Un ancien joueur du Real trouve les coup-francs de Rice "pas si impressionnants que ça" | OneFootball

La défaite du Real Madrid face à Arsenal à l'Émirates Stadium n'a pas impressionné tout le monde, du moins les coups-francs de Rice.

Bien que dominateur dans l'ensemble, Arsenal n'a pas trouvé la faille en première mi-temps face au Real Madrid, la faute en grande partie à un Thibaut Courtois des grands soirs comme bien souvent en Ligue des Champions. Le Belge avait réalisé 4 parades et plus encore en deuxième période.

Néanmoins, les Anglais ont su trouver la faille grâce à Declan Rice qui a inscrit un doublé sur coup-franc en peu de temps. Le portier madrilène n'a rien pu faire même s'il reconnaît que peut-être, il aurait dû ajouter un joueur supplémentaire dans le mur sur la première réalisation.

"Quand tu sais qu'il y a des joueurs qui tirent bien ces coups-francs, c'est mieux de ne pas faire de fautes qui ne sont pas nécessaires", a-t-il aussi glissé, un peu agacé en fin de rencontre. Difficile d'ailleurs de lui donner de tort.

Un ancien du Real pas impresionné

Pour autant, ce n'est pas le Belge qui a contesté les deux incroyables réalisations de Declan Rice mais un ancien de la maison, Wesley Sneijder. Sur le plateau de Ziggo Sport, chaîne sur laquelle il est consultant, il a reconnu ne pas avoir été impressionné.

"Je ne trouve pas ces coups francs si impressionnants. Ça peut paraître étrange, mais c’est extrêmement facile de donner une telle courbe à un ballon quand on sait frapper, et je m’y connais très bien. Le mur est fautif ici" a-t-il assuré dans un premier temps.

"Ce mur n’était pas au bon endroit pour ce premier but. Un pied droit ne devrait jamais pouvoir tirer autour du mur sous cet angle. Ce n’est pas autorisé. Ça semble très difficile, mais pour un droitier, c’est très facile", a-t-il jugé.

"Je voudrais également faire un commentaire sur le deuxième but. Il vient de très loin. On voit Courtois faire un pas vers la droite, ce qui ne lui laisse aucune chance de couvrir son propre coin. C’est dû à l’incertitude provoquée par le premier coup franc", a-t-il conclu.