Turfu [1/20] - Aaron Akalé (RC Lens) : « Mon père préfère rester en dehors de mon football » | OneFootball

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·26 juillet 2021

Turfu [1/20] - Aaron Akalé (RC Lens) : « Mon père préfère rester en dehors de mon football »

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Chaque mois de juin, adidas organise son « Scouting Camp ». Pour l'édition 2021, 20 jeunes joueurs nés en 2005 ont été invités. Durant 20 jours, Onze Mondial vous fait découvrir ces talents de demain rencontrés lors de cet événement. Épisode 1 avec Aaron Akalé du RC Lens.

« Je suis né à Auxerre, mais mes parents se sont séparés. Je vis donc avec ma mère et mes deux petits frères. J’ai grandi dans le Nord de la France, à Arras. J’ai commencé le foot dans le club de ma ville, à l’âge de 5 ans. J’étais déjà l’un des meilleurs de mon équipe, j’ai donc été surclassé dans la catégorie au-dessus. J'ai rejoint Lens à 7 ans et j’y évolue encore actuellement. Mon père a réalisé une carrière dans le football. Il s’appelle Kanga Akalé, ex-international ivoirien, passé par Auxerre, Marseille mais aussi Lens. C’est d’ailleurs pour ça que mes parents se sont installés dans le nord. »


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« Je dois progresser dans les matières littéraires »

« À l’école, tout se passe bien, j’ai toujours été un bon élève. Je passe en première STMG. En cours, j’écoute les professeurs. Cette concentration, c’est l’un de mes points forts. Je peux dire aussi que je suis plutôt à l’aise dans les matières scientifiques. Je dois progresser dans les matières littéraires. Je me souviens d’un match, lorsque j’étais tout petit, à Bollaert entre Lens et Marseille. Sauf que je supportais l’OM et mon père jouait au Racing. Ce jour-là, Lens avait battu Marseille. Je me rappelle avoir pleuré toutes les larmes de mon corps dans le stade (rires). Personne n’avait compris, car l’équipe de mon papa avait gagné. J’ai pleuré longtemps. Ensuite, mon père m’a ramené au vestiaire avec tous les joueurs de Lens. Et après, il m’a amené voir les joueurs de l’OM et là, j’étais le plus heureux du monde. »

« De temps en temps, mon père me donne des conseils »

« Si je ne réussis pas dans le foot, j’espère travailler dans le sport, c’est l’une des mes priorités, de préférence dans un métier qui touche au football. Même si ma famille habite près de Lens, je vis au centre de formation. J’apprécie la vie au centre, j’ai de bons rapports avec tout le monde, les jeunes comme les adultes. J’entretiens également de bons rapports avec les coachs, c’est top ! De temps en temps, mon père me donne des conseils. Mais de manière générale, il préfère rester en dehors de mon football, car il sait ce que c’est. Il m’a félicité par rapport à mes dernières sélections en équipe de France et à mes surclassements à Lens. Il est fier. Je veux poursuivre et continuer à bosser. »

« Mes exemples sont Marcus Rashford et Leroy Sané »

« Je suis un attaquant de pointe, mais je peux également évoluer sur les ailes. Mes points forts sont la vitesse et la puissance. Parfois, je peux faire des exploits sur un match. Je dois améliorer certains points comme la finition, même si cette année j’ai beaucoup marqué. Je dois aussi apprendre à éliminer plus facilement les joueurs avec le dribble. Mes exemples sont Marcus Rashford et Leroy Sané, des joueurs rapides, un peu comme moi. Ils sont également vifs sur leurs appuis et savent marquer des buts, ce sont des joueurs déroutants. En dehors du foot, j’aime sortir faire un tour de temps en temps ou jouer à la play avec mes frères. On se challenge entre frères, et bien évidemment, c’est toujours moi qui gagne (sourire). La phrase qui me représente : « Ne jamais rien lâcher ». Si je bosse à fond, j’arriverai à mes fins et tout se passera bien. »

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