Tournoi Maurice Revello 2022 : futures étoiles | OneFootball

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Lucarne Opposée

·27 mai 2022

Tournoi Maurice Revello 2022 : futures étoiles

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Ce dimanche, le Tournoi Maurice Revello célèbre son retour et accueille le futur de la planète football. Avec des habitués, des gros bras et quelques découvertes. Tour d’horizon.

C’est une institution qui débute ce week-end à Aubagne. Après deux années d’interruption en raison de la pandémie liée à la COVID-19, le Tournoi Maurice Revello fait donc son retour. La quarante-huitième édition d’une compétition établie comme le tournoi majeur des U21, ayant vu passer toutes les grandes stars mondiales du football sur les cinquante dernières années, accueille ainsi douze nations, onze qui viendront se mesurer au seul représentant européen, pays le plus titré de l’épreuve :  l’équipe de France. Un tournoi dont Lucarne Opposée est partenaire officiel, décernant un prix au meilleur joueur d’une sélection issue de la planète LO. Des sélections dont nous vous proposons un guide.


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Argentine, Colombie, Venezuela : les pépites sud-américaines

Existe-t-il une sélection sud-américaine autre que le Brésil capable de plus exciter la curiosité que l’Argentine ? Ajoutez à cela la présence de Javier Mascherano sur le banc, il n’en faut donc pas plus pour faire se tourner les regards. Il faut dire que le Jefecito arrive avec un véritable plan pour ses jeunes, inspiré du Barça, s’entoure d’anciens de la Masia, comme Óscar Hernández et surtout, à l’image du Sangre Chilena que Jorge Sampaoli voulait installer de l’autre côté des Andes, prospecte dans la diaspora européenne. On retrouve ainsi dans ces U20 qui se rendent au tournoi plusieurs joueurs formés en Europe, certains s’étant déjà fait un nom dans les pays où ils évoluent. C’est le cas des frères Carboni, Valentín, élu révélation de l’année avec la Primavera de l’Inter, et Franco, de Matías Soulé ou de Luka Romero, qui brillent en Italie, respectivement à la Juve et à la Lazio, de Nicolás Paz, qui fait ses classes au Real Madrid ou encore de Tiago Geralnik, qui évolue à Villarreal et d’Alejandro Garnacho, joueur de Manchester United. Cela fait beaucoup de pibes que l’Argentine va en grande partie découvrir, autant d’incertitudes et d’espoirs placés par les staffs techniques des sélection, Lionel Scaloni en ayant déjà intégré quelques-uns avec les A. Si l’Argentine semble donc de plus en plus s’éloigner de ses pépinières locales, il faudra tout de même surveiller quelques jeunes évoluant encore au pays : l’excellent Julián Aude, que l’on a déjà vu en Primera avec Lanús ; Nicolás Palavecino, l’une des vedettes de la réserve d’Estudiantes ; le très prometteur leproso Brian Aguirre ; Gino Infantino, capable d’occuper tous les postes au milieu et qui compte aussi déjà sa trentaine de matchs de première division avec Central malgré ses dix-neuf ans.

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Crédit photo : Rodrigo Valle/Getty Images

