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·12 janvier 2024
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·12 janvier 2024
D’abord intérimaire, avant d’être confirmé dans ses fonctions en début d’année civile, Ahmed Kantari aborde avec lucidité mais également espoir la deuxième partie de saison alors que le VAFC est dans une situation très préoccupante. Entretien.
Il y a eu une envie commune et la confiance des dirigeants qui ont voulu poursuivre avec moi cette aventure. Personnellement, je voulais aussi poursuivre l’aventure avec ce groupe. Le plus dur nous attend maintenant. Si je continue, c’est que j’ai confiance en ce groupe, en ces joueurs. Bien évidemment, la mission s’annonce compliquée mais j’ai envie qu’on se fixe des objectifs à l’aube d’une nouvelle saison qui commence. On fera le bilan à la 38e journée. En attendant, ce qui est intéressant est ce qu’on va faire entre là et cette dernière journée.
Le groupe a bien travaillé, dans de bonnes conditions. On a eu la chance d’être à Tubize, dans de bonnes installations pour bien travailler. Ce qui est le plus important. Après, bien sûr, un stage est aussi fait pour créer du lien entre les joueurs. Etre ensemble pendant trois jours, forcément ça crée des liens. Les joueurs ont passé de bons moments ensemble. Je suis satisfait de ce stage sur tous les points, que ce soit sportif ou humain.
La tâche est difficile, ça passera par une deuxième partie de saison exceptionnelle, c’est ce qu’on est en train d’essayer de construire. Ahmed Kantari, entraîneur du VAFC.
L’idée est vraiment de recommencer une nouvelle saison, c’est le sens de mon discours. On repart avec des compteurs à zéro, pour tout le monde. J’ai beaucoup d’ambition, je crois beaucoup en ce groupe. La tâche est difficile, ça passera par une deuxième partie de saison exceptionnelle, c’est ce qu’on est en train d’essayer de construire. Ce premier match doit nous permettre de tout de suite réenclencher une dynamique. De ce que je vis de l’intérieur, je sens qu’il y a des joueurs de qualité, une envie de changer cette dynamique, de la casser. Elle est forte de la part des joueurs et il va falloir qu’elle soit forte pour y parvenir. Cela va demander beaucoup de caractère.
Cela prouve que c’est faisable ! Ce que je dis aux joueurs, c’est qu’il ne faut pas se chercher d’excuses. Si une équipe a su le faire, on peut le faire. Il faut faire ce qu’il faut, en se disant qu’on repart d’une feuille blanche. Garder des boules noires, des ondes négatives, sur ce qui s’est passé en première mi-temps… Je pense qu’il faut tourner la page et je suis vraiment dans cet état d’esprit. On fera le bilan de tout ça à la fin.
J’avais un entraîneur, Alex Dupont, paix à son âme, qui disait : « au plus tu t’engages, plus la confiance revient ». Je vais donc demander beaucoup d’engagement de la part de mes joueurs, beaucoup d’envie d’aller vers l’avant, d’aller dans le duel, d’aller challenger et la confiance et la réussite reviendront. Je demande beaucoup aux joueurs, c’est vrai, beaucoup d’investissements, de courses, de duels, c’est vrai que c’est beaucoup mais ce ne serait peut-être même pas assez ! Dans notre situation, on a besoin de beaucoup d’engagement pour gagner les matches.
J’ai envie de commencer cette aventure par des points. Bien sûr que je veux gagner, mais il faudra aussi s’adapter à l’adversaire, aux circonstances du match. Forcément, on arrive à enclencher les choses dans la victoire, on récupère mieux, les joueurs sont dans un meilleur état d’esprit. L’objectif est donc de gagner ce match.
Propos recueillis par Enzo PAILOT avec Romain PECHON
Crédits photo : Anthony Bibard/ FEP/Icon Sport