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·26 juillet 2024
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Après Grenoble, notre deuxième épisode du tour des clubs de l’été nous emmène à présent du côté du FC Metz. Relégué de Ligue 1 après les barrages perdus contre l’ASSE, les Grenats ont choisi d’ouvrir un nouveau chapitre avec Stéphane Le Mignan pour cette saison de Ligue 2. Après son expérience de quatre années à Concarneau, qu’il avait conduit pour la première fois de son histoire dans le monde professionnel, le technicien dirigera un club cette fois taillé pour viser la montée. Entretien avec un coach qui prend ses repères avec son nouveau groupe, au lendemain d’une large victoire en amical contre Francs Borains (5-1).
Photo by Eddy Lemaistre/Icon Sport
ML2 : Stéphane, comment se passent vos premiers pas et votre adaptation dans ce nouveau challenge proposé par le FC Metz ?
Stéphane Le Mignan : Très bien ! On a des conditions de travail extraordinaires. Le club est géré par de bonnes personnes, on est tout de suite très à l’aise pour travailler et ne penser qu’à l’entraînement. C’est différent de mes dernières expériences à Vannes ou Concarneau où il y avait moins de personnes autour de l’équipe. C’est un confort pour un entraîneur.
ML2 : Vous aviez plusieurs casquettes sur le terrain et en-dehors chez les Thoniers. Vous pouvez cette fois pleinement vous concentrer sur le sportif chez les Grenats ?
SLM : Oui, mais il existe d’autres problématiques. Il y a une gestion d’effectif totalement différente. Les contrats sont moins longs dans une équipe qui vient de National 1 et qui monte en Ligue 2. A Concarneau, l’effectif était plus resserré et il fallait construire. Là, l’équipe est déjà en place et les joueurs sont plus nombreux. Il existe moins de contraintes économiques ici pour le mercato par rapport aux transferts et aux ventes de joueurs. Ce n’est pas le même cadre de travail donc il faut s’adapter et être efficace.
ML2 : Malgré la relégation vécue avec Concarneau, votre travail de bâtisseur là-bas n’est donc pas passé inaperçu auprès d’un club taillé pour évoluer en Ligue 1…
SLM : J’étais agréablement surpris d’avoir des sollicitations avec différents clubs en N1 ou en L2. Un club comme Metz est de très grande qualité. Je suis très heureux d’être là. Ce n’est pas la même dimension que les clubs que j’ai entraînés dernièrement.
ML2 : Avez-vous senti un traumatisme dans le groupe après la relégation vécue sur le fil en barrage ?
SLM : Pas uniquement dans l’effectif, mais dans le club en général. Le scénario était particulier… Les joueurs sont toujours avec l’espoir parfois de rester en L1. Il existe un tas d’émotions dans l’effectif. Au fur et à mesure, on essaie de se concentrer sur un effectif précis pour performer en championnat. Mais il existe toujours une période où il existe des interrogations, d’autant plus quand un nouveau staff technique arrive. Je ne dirais pas que c’est une période de flottement, mais il faut qu’on avance et on doit gagner du temps.
ML2 : Entre les velléités de départ à gérer et les besoins de recrutement, où estimez-vous que Metz se situe dans la construction de son équipe à deux semaines et demie de la reprise du championnat ?
SLM : Il existe déjà une base solide. Évidemment que la descente, et tout ce qui se passe au niveau des droits TV, engendre des interrogations. Il faut assumer les charges salariales etc. On essaie d’aller le plus vite possible pour avoir le groupe de joueurs le plus concerné possible. On est un peu comme le FC Lorient je pense ou Clermont même si je connais un peu moins, avec des gestions de dossiers qui ne sont pas simples. Mais Fred Arpinon, Hélène Schrub et le président Bernard Serin font en sorte que l’équipe soit la plus prête possible pour la première journée de championnat.
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