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·29 octobre 2024
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Mais quelques promesses, quand même. Il n’y a pas grand-chose à sauver du marasme actuel. Quand bien même face à Toulouse les Pailladins ont encaissé 3 buts et affiché encore une fébrilité défensive déconcertante, le jeune Yaël Mouanga aura donné quelques raisons de croire en lui.
On ne le sait pas vraiment, mais effectuer ses débuts en professionnel doit être une belle épreuve. Que ce soit mental ou technique. Mais faire ses débuts en professionnel dans une équipe à la ramasse et dans un secteur sinistré, c’est encore autre chose. C’est ce qu’a vécu le jeune Yaël Mouanga, 19 ans, dimanche contre le TéFéCé. Titularisé en raison des blessures et suspensions en cascade, notamment en défense centrale, l’ancien Bordelais n’a pas démérité, à défaut de briller.
Aligné aux côtés de Modibo Sagnan, diminué par sa blessure et contraint de jouer tant bien que mal, Yaël Mouanga a eu l’occasion de montrer ses qualités, ainsi que ses défauts. Encore perfectible sur bien des points, le jeune Pailladin, débarqué cet été après la perte du statut pro des Girondins de Bordeaux, s’est montré plutôt à l’aise dans les duels (7/10), se montrant décisif notamment devant Zakaria Aboukhlal pour lui éviter le triplé. Sans prise de risque dans la relance, il est apparu plus à l’aise au poste d’axial droit.
Sans casser la baraque, Yaël Mouanga a malgré tout marqué quelques points. Alors que Christopher Jullien et Kiki Kouyaté ne reverront pas 2024 et que Bećir Omeragić est absent pour encore un petit mois d’après Jean-Louis Gasset, l’ancien Bordelais aura d’autres occasions de se montrer et d’afficher, on l’espère, une progression. C’est inquiétant en un sens, mais de son adaptabilité dépend en partie le maintien du Montpellier Hérault en Ligue 1.
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