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·30 août 2024
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Au cours d’une prestation collective solide et homogène, Mathias Oyewusi a porté le VAFC pour s’imposer contre Nîmes (2-0), ce vendredi soir. De 4 à 8, découvrez nos notes après cette 2e journée de National.
Après une préparation estivale prolifique, Mathias Oyewusi (8) attendait toujours de débloquer son compteur en National. C’est désormais chose faite. Et plutôt deux fois d’une. Bien placé aux abords de la surface, le Nigérian devait d’abord s’y reprendre à deux fois avant d’ouvrir le score (1-0, 24′). Remuant mais pas en réussite (43′, 47′), il était récompensé en fin de rencontre. Intelligent pour enrhumer la défense nîmoise, il subissait un retour kamikaze et se faisait justice lui-même en transformant son penalty (2-0, 77′). En plus d’un rendement offensif irréprochable, il a, comme d’habitude, produit énormément d’efforts défensifs et n’a jamais rechigné à aller au duel (4′, 18′, 39′, 47′). Remplacé par Makabi Lilepo (82′) au terme d’une prestation complète qui lui valait des crampes.
Comme bien souvent, Jean Louchet (6) a tenu son rang. S’il a – là aussi comme souvent – conservé ses difficultés au pied dans le jeu long (1′, 35′), le portier valenciennois est toujours aussi déterminant et serein sur sa ligne et dans ses sorties. Solide dans la gestion de ses face-à-faces (12′), de la profondeur (19′) ou des centres dangereux (534, 56′), l’ancien Niortais a aisément capté les quelques frappes lointaines peu concluantes des Crocos (21′, 78′) et une autre, en deux temps, bien plus compliquée (18′).
Au centre de la défense à trois du VAFC, la tour de contrôle Jordan Poha (6) a joué son rôle. Du haut de son double mètre, il a très bien répondu au défi physique proposé par le robuste Oussama Abdeldjelil, réduit à être muet pour la première fois de la saison. Le défenseur de 21 ans y est pour beaucoup, lui qui a rayonné dans les airs (33′, 57′) mais aussi dans la lecture de jeu (29′) et par son magnifique retour dans la surface après une légère errance au marquage (9′). Il a rassuré aux côtés d’un Joachim Kayi Sanda (voir ci-dessous) peu rassurant et qui l’a parfois envoyé au casse-pipe (5′, 30′).
Eddy Lemaistre/Icon Sport
Si le VAFC a plutôt maîtrisé techniquement la rencontre, il lui doit beaucoup Rémy Boissier (6). Formidable liant en phase de possession, l’ancien Dunkerquois a contrôlé le tempo du match et distribuait les ballons. Aligné au côté de Jean-Éric Moursou (6), lui aussi intéressant, au lieu de Julien Masson, il n’a pas du tout été perturbé par cette nouvelle association. En plus de ses qualités avec ballon, le milieu de 30 a également affiché un énorme leadership, comme en réunissant toute son équipe après l’ouverture du score (24′) et a fait parler son intelligence de jeu dans sa capacité à mettre en difficulté le porteur de balle adverse (11′, 32′).
S’il y en a un qui a dénoté côté VAFC, c’est bien Joachim Kayi Sanda (4). La pépite du Mont Houy est apparue très en-dedans du début à la fin. Sa qualité de relance, d’ordinaire intéressante, a été grandement impactée par une certaine suffisance et un manque de précision criant (4′, 5′, 55′, 57′). Il s’est projeté deux fois : la première, son excès de confiance et son mauvais dosage ont ouvert d’énormes espaces dans son dos à la perte du ballon (30′) ; la seconde a débouché sur un centre intéressant pour Nick Venema (54′). Au duel, il a aussi été inégal : tantôt solide (6′), tantôt incapable de se maîtriser (23′).
Louchet (6), Kayi Sanda (4), Poha (6), Dibassy (5), Buades (5), Boissier (6), Moursou (6), Mpata Lama (6), Flamarion (6), Oyewusi (8), Venema (6)
Enzo PAILOT
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
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