Un supporter de l'ASSE à la tête du NO et un ancien joueur actionnaire | OneFootball

Formé quelques saisons à l'Olympique Lyonnais (2009-2012), il rejoint le Nîmes Olympique pour terminer sa formation et grimpe ensuite les échelons jusqu'à l'équipe première, participant activement à la remontée du club du Gard en Ligue 1. Après dix saisons au Nîmes Olympique, Briançon s'engage donc dans le Forez, tout en conservant un regard sur les performances de son ancien club.

Club emblématique du football français, le NO connaît une période particulièrement délicate sportivement et financièrement. Celui qui était jusque-là propriétaire du club, Rani Assaf a laissé dépérir volontairement le club, rétrogradé sportivement en National 2. Pire encore, Nîmes n'a pas passé l'obstacle de la DNCG et s'est vu exclu des championnats nationaux ! Depuis cette annonce, les forces locales s'organisent pour sauver le club et ne pas le voir évoluer au niveau régional la saison prochaine. C'est Thierry Cenatiempo, chef d'entreprise gardois qui doit devenir le futur président du club. Il a la particularité d'être supporter inconditionnel de... l'AS Saint-Étienne précise TV Sud Magazine, il n'hésite d'ailleurs pas à comparer les deux clubs : "Je considère que le Nîmes Olympique est un petit frère de l’ASSE avec beaucoup de similitudes d’ADN, de passion et de formation."

Une nouvelle SAS va donc voir le jour avec à sa tête Thierry Cenatiempo qui doit posséder 55% des parts. Au sein de l'actionnariat, on retrouve également un regroupement d'anciens joueurs du club qui vont posséder 10.5% des parts. Dans cette liste, on retrouve notamment Renaud Ripart, Clément Déprès, Benoit Poulain, Théo Valls mais aussi Anthony Briançon. Reste désormais à convaincre le gendarme financier du football français en appel. La réponse est attendue dans les prochains jours pour savoir si le Nîmes Olympique va être sauvé.