L’autre habitué en matière de tournois chez les jeunes, c’est la Colombie. Triplement titrée au Tournoi Maurice Revello, deux fois finaliste, la sélection cafetera a vu passer toute sa génération actuelle par le Sud de la France. Pour l’édition 2022, la Colombie arrive avec des rêves de titre mais sera forcément perturbée par l’incroyable gestion des sélections par une fédération qui continue de faire n’importe quoi. C’est ainsi qu’Héctor Cárdenas, en charge des U20 qui se rendent au tournoi, est aussi l’entraîneur intérimaire des A qui disputent un match amical le 5 juin contre l’Arabie saoudite à Majorque… Reste que sur le papier, il dispose d’une armada capable de jouer un véritable rôle même si la sélection possède plusieurs U19. L’un des éléments à suivre est bien évidemment Tomás Ángel, fils de Juan Pablo, que l’on a déjà vu apparaître avec l’Atlético Nacional et qui pourrait profiter du tournoi pour trouver un nouveau club, son avenir semblant pour l’instant bouché avec le club verdolaga. Il avait déjà brillé avec la sélection U19 lors de la Copa Raúl Coloma Rivas que la Colombie a remportée et dont il a terminé meilleur buteur. Quelques membres de cette équipe seront présents au tournoi, comme Carlos Cantillo, Juan José Mina, petit frère de Yerry, ou encore Alexis Manyoma, l’un des autres joueurs à suivre. Alors que nombreux sont ceux qui attendaient de découvrir Yaser Asprilla, déjà propriété de Watford, finalement retenu par Envigado pour les cuandragulares locaux, les regards se tourneront tout de même vers Daniel Luna, que l’on a vu apparaître ce semestre avec le Deportivo Cali ou encore Jorge Cabezas, qui a brillé en deuxième division colombienne avec le Real Cartagena mais est l’une des attraction, rappelons par exemple qu’un Harold Preciado s’est d’abord fait connaître en brillant à ce niveau lors de son prêt aux Jaguares de Córdoba. Gardez un œil également sur Cristian Oswaldo Valencia, petit diamant de River Plate arrivé au club à seize ans et qui a déjà tapé dans l’œil de Marcelo Gallardo, ce dernier l’ayant découvert chez les jeunes en allant voir l’un de ses fils.

Mais la grande curiosité sud-américaine a tout pour être le Venezuela. D’une part car avec l’arrivée de Pekerman à la tête de la sélection, tout un projet s’est remis en marche, projet dans lequel les jeunes vont avoir un rôle important pour venir appuyer la génération Fariñez vice-championne du monde U20 en 2017 dans un pays qui a fait de la jeunesse sa priorité avec des méthodes parfaitement établies dans les académies qui s’appuient également sur les sélections (pour en savoir plus, lire Venezuela : planter les graines du futur). Une stratégie qui fait des équipes de jeunes du Venezuela une surprise pour les Européens, une valeur sûre pour les Sud-américains. Forcément, plusieurs noms se détachent : Jon Aramburu, élément fondamental du Deportivo La Guaira lors du titre de 2020, capable d’occuper tous les postes en défense, ou encore le quatuor de feu Telasco Segovia, l’un des meilleurs milieux du pays, déjà appelé en sélection majeure, Abraham Bahachille, homme clé du milieu capable également de glisser en défense et dans le viseur des Timbers en MLS, Matías Lacava, milieu de talent qui a déjà connu une aventure au Brésil avec Santos, Yerson Chacón, la plus grande promesse du football vinotinto, également déjà appelé en A. À suivre enfin, l’un des « Européens » de la sélection, Daniel Pérez, qui brille déjà en Belgique avec la réserve de Bruges. La sélection présente au tournoi est celle des futurs U23 que le Checho Batista, ancien sélectionneur U20 de l’Argentine, sera chargé d'envoyer aux Jeux Olympiques de 2024. Le travail commence donc aujourd’hui et Maurice Revello pourrait bien être une première prise de marques.

