Uruguay – Aperture 2022 : Peñarol se réveille | OneFootball

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Lucarne Opposée

·1 mars 2022

Uruguay – Aperture 2022 : Peñarol se réveille

Image de l'article :Uruguay – Aperture 2022 : Peñarol se réveille

Peñarol s'impose lors du premier clásico officiel de l’année 2022 et lance enfin sa saison. Nacional a pourtant bénéficié d'une supériorité numérique pendant toute une mi-temps, mais l'offensive et notamment Juan Ignacio Ramírez ne retrouvent pas le chemin du but. Derrière, le Wanderers prend la tête du classement après une nouvelle victoire contre un Defensor qui vire déjà son entraîneur. Résumé de la quatrième journée.

Le scénario d'un match fait parfois que l'organisation des équipes, les compositions et les stratégies deviennent rapidement secondaires. Ce clásico avait pourtant été préparé dans les moindres détails par Larriera et Repetto, les deux équipes ayant déjà perdu beaucoup de points pour des « grands » d'Uruguay. Peñarol se présente au Campeón del Siglo avec son escouade habituelle, avec Ignacio Laquintana et Damián Musto pour les deux postes qui pouvaient poser question, sur l'aile et au milieu respectivement. Côté Nacional, Ocampo absent, Repetto fait confiance au petit frère Santiago Colito Ramírez côté gauche ainsi qu'au jeune Manuel Monzeglio dans l'axe. Le match, sous cette présentation, va durer une demi-heure.


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Peñarol domine légèrement, ne laissant pas Nacional respirer au milieu, générant quelques occasions sur les côtés par Laquintana et Canobbio dans le dos de José Luis Rodríguez et Christian Almeida. Agustín Álvarez Martínez se procure une première occasion de la tête bien arrêtée par Rochet, avant que Laquintana ne soit arrêté frauduleusement par Almeida dans la surface. Penalty bien transformé par Cepellini pour le 1-0. Le match prend alors un tour intéressant pendant quelques minutes, jusqu'à ce que Cepellini ne marche sur le mollet de Ramírez et se fasse exclure à la 39e minute de jeu, la faute est évidente après utilisation de la vidéo, mais, un peu comme le penalty d'ailleurs, c'est le type de faute qui n'aurait même pas été sifflée il y a de cela quelques années. Sur le coup-franc, Peñarol récupère rapidement le ballon et Canobbio envoie un amour de passe à Laquintana qui est poussé dans le dos par Alfonso Trezza. L'arbitre l'exclu d'abord, avant que les arbitres dans leur camion ne l’appellent et ne lui fassent changer d'avis après visionnage pour un carton jaune. Les esprits s'échauffent alors, et surtout les deux entraîneurs commencent à poser leur patte sur le match.

Repetto commence dès la mi-temps en faisant entrer Candido en lieu et place d'Almeida (profil de latéral plus offensif) et en faisant entrer Otormín à la place de Trezza (moins de vitesse, mais plus de technique dans les espaces réduits). Quelques minutes plus tard, il fait sortir Diego Torito Rodríguez pour faire entrer Gigliotti. Sauf que Peñarol se réorganise dans le même temps en passant à cinq derrière (faisant notamment sortir Álvarez Martínez pour Bentancourt pour gagner en fraîcheur, mais changement important car le Canario est devenu un joueur important à Peñarol et l'entraîneur a su le sortir au bon moment, ce n'est pas si commun). Nacional met peu en danger le Carbonero, sauf sur un poteau sur une action de Gigliotti un peu anodine sur laquelle l'Argentin veut centrer pour Ramírez. Pour le reste, le tempo est donné par une équipe expérimentée de Peñarol (Gargano, Musto, Arias, Aguirreguaray...) qui ne panique en aucun cas. Elle arrive même à parfois conserver le ballon dans la surface de l'adversaire, ce qui énerve passablement un Nacional qui, à la suite des changements, n'a plus les armes pour récupérer le cuir. Alors que le Bolso semble commencer à profiter de la fatigue de Peñarol, Gigliotti prend deux jaunes sur deux actions qui auraient pu lui valoir deux rouges (coup de coude puis tacle violent par derrière sur un Canobbio qui partait en contre) et les deux équipes se retrouvent à dix. Même si Peñarol fatigue clairement, le score ne bouge pas en fin de match. Victoire essentielle pour lancer la saison des Carboneros.

Côté Nacional, la stratégie du 1-4-2-3-1 de Repetto souffre des mêmes manquements que peut avoir Peñarol, car les deux équipes jouent désormais grosso-modo de la même façon. L'équipe dépend trop d'un dix (Monzeglio hier), qui est souvent cadenassé, et de « folies » sur les côtés, sauf qu'Ocampo est blessé. L'équipe joue aussi mieux quand elle a un peu d'espace devant elle, ce qu'elle n'a pas eu hier. Résultat : toute l'offensive a été en-dessous. On a vu Ramírez, mais pas assez décisif, Monzeglio a touché des ballons mais n'a pas fait de différence, et les remplaçants n'ont pas fait mieux, notamment Otormín qui fait presque de la peine car de nombreux espoirs avaient été placés en lui, mais il semble perdu sur le terrain, avec son tatouage du Gran Parque Central dans son dos (on ne le voit pas, mais on l'imagine...). Derrière, l'équipe a un gros problème sur les côtés. Almeida est plus un central qu'un latéral, et Pumita fait trop d'erreurs pour pouvoir être en défense plutôt qu'au milieu comme l'avait replacé avec un certain succès JR. Ramírez n'a toujours pas marqué en quatre matchs et cela risque de commencer à poser problème...

Côté Peñarol, les petits vieux font de la résistance. Sans le penalty obtenu par Laquintana, l'équipe aurait sans doute eu beaucoup plus de mal. Mais l'équipe n'a pas eu de chance lors de ses trois premiers matchs et en a donc eu un peu plus hier. Après ce but, l'équipe a été éminemment intelligente et a donné une leçon de gestion à ce Nacional à la moyenne d'âge beaucoup plus jeune. L'équipe s'est réorganisée et a beaucoup donné, à l'image d'un Musto qui n'avait jamais été aussi bon. Devant, un homme a apporté le danger à lui tout seul, bien plus que Cepellini ou Álvarez Martínez : Agustín Canobbio. Il a été très bon dans tout ce qu'il a fait, fin techniquement, avec une bonne vision du jeu... jusqu'à obtenir l'expulsion de Gigliotti. Le meilleur joueur du match.

Pour le reste...

Pour le reste, Wanderers a battu un Defensor bien faible et prend la tête du championnat. Côté Defensor, c'est déjà la fin pour Héctor Samantha Rodríguez, premier entraîneur viré après seulement quatre journées, dont une victoire contre Peñarol ! C'est surtout l'absence de jeu qui a coûté la tête de l'entraîneur, mais dans tous les cas le Defensor s'embarque pour une drôle de saison. Tout l'inverse d'un autre promu, le Danubio de Fossati, qui a battu Liverpool au Belvedere. Grosse performance des hommes de Fossati, qui ont profité d'un Liverpool amoindri sans Díaz, ni Lentinelli ou González, pour s'imposer 1-0 sur un but de Maicol Cabrera. Boston River a battu 3-0 un très inquiétant Cerro Largo pendant que Plaza Colonia et Fénix faisaient match nul 1-1.

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