Valence – Real Madrid : 2 scandales historiques en 2 saisons | OneFootball

Valence – Real Madrid : 2 scandales historiques en 2 saisons | OneFootball

Icon: Le Journal du Real

Le Journal du Real

·3 mars 2024

Valence – Real Madrid : 2 scandales historiques en 2 saisons

Image de l'article :Valence – Real Madrid : 2 scandales historiques en 2 saisons

Pour son retour à Valence après l’incident lié à Vinicius qui avait fait le tour de la planète, le Real Madrid a de nouveau vécu (et subit) un scandale d’une ampleur similaire. L’arbitrage en Liga est réputé pour être insuffisant en comparaison internationale. Mais le comportement de Gil Manzano lors de la rencontre d’hier soir pourrait comporter des conséquences pour le principal intéressé tant la perception internationale de la ligue espagnole a été ternie par les événements qui se sont déroulés hier soir.

Une entame sur un faux rythme sanctionnée

Le Real Madrid avait débuté la rencontre face à Valence avec peu d’intensité tout en maîtrisant les débats et n’étant pas inquiété par l’équipe de Baraja. Hélas, comme face à Leipzig, le club de Concha Espina s’est retrouvé extrêmement emprunté à la construction dès que le porteur du ballon se retrouvait pressé. Malgré un manque de disponibilité autour du porteur et de la lenteur dans les transmissions, les madrilènes se sont évertués à essayer de ressortir le cuir proprement et cela leur a été fatal.


Vidéos OneFootball


Valverde et Carvajal sont émoussés et personne ne paraît à même de leur donner du repos plusieurs rencontres de suite. Dès lors, leurs bévues sur les 1ères et 2èmes réalisations valenciennes, bien que préjudiciables à l’équipe, sont compréhensibles. Ancelotti doit impérativement enjoindre ses joueurs à ne pas prendre de risque à la construction et ce, dès la réception de Leipzig la semaine prochaine.

En première période, le Real Madrid a également été amputé de l’apport de Kroos qui d’habitude s’avère précieux. L’Allemand n’a pas été en verve hier soir. Cependant, il serait inopportun de remettre en cause son niveau global en vue des échéances de fin de saison pour une contre-performance. Il convient également de souligner que l’Allemand a paru emprunté dans le rôle de pointe basse. Le choix d’Ancelotti d’inverser les postes avec Camavinga est donc surprenant.

Un sursaut d’orgueil mal récompensé

Malgré cette entame apocalyptique, les hommes d’Ancelotti ont démontré beaucoup de caractère. Malgré un état de fatigue perceptible, Valverde et Carvajal ont sonné la révolte en étant les instigateurs de la réduction du score suite à une offensive de leur part sur le côté droit. Logique tant Valence n’avait pas été assez entreprenant pour se rendre aux vestiaires avec 2 longueurs d’avance.

Galvanisés par ce but juste avant la mi-temps, les Madrilènes sont revenus sur la pelouse avec beaucoup plus d’allant et de détermination. Alors qu’il avait montré des imprécisions techniques pour son retour, Bellingham a été bien plus à son affaire en seconde période. Il aurait pu recoller à la marque sur un enchaînement somptueux mais le portier adverse a fait preuve de vigilance. En dépit de cette bonne dynamique, les hommes d’Ancelotti ne parvenaient pas à se créer des situations dangereuses.

Dès lors, il convient de souligner l’apport des remplaçants dans l’égalisation. Brahim Díaz et Modrić ont apporté un vent de fraîcheur à leur équipe. Leur dextérité avec le cuir et leur vista ont été très bénéfique. Quant à Joselu, son profil paraît désormais indispensable et incontournable. Sa capacité de fixation des défenseurs centraux adverses est cruciale au bon fonctionnement de l’animation offensive. Dès lors, l’égalisation de Vinicius sur un centre de Brahim Díaz est on ne peut plus logique. Elle est venue récompenser une grosse débauche d’énergie de l’équipe.

Image de l'article :Valence – Real Madrid : 2 scandales historiques en 2 saisons

Une cascade d’erreurs arbitrales qui prive le Real Madrid d’une victoire

Cette détermination aurait pu être récompensée par une victoire si le but inscrit par Bellingham en fin de rencontre avait été validé. Le fait qu’il ne le soit pas a évidemment suscité de vives réactions, à commencer par celle de Bellingham auprès de l’arbitre de la rencontre qui lui a valu une expulsion.

Alors que nombreux sont ceux qui s’offusquent (et à raison) que Gil Manzano ait sifflé le coup de sifflet final alors qu’une action était en cours, il est important de mettre en exergue que ce fait n’est pas le plus grave du corps arbitral. Les 7 minutes de temps additionnel sont encore plus aberrantes. En effet, il a fallu 3 minutes et 30 secondes au corps arbitral pour valider le but de Vinicius et le jeu a été arrêté durant 3 minutes et 20 secondes durant la blessure de Diakhaby.

Parmi les 10 changements effectués hier soir, il y a eu 4 doubles changements auxquels s’ajoutent 2 autres changements en fin de rencontre. Il est communément admis que 30 secondes sont déduites de chaque changement. En conséquences, 3 minutes supplémentaires auraient dûes être rajoutées en relation avec les changements. Ajoutées aux minutes pour les éléments susmentionnés, c’est 9 ou 10 minutes de temps additionnel qui aurait dûes être annoncées à la 90ème minute par le corps arbitral.

Mais ce n’est pas tout. Durant les 7 minutes de temps additionnel, 2 minutes et 13 secondes ont été consacrés à annuler le penalty que Gil Manzano avait accordé à Valence de manière erronée. Or, la rencontre n’a duré que 1 minutes 39 de plus que les 7 minutes annoncées. Il s’agit d’une conjonction d’erreurs qui, outre le fait qu’elle ait privées le Real Madrid d’une précieuse victoire, laisse un gros point d’interrogation sur l’arbitrage en Espagne.

Les faits qui se sont produits hier soir peuvent être affublés du qualificatif de scandale uniquement car les rencontres du Real Madrid sont très médiatisées dans le monde entier. Mais, les observateurs attentifs de LaLiga n’auront aucune peine à souligner que des événements similaires se produisent  régulièrement en Liga. En atteste ce qu’a subit l’Espanyol Barcelone la saison dernière en étant relégué suite à une erreur arbitrale flagrante.

Alors que la doxa tombe dans la facilité et la paresse intellectuelle en pointant un problème de partialité, nous sommes d’avis que le problème de l’arbitrage en Espagne est bien plus grave. Il est le fruit d’une incompétence notoire. Et si le football espagnol souhaite maintenir à terme un joueur du calibre de Bellingham dans son championnat et un autre comme Mbappé (s’il vient effectivement à venir), il serait avisé de rapidement faire en sorte que le niveau de l’arbitrage dans sa ligue soit en adéquation avec le niveau footballistique de celle-ci.

À propos de Publisher