Mexique, Panamá : préparer 2026

L’histoire du Mexique avec le tournoi est celle d’une équipe habituée à briller. Troisième nation en termes de participation, le Tri s’est imposé en 2012, porté par la génération Héctor Herrera, Marco Fabián, Raúl Jiménez ou Alan Pulido. Le souvenir le plus récent remonte à 2018 quand, emmené par l’immense Diego Lainez, le Tri se classait troisième. Autant dire que le Mexique est forcément un candidat à prendre au sérieux. D’autant que la sélection de Raúl Chabrand est chargée d’une double mission : préparer les Jeux Olympiques de 2024, où l’objectif de médaille est déjà affiché et surtout, commencer à nourrir la sélection 2026 qui accueillera la Coupe du Monde. Ce sont donc les U21 qui se présentent pour le tournoi avec, parmi eux quelques expatriés qui attirent tous les regards. À commencer par le trio Efraín Álvarez – Santi Muñoz – Eugenio Pizzuto qui prend déjà ses marques à l’étranger. On peut leur adjoindre Víctor Guzmán, lui aussi membre de la sélection U17 vice-championne du monde de la catégorie au Brésil en 2019. À suivre avec attention deux joueurs que l’on a vu émerger dans l’América de Santiago Solari, Santiago Naveda et Ramón Juárez. Le premier est depuis retourné avec les U20 du club, pour décrocher le titre face à Tigres, le second s’est envolé pour San Luis où il s’est installé dans l’axe. Dernier joueur à surveiller, le jeune tuzo Daniel Aceves que Guillermo Almada a installé dans le couloir gauche d’un Pachuca finaliste du Clausura. Ce Mexique-là est donc un vrai candidat, ses ambitions sont grandes et même si les U20 sont en majorité concernés par le tournoi de qualification pour la Coupe du Monde de la catégorie, ces U21 seront à surveiller de près.

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Crédit photo : Manuel Guadarrama/Getty Images

Il faudra également regarder attentivement la sélection panaméenne. Sous la direction de Thomas Christiansen, les Canaleros ont effectué la transition générationnelle, laissant 2018 derrière eux. On a ainsi vu s’installer quelques moins de vingt-cinq ans, à l’image des José Luis Rodriguez ou Adalberto Carrasquilla et autre Ismael Díaz. Le tout avec une sélection qui fut l’une des plus intéressantes à voir jouer durant l’octagonal éliminatoire pour la Coupe du Monde. Le sélectionneur ayant prolongé jusqu’en 2026, l’heure est donc venue de continuer sur cette voie, de poursuivre l’apprentissage et d’intégrer d’autres talents. La venue au Maurice Revello, une première, va dans ce sens. David Dóniga, son adjoint, arrive donc avec une formation dans laquelle on va retrouver quelques joueurs ayant goûté aux convocations en A, comme l’excellent José Córdoba en défense, et dans laquelle on suivra notamment les performances de Yoameth Murillo, d’Ángel Orelien, d’Azarías Londoño ou en particulier de Victor Medina, formidable machine à provoquer évoluant désormais au Costa Rica après avoir été champion sur ses terres.

Algérie, Comores : construire l’avenir

Après quinze années d’absence, le Ghana fait son retour dans le Sud de la France et participera à son troisième tournoi. Avec une sélection dont on ne connait pas la liste à l’heure d’écrire ces lignes. Ainsi, du côté des représentants africains, deux sélections vont évidemment attirer les foules : l’Algérie et les Comores. Les premiers, dirigés par Noureddin Ould Ali, seront probablement les plus âgés, l’Algérie ayant convoqué ses U23. Le sélectionneur a fait appel à quelques binationaux, tels que le défenseur olympien Joakim Kada, les Niçois Teddy Boulhendi et Nassim Benaissa, le Lyonnais Cyril Khetir ou encore les attaquants Yanis Guermouche et Anis Hadji Moussa. Un sélectionneur qui aurait aimé en appeler davantage s’ils ne lui avaient pas fait faux bond (les oreilles de Maghnes Akliouche et d’Adil Aouchiche ont sans doute sifflé) et qui doit composer avec l’absence de dernière minute – blessure en amical – d’Aymen Boutoutaou. Il n’en reste pas moins que ces jeunes Fennecs ont du talent à revendre. On peut ainsi citer Yassine Titraoui, l’un des représentants de Paradou, formidable meneur de jeu, et dont l’association au milieu avec Akram Bouras, axial du CRB déjà dans le viseur de quelques clubs européens, s’annonce prometteuse. On peut également citer un autre 2003 surclassé dans cette équipe, encore un représentant de Paradou, la machine à dribbler Adil Boulbina, droitier évoluant préférentiellement à gauche et possédant une frappe redoutable, qui a brillé avec Titraoui lors de la Coupe Arabe U20 que l’Algérie a perdu en finale face aux jeunes Faucons saoudiens. À suivre enfin, les autres joueurs du CRB, Chems Eddine Bekkouche, également présent lors de cette Coupe Arabe de 2020, et Mohamed Islem Belkhir, appelé notamment par Madjid Bougherra avec les A' comme plusieurs autres membres de cette excitante sélection algérienne dont on attend beaucoup.

