VAFC : quel bilan tirer du mercato estival ? | OneFootball

VAFC : quel bilan tirer du mercato estival ? | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: le11

le11

·31 décembre 2024

VAFC : quel bilan tirer du mercato estival ?

Image de l'article :VAFC : quel bilan tirer du mercato estival ?

À la veille de l’ouverture officielle de la fenêtre hivernale, l’heure est venue de tirer un premier bilan du mercato d’été. Avec, pour les recrues du VAFC, des fortunes diverses et variées. Tour d’horizon.

Ils sont des satisfactions

Six mois seulement après leur arrivée, les renforts de l’été ont donné une première indication sur leur aventure au VAFC, sans pour autant que les tendances – qu’elles soient positives ou négatives – ne soient gravées dans le marbre. Au rayon des réussites, Byani Mpata Lama figure en bonne position. Revenu dans son club formateur un an après l’avoir quitté pour Bordeaux, le latéral gauche s’est imposé comme un titulaire. S’il a profité de la longue indisponibilité de Souleymane Basse, ses performances ont légitimé ce statut, en dépit d’un passage hors du groupe aux circonstances encore floues au milieu de l’automne.


Vidéos OneFootball


Son pendant, Lucas Buades, s’est lui aussi adjugé un certain statut dans le couloir droit. S’il profite du manque de concurrence et qu’il n’a pas impressionné son monde non plus, au vu de ses références dans les divisions supérieures, l’ancien Ruthénois n’en reste pas moins une valeur sûre à son poste. Son frère d’armes Rémy Boissier est à peu près dans le même. S’il a connu une légère baisse de régime après un début de saison très prometteur, à l’image de son équipe, le milieu de 30 ans reste un titulaire quasi indiscutable d’un VAFC qui peut, par moments, dépendre de qualité de passe et de tireur de coup de pied arrêté. Avec, en prime, un leadership non négligeable.

Ils demandent confirmation

Débarqué en pompier de service à la mi-octobre pour compenser la grave blessure de Jean Louchet, Mathieu Michel a lui aussi amené son expérience et sa voix qui porte. Plus aléatoire et moins décisif que l’habituel numéro 1, l’ancien d’Ajaccio renvoie globalement une image positive sans être impérial. Il en va de même pour Daouda Traoré, profil unique au sein de l’entrejeu valenciennois (projection avec et sans ballon, percussion…) et très talentueux, mais qui manque encore un peu de continuité dans ses performances.

VAFC : quel mercato d’hiver pour croire à la montée ?

Arrivé, comme lui, en toute fin de mercato, Sambou Sissoko a amené une profondeur bienvenue au milieu. Le Malien affiche de réelles qualités à la récupération, mais pèse trop peu dans les phases de possession. De quoi remettre en question son statut de titulaire à l’avenir ? Carnejy Antoine n’a jamais vraiment eu la chance de l’être (2 titularisations en championnat), malgré de belles entrées en jeu. L’Haïtien, qui manque parfois d’efficacité – comme à Thionville -, subit la dure loi de la concurrence avec l’inamovible Mathias Oyewusi. Bakaye Dibassy, lui, a été freiné par une grave blessure à l’épaule après un début d’aventure intéressant. Le défenseur de 35 ans s’apprête à effectuer son retour.

Ils ont affiché certaines limites

Recruté cet été en qualité de numéro 2, Papa Demba Camara n’a pas répondu aux attentes. Au point d’encourager le board valenciennois à recruter un gardien mieux référencé après la blessure de Jean Louchet. Le très longiligne portier sénégalais manque d’autorité dans sa surface et sur sa ligne, ainsi que d’aisance avec le ballon. Sans être catastrophique, il a heurté ses limites qui en feront le numéro 3 au retour de Louchet.

Enfin, appelé fin octobre à renforcer la profondeur d’un poste de latéral droit très juste sur ce point, Ahmed Diomandé a encore un travail de fond assez considérable avant de prétende bousculer la hiérarchie établie. Vraie boule d’énergie pleine de détermination, celui qui a participé aux JO de Paris avec le Mali est encore un diamant brut à 22 ans, avec des difficultés à maîtriser son agressivité, à contrôler le tempo de ses actions et, globalement, à gérer son match sur 90 minutes.

Crédits photo : Icon Sport

À propos de Publisher