Une réserve à confirmer : Que s’est-il passé sur le 3e but « abracadabrantesque » du LOSC face au Stade Brestois ? | OneFootball

La rencontre ayant opposé le LOSC au Stade Brestois a été marquée par une scène lunaire, durant laquelle Brendan Chardonnet déposait une réserve technique à l’encontre du troisième but lillois. Explications.

La première journée de Ligue 1 version 2025-2026 avait poussé le LOSC jusqu’à la pointe du Finistère, là où le Stade Brestois n’attendait que ses hommes pour acquérir un premier butin. Cette partie a été spectaculaire, se concluant sur le score nul de trois buts partout (3-3), tout en étant marquée par une scène invraisemblable. Les Brestois contestaient vigoureusement le troisième but lillois, freinant la reprise du jeu. Clément Turpin était alors contraint de calmer les esprits. Mais que s’est-il passé en réalité au bord de la pelouse ?

Réserve déposée

Capitaine du Stade Brestois, et donc référent de son effectif, Brendan Chardonnet se précipitait vers le quatrième arbitre, Aurélien Petit, suite à la validation du troisième but lillois, celui inscrit par Ngal’ayel Mukau (67′), et déposait une réserve technique (réclamation déposée par une équipe lorsque l’arbitre semble avoir pris une décision non-conforme aux lois du jeu). S’en est suivi de véhémentes discussions, puis, enfin, la reprise du jeu. Flous en direct, Éric Roy a détaillé les faits au coup de sifflet final.

C’est un sujet sur lequel le technicien breton s’est longuement attardé lors de son passage en conférence de presse, de quoi clarifier la situation auprès des journalistes présents en tribunes, loin des faits : « Si vous regardez bien les images, vous verrez que dès que le ballon est parti (sur le corner botté, ndlr), l’arbitre lève le drapeau immédiatement. Moi, déjà, dans ma tête, l’action était terminée, confie-t-il. Quand ils marquent, c’était pour moi évident que le but allait être annulé. Je ne voyais pas comment on pouvait l’accepter. Mais finalement, quand on regarde les images, on voit que le ballon n’est pas sorti. »

Les Bretons jugent ainsi avoir été déstabilisés par l’arbitre de touche : « Ce troisième but lillois est assez invraisemblable avec l’arbitre de touche qui lève le drapeau dès que le corner est frappé, répète-t-il. C’est forcément le coup de sifflet de l’arbitre qui fait foi, mais tu ne peux pas dire que ça n’a pas influencé les joueurs. Ils étaient tous en train de regarder le ballon puis le drapeau se lève, ils regardent tous le drapeau. A un moment donné, on est obligé de reconnaître que les garçons ont été influencés. Ce but est abracadabrantesque. Je n’en veux pas à l’arbitre, qui ont globalement fait un très bon match, mais c’est quand même très particulier. Je vais encore engueuler les joueurs puisqu’il faut jouer tant qu’il n’y a pas de coup de sifflet. Mais on ne peut pas dire que le drapeau ne peut pas influencer les garçons », poursuit l’entraîneur breton, agacé par la tournure des événements.

Réserve à confirmer

Cette réserve, assidûment notée par le quatrième, doit cependant encore être confirmée par le Stade Brestois. Cela sera-t-il le cas ? Éric Roy n’a ni confirmé, ni infirmé : « Franchement, je ne sais pas. On a tellement vu de choses aberrantes qui n’ont pas été rectifiées derrière, que là, je ne vois pas comment ça pourrait le faire. Il faudra demander à notre responsable juridique, pour voir s’il y a une chance que ça aboutisse ou non…  Si au club, quelqu’un veut le faire; oui. Mais personnellement, j’en ai rien à faire. Je ne sais pas, et ça ne m’intéresse pas », conclut ainsi le technicien breton. Le suspense reste entier, mais l’imbroglio possède désormais une explication.

C’est sur ce tumulte qu’Éric Roy mettait un terme à son apparition en conférence de presse. Dogues et Pirates se sont ainsi neutralisés (3-3) au cœur d’une rencontre spectaculaire organisée dans le cadre de la première journée de Ligue 1.