Tube de la dernière CAN chez les A, les Comores continuent leur formidable travail en offrant à leurs jeunes un tournoi de niveau mondial. Dirigés par Hamada Jambay, les jeunes Cœlacanthes utilisent le même levier que celui porté par Amir Abdou arrivé à la tête des A en 2014, celui de s’appuyer en grande partie sur la diaspora comorienne, souvent établie en région marseillaise d’où il est originaire. C’est donc une diaspora élargie qui se présente au tournoi Maurice Revello avec des joueurs évoluant soit en U19 nationaux, soit dans les réserves de clubs professionnels en National 2 ou National 3. L’occasion notamment de croiser le défenseur de l’OM Aaron Kamardin, pur produit de l’académie olympienne, mais aussi trois joueurs récemment appelés en sélection A, le défenseur clermontois Karim Mohamed, les gardiens de but Kary Guarino et Yannick Pandor et le milieu de terrain du PSG Anfane Ahamada Mze.

Indonésie, Arabie saoudite, Japon : dans l’ombre des Samuraï

Parmi les représentants asiatiques, il est difficile de savoir comment positionner Indonésie et Arabie saoudite, peu d’informations concernant ces derniers ne nous permettant ainsi pas d’en dresser un réel portrait. Les premiers auront en charge d’organiser la prochaine Coupe du Monde U20 en 2023 et doivent s’y préparer sans le sélectionneur Shin Tae-yong, en charge de la sélection A qui joue sa qualification pour la prochaine Coupe d’Asie. C’est donc une nouvelle génération qui arrive au Tournoi Maurice Revello, symbolisée par les deux promesses offensives : Hokky Caraka, membre du programme Garuda Select qui envoie les meilleurs jeunes du pays au Royaume-Uni afin de progresser et travailler face aux académies anglaise. Caraka a bouclé la saison avec quatorze buts et quatre passes décisive ; Ronaldo Kwateh, déjà appelé chez les A par Shin Tae-yong et propulsé grand espoir du football local du haut de ses dix-sept ans.

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Reste que sur cette région du monde, la grande attraction sera le Japon. Une sélection qui cette année est composée de joueurs de moins de 19 ans, les moins de 21 ans étant pris par la Coupe d’Asie U23 qui se tiendra en Ouzbékistan entre le 1er juin et le 19 juin. Par ailleurs, deux journées de championnat sont à jouer cette semaine et des matchs de Coupe de l’Empereur sont prévus le 1er juin ; de quoi inciter les clubs à ne pas envoyer leurs jeunes aux quatre coins du monde. Il n’en reste pas moi que Koichi Togashi dispose de talents. À commencer évidemment par Niko Takahashi. Né en Espagne d’une mère japonaise et d’un père argentin, il a choisi de défendre les couleurs nippones même s’il n’y va que pour les vacances. Pensionnaire de La Masia, l’ado de seize ans évolue en défense centrale ou en position d’arrière gauche et a délaissé la sélection espagnole dans laquelle il portait les couleurs en moins de seize ans. Ce grand espoir du FC Barcelone attirera évidemment bien des regards. À ses côtés, on surveillera Shinya Nakano, pilier des sélections jeunes japonaises et membre de l’équipe olympique des JO 2020, le latéral gauche de Sagan Tosu, capable de jouer dans une défense à trois, a déjà effectué cinquante-cinq apparitions de J.League pour vingt-six titularisations. Ce pur gaucher très offensif a fait sa première apparition en pro à l’âge en seize ans, et a déjà été décisif à cinq reprises, par un but et quatre passes décisives. À suivre également, Kota Kudo, grand espoir d’Urawa Reds, le défenseur central est très apprécié des fans qui lui voient un avenir radieux au sein du club. Il a connu sa première apparition en pro la saison dernière en Levain Cup et a disputé une rencontre d’Asian Champions League dans son intégralité cette saison. Le talent se trouve à toutes les lignes. Lancé en J3 avec la réserve du Gamba Osaka à l’âge de quinze ans lors de la saison 2019, le virevoltant ailier droit Jiro Nakamura est la révélation de ce début de saison chez les bleus et noirs. Il rentre sur un terrain de J1 pour la première en fin de saison 2020 et participe aux qualifications pour la coupe d’Asie U23 où il en profite pour claquer son premier but en sélection. Profitant des blessures des titulaires et des aléas de la COVID-19, il enchaine les titularisations depuis cinq matchs de championnat et fait tourner la tête de ses opposants par ses dribbles et sa grande mobilité et sera assurément l’un des joueurs à surveiller durant ce tournoi. À l’image de son rival de club Jiro Nakamura, Sota Kitano est un joueur précoce qui a débuté dans l’équipe réserve du Cerezo Osaka lorsqu’elle y évoluait encore en 2020, à l’âge de seize ans. Aujourd’hui âgé d’un an de plus, ce milieu offensif axial multiplie les apparitions en équipe première en championnat au point d’accumuler trente minutes de moyenne durant chacun de ses onze matchs. Doté d’une belle vision de jeu, d’une bonne pointe de vitesse et d’une grande technicité, il a inscrit s’affirme en Levain Cup durant laquelle il a inscrit trois buts en cinq apparitions. Issu du prolifique centre de formation de Kashiwa Reysol, Yugo Masukake est le jeune joueur de champ qui monte chez les jaunes et noirs. Première saison dans l’élite nippone, il commence certes sur le banc, mais il en sort durant tous les matchs depuis la cinquième journée de championnat. Ce milieu offensif ou avant-centre n’est pas encore décisif en J1, mais il a éclaboussé de son talent la phase de groupe de la Levain Cup, durant laquelle il a obtenu quatre titularisations pour quatre buts. Il va faire ses premiers pas en sélection nationale, et on a hâte de le voir se confronter à la crème intercontinentale. Enfin, devant, on surveillera Amuyu Yokoyama et Rio Nitta. Le premier est celui qui évolue dans le plus bas niveau professionnel en J3 à Matsumoto Yamaga, où il est en ce début de saison un titulaire indiscutable en pointe de l’attaque des ptarmignans. L’équipe de la préfecture de Nagano, à la recherche d’une rédemption dans les hautes sphères de la ligue professionnelle nippone, compte sur ce garçon de dix-neuf ans qui a fait ses débuts pro la saison dernière quand le club évoluait en J2. Aujourd’hui titulaire indiscutable, il a été buteur à six reprises en neuf rencontres de championnat. C’est un joueur qui aime provoquer les défenseurs, n’hésite pas dans la prise de risque et précis dans la finition. Le deuxième est la terreur de Tyrol. Originaire d’Oita est formé au Sagan Tosu, il a débarqué au FC Wacker Innsbrück, club de deuxième division autrichienne à la mi-juillet 2021 sous forme de prêt. Mis à la disposition de l’équipe réserve, il a martyrisé les défenses de la division régionale tyrolienne en claquant dix-sept buts en seize matchs. Il a participé à cinq matchs en équipe une pour un but. Il a des touches en Bundesliga autrichienne et le Tournoi Revello pourrait lui permettre de mettre d’accord ceux qui auraient encore des doutes sur son potentiel.

Le Tournoi débute ce dimanche 29 mai et se déroule jusqu’au 12 juin. Il sera à suivre en intégralité sur Lucarne Opposée.

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