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·27 mars 2024
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Capitaine du VAFC, Joffrey Cuffaut compte bien pousser encore un peu plus loin le rêve en Coupe de France face à Lyon, le 2 avril prochain. Le défenseur de 36 ans aborde le plus calmement et le plus sereinement possible le plus grand rendez-vous de sa carrière. Entretien.
C’est vrai que depuis le mois de janvier, on avait pas mal enchaîné avec 10-12 dans un laps de temps réduit. À l’entraînement, il y a de l’investissement, de l’intensité, des consignes données. Il y a souvent de bonnes choses, on travaille. Mais ce sont les matches qui dictent nos performances et malheureusement, en championnat, c’est plus compliqué.
Forcément ! Quand on joue une demi-finale, on est à un match de la finale. On y croit. J’avais déjà fait une demi-finale, mais en Coupe de la Ligue (en 2017, avec Nancy, ndlr). Ce sont des matches très particuliers qui arrivent très rarement dans une carrière. On se dit qu’on a fait un beau parcours et qu’on n’est plus qu’à un match d’une finale historique.
On va être à peu près dans la même lignée qu’à Rouen : on n’est pas favoris, mais on va faire notre maximum pour les embêter et les faire douter, puis on verra comment se déroule le match.
Je reste dans mon rôle, que ce soit en championnat ou en coupe. C’est un rôle qui me tient à cœur. J’aime bien être proche de mes joueurs, les aider, les aiguiller et leur donner quelques conseils. Je reste dans le même état d’esprit.
On a vraiment envie d’être performant et de montrer des choses positives, peu importe l’adversaire. C’est un moyen de préparer le match à Lyon. Que ce soit l’entraînement, les matches amicaux ou les matches de championnat, ils se ressemblent tous pour moi. Si on fait de bonnes choses à l’entraînement et en amical, ce sera une bonne base pour la suite.
Daniel Derajinski/Icon Sport
Ils ont énormément d’expérience, un vécu international pour certains. C’est un club historique donc ils partent forcément favoris. Mais c’est sur un match. On va être à peu près dans la même lignée qu’à Rouen : on n’est pas favoris, mais on va faire notre maximum pour les embêter et les faire douter, puis on verra comment se déroule le match. Il y a un avantage : en coupe, on n’a pas ce poids du retard en championnat. On peut aborder notre match différemment, le travailler en fonction de l’adversaire comme on l’a fait en coupe. C’est moins le cas en championnat, où on a énormément de retard.
La Coupe de France nous a servi de bouffée d’oxygène. Hormis le Paris FC, on a toujours joué des adversaires de divisions inférieures. On a toujours fait en sorte d’être sérieux pour ne pas être la mauvaise surprise du week-end (sourire). Petit à petit, en étant sérieux et en respectant les adversaires, on a réussi à passer les tours les uns après les autres. Il n’y a pas de match facile, on s’est pris au jeu. À Rouen, il y avait eu un engouement énorme. À domicile, contre le PFC, il y avait aussi une bonne ambiance qui nous avait permis de renverser la vapeur. Ce sont des choses positives qui nous permettent de respirer. En coupe, on est sur un format direct avec le résultat qu’on mérite à la fin du match. En championnat, on sait qu’on a accumulé beaucoup de retard dès le début. Ce n’est pas évident, la Ligue 2 est de plus en plus compétitive chaque année. On avait peut-être des manques par rapport aux années précédentes.
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport