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·4 février 2023

VAFC : Jason Berthomier se réjouit de l’arrivée d’Adrian Grbic

Image de l'article :VAFC : Jason Berthomier se réjouit de l’arrivée d’Adrian Grbic

Après la victoire si précieuse du VAFC face à Laval au Hainaut (3-1), Jason Berthomier est longuement revenu sur l’arrivée d’Adrian Grbic. Anciens coéquipiers à Clermont, les deux joueurs offensifs se connaissent par cœur, un avantage non négligeable pour VA, jusque-là en panne offensivement.

Le Hainaut a découvert Adrian Grbic, que pouvez-vous nous dire sur cet attaquant que vous connaissez bien ?

Adrian (Grbic), c’est Adrian. Je l’ai connu à Clermont déjà. Je pensais qu’il était à court de rythme, apparemment ça va. Honnêtement, c’est peut-être le joueur avec lequel j’ai joué qui a le plus de talent. Il a été très précieux dans le jeu, il fait un match complet. Je ne suis pas surpris. J’espère qu’on va retrouver cette entente à Valenciennes. Des fois ça ne s’explique pas forcément, et j’espère que ça va faire des belles choses pour les prochains matches.


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C’est forcément un avantage de très bien connaître son nouveau coéquipier ?

On se connaît aussi parce qu’on a joué ensemble, il faut du temps pour créer des relations. Forcément, nous on va peut-être gagner un peu de temps parce qu’on a déjà joué ensemble. Mais on a vu que ce n’était pas très dur de jouer avec Adrian, tout de suite, tout le monde a su le trouver pour combiner avec lui.

Vous souvenez-vous de ses débuts à Clermont ?

Il arrive de D1 autrichienne, mais il n’a pas trop joué car son club ne le voulait plus. A Clermont, le président avait une cellule sur ces pays-là, Allemagne, Autriche. Première séance, on a vu tout de suite. Il avait quelque chose d’assez rare. Je suis toujours dans l’incompréhension de pourquoi il a joué aussi peu en Ligue 1. Derrière il avait fait une grosses saison, il met un doublé à son premier match. Il y avait eu un feeling sur le terrain dès les premiers jours. Ca ne s’explique pas ça. On voit tout de suite, il a de la prestance, du caractère. Il en impose. Vous n’avez pas encore eu l’occasion de le voir sur coup-franc, mais vous allez voir, c’est incroyable. Il y avait un doute sur son manque de rythme, et c’est normal. Mais il l’a vite levé. Je pense que ça va aller de mieux en mieux au fil des matches.

Vous êtes toujours surpris de voir qu’il n’ait pas percé plus que ça en Ligue 1 ?

Oui, c’est un mystère. En Ligue 1, on sait il y a beaucoup d’attaquants de talent, mais qu’il ait eu aussi peu de temps de jeu, c’est assez surprenant. Peut-être que son profil ne correspondait pas, je n’en sais rien. Surtout que voilà, on a vu qu’il était capable d’être plus qu’un joueur de ballon. Se bagarrer, être là dans les duels, c’est surprenant. Maintenant, c’est comme ça.

C’est important d’avoir cet attaquant qui vous tire vers le haut ?

Certainement que oui, il impose quelque chose. Tout le monde était au diapason ce soir (ndlr : vendredi soir). Ca aurait pu être encore mieux dans le jeu mais on a vu des enchaînements, on s’est bien senti. Il apporte quelque chose dans le jeu, c’est clair.

Il n’y avait pas de doute sur l’identité du tireur de penalty ?

Non non, ça me paraissait logique que ce soit lui. Je sais qu’il aime ça, et son job c’est de marquer des buts, du coup on sait l’importance que ça a de marquer le premier. Quand ça se fait au bout de dix minutes, derrière ça le libère.

Vous avez joué un rôle dans son arrivée ?

Quand on est venu me demander s’il pouvait venir, j’ai dit forcément que oui. Regardez les matches quand il jouait à Clermont. Il arrive un peu dans le même état d’esprit. Il est revanchard, il a envie de marquer, de montrer que c’est un grand attaquant. Je suis content pour lui. Plusieurs clubs étaient sur lui, j’ai fait en sorte de lui expliquer tout le bien du club. C’est important pour lui d’avoir un point de repère quand il arrive. Maintenant il parle français, et je vais faire de mon mieux pour qu’il s’intègre au plus vite. Mais bon, je crois que c’est déjà fait. Avec un match comme ça, les pizzas cette semaine et c’est bon (rires).

A Clermont vous aviez un lien particulier déjà entre vous ?

On était un peu dans le même rôle. Adrian jouait en pointe, moi en deuxième attaquant. Le jeu était fait de beaucoup de passes, le coach aimait bien qu’il y ait un lien entre l’attaquant et son numéro 10. Le lien s’était fait. C’est dur à expliquer, des fois il faut du temps, des fois ça se fait vite. J’ai l’impression que même en le retrouvant cette semaine, c’est encore là. C’est de bon augure.

Propos recueillis par Arthur Lasseron

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