Un an de Will Still à Lens, entre adaptations et missions | OneFootball

Après une victoire éclatante contre Monaco (4-0) lors de la dernière journée du championnat de Ligue 1, Will Still a annoncé son départ du Racing Club de Lens. Une décision soudaine, mais finalement logique en connaissant sa situation personnelle.

« Je ne serai pas l’entraîneur du RC Lens la saison prochaine. C’était la dernière de la saison à Bollaert et c’était aussi ma dernière. Pour de multiples raisons », lance Will Still lors de sa conférence de presse d’après-match. Le ton est solennel, la voix n’a pas encore tremblé. La suite, avec ses explications, sera remplie d’émotions : les yeux rouges, embués. L’entraîneur ne craque pas, mais l’homme vacille.

Ainsi, un peu plus de 11 mois après son officialisation, Will Still va quitter le RC Lens. Alors, que retenir de son passage sur le banc des Sang et Or ? Du côté des statistiques, l’entraîneur de 32 ans a dirigé l’équipe professionnelle lors de 37 rencontres pour un bilan de 16 victoires, 7 nuls et 14 défaites. Sa moyenne de points est de 1,49 par match. Enfin, son goal-average est favorable, avec 48 buts marqués et 47 encaissés. Le tout, avec une équipe en grande partie transformée en cours de route. Pour son compte personnel, son passage dans le Pas-de-Calais aura donc été meilleur qu’avec le Stade de Reims, où sa moyenne de points était de 1,44, mais sur 64 rencontres dirigées.

Une adaptation perpétuelle

Cette saison 2024-2025 aura été éprouvante pour tout le monde au Racing : supporters, joueurs et entraîneur. Car, ne l’oublions pas, Will Still a dû succéder aux quatre années de Franck Haise, a dû composer avec un effectif chamboulé à la mi-saison et, enfin, a dû vivre dans un contexte familial des plus particuliers. Et tout cela pour un homme de seulement 32 ans.

De fait, pour le coach, on retiendra que finalement le Still de Reims s’est adapté au RC Lens. Plus adepte du 4-3-3 à Reims, le Belge a fait avec les forces et les faiblesses de son effectif et a, globalement, gardé le système avec trois défenseurs axiaux et deux pistons. En revanche, tactiquement, il aura apporté des modifications sur le rôle de ses milieux de terrain. Pour l’homme, on se souviendra de quelqu’un d’un petit peu plus langue de bois qu’à Reims, mais ouvert à la discussion et assez franc dans ses échanges.