'AS Saint-Etienne se connaissent particuliÚrement bien. Au point d'avoir envisagé une collaboration. De là à penser un lien dans leur approche auprÚs des Verts, ce serait extrapoler de l'écrire.
Nous sommes en 2016 quand John Chayka devient le plus jeune directeur gĂ©nĂ©ral de lâhistoire de la Ligue nationale de hockey. Il n'a que 26 ans quand les Coyotes de l'Arizona lui propose ces fonctions.
LaPresse évoque un bilan plutÎt mitigé pour cette premiÚre expérience. Des résultats sportifs pas à la hauteur des objectifs fixés :
Son rĂšgne nâaura pas Ă©tĂ© trĂšs concluant. Les Coyotes ont ratĂ© les sĂ©ries chaque annĂ©e depuis son arrivĂ©e et Ă©taient en voie de les louper Ă nouveau cette saison, nâeĂ»t Ă©tĂ© la nouvelle formule Ă©tablie par la LNH. [...] En bref, on se demande pourquoi un tel intĂ©rĂȘt des propriĂ©taires des Devils pour un homme dont le travail nâa rien de trĂšs impressionnant en Arizona.
En somme, rien de réjouissant mais l'ASSE ne joue pas encore au hockey et le jeune homme a pu acquérir 6 années d'expérience. Il dispose d'un réseau conséquent, reste à savoir qui accompagnerait cet ancien sportif professionnel qui ne manque pas d'ambition.
Pour l'heure l'AS Saint-Etienne doit se maintenir. Pour la simple et bonne raison qu'il sera plus simple d'aboutir à une vente si le club se maintien en L1 (avec les ressources qui en découle) qu'en cas de relégation.