VAFC : « On est tous animés par la même envie de gagner ce match » appuie Cuffaut | OneFootball

Les joueurs du VAFC auront besoin de leurs supporters pour ce quart de finale de Coupe de France. Les Valenciennois se déplacent au stade Robert Diochon de Rouen dans une ambiance qui sera très certainement chaude. L’occasion pour joueurs et supporters d’être unis une nouvelle fois et de prolonger la magie de cette compétition.

Joffrey, Rouen est une atmosphère très chaude, quelles qualités faut-il faut pour survivre à un début de match où ça va pousser très fort pour l’équipe en face ?

« C’est le club historique de la ville. J’ai eu la chance quand j’ai commencé en national il y a une quinzaine d’années de jouer à Diochon contre le FC Rouen. C’est une ambiance particulière dans un stade chaud. C’est pour ça qu’on fait ce métier là pour vivre des moments comme cela. Et demain ça va sentir la poudre mais on fait ce métier pour ça et on était content de pouvoir jouer un match comme ça même si ça va être difficile. »

C’est existant ?

« Oui c’est existant. C’est un stade à l’ancienne et un club historique. C’est bien et ce n’est pas trop loin pour nos supporters qui font pouvoir faire le déplacement et nous soutenir. Le stade va être plein donc c’est bien. »

Ça inspire quoi de voir autant de supporters se déplacer?

« C’est un match spécial, c’est un quart de finale de Coupe de France. On est tous animés par la même envie de gagner ce match-là et de continuer le parcours. Dans une carrière éventuellement jouer une demie finale ça n’arrive très peu. J’en ai fait qu’une. C’est pour ça qu’on a envie d’aller chercher ça. »

C’était quelle demie que vous aviez jouée ?

« C’était une demie en coupe de la ligue avec Nancy perdu contre Monaco, à l’époque où ils sont champions de France. C’est toujours un match particulier parce qu’on dit que quart et demi se sont des matchs importants. On arrive assez proche des moments fantastiques. Il ne faut pas se Fixer de limite et essayer d’aller chercher les choses parce qu’on ne nous donnera rien et comme je disais tout à l’heure, si on n’est pas performant demain ça ne passera pas, c’est sur et certains. »

Vous arrivez à transmettre cette expérience aux jeunes coéquipiers ?

« La plupart sont beaucoup plus jeunes et peut-être qu’au début on aborde des choses différentes. Mais il faut vraiment se mettre dans la tête que ce n’est pas un match comme les autres et qu’au bout il y a une demie finale à aller chercher. C’est un match vraiment important. »

A la fin de match contre Rodez, qu’est-ce qu’il s’est dit avec les supporters ?

« On sait qu’en championnat on est en grande difficulté. Il faut assumer, il faut se dire que la saison pour l’instant elle n’est pas bonne et il faut essayer de trouver des solutions. Jusque là ils nous soutiennent mais ce n’est pas évident pour tout le monde, pour eux comme pour nous.

On a évoqué pas mal de choses. On a évoqué aussi l’arrivée précoce, trois jours après, de ce match de Coupe de France. Il y a beaucoup d’attente autour du match de demain. »

Qu’est-ce que vous pouvez leur dire en tant que capitaine ?

« C’est difficile pour tout le monde, on en est conscient, on l’assume. On sait que c’est difficile et quand c’est comme cela, il n’a pas grand-chose à dire, il a juste à assumer, essayer de continuer à travailler et amener un peu plus de positivité. C’est la seule chose que l’on peut faire aujourd’hui, se taire, travailler puis assumer. »

Ils vous ont demandé de faire quelque chose en Coupe ?

« Oui comme je disais, il y a beaucoup d’attente autour de ce match là. Au début, on a pris les matchs les uns après les autres, ça nous a donné du positif. Aujourd’hui on se rend compte qu’en étant sérieux on est en quart de final donc on a vraiment beaucoup d’attente sur ce match-là et on a envie d’aller chercher plus. »

Propos recueillis par Lucas PIRART-GUTIERREZ

Crédit Photo : Maxime Le Pihif/FEP/Icon Sport