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·17 juin 2021

Tops/Flops Danemark-Belgique : De Bruyne en sauveur, le Danemark craque

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Dans une rencontre très rythmée, la Belgique vient s’imposer 2-1 au Parken Stadium, pourtant menée 1-0 en première mi-temps par le Danemark. Les locaux viennent inscrire le premier but dès la 2e minute de Poulsen pour un KO instantané. Le retour des Belges passera par l’entrée de Kevin de Bruyne à la mi-temps, qui délivre une passe décisive pour Thorgan Hazard (55e) et marque à la 70e. Les Belges sortent du piège Danois et gardent leur place à la tête du groupe B avec 6 points. Nos tops et nos flops de la rencontre :

Tops

Kevin de Bruyne

Les Belges ne se sortaient pas du pressing danois et de leur très grosse domination en première mi-temps. Et c’est à ce moment que Roberto Martinez décide de faire entrer le grand méchant Kevin De Bruyne qui vient mettre le bazar dans le jeu bien rodé des Danois. 9 minutes après son entrée il vient délivrer une très belle passe décisive pour Thorgan Hazard, où il élimine trois joueurs sur sa première touche. Puis sur une sublime action collective entre Lukaku, Tielemans et les frères Hazard, il vient conclure d’une frappe pleine vitesse à l’entrée de la surface. Une entrée immense, qui a fait un bien fou à une Belgique en manque d’inspiration.


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Le plan de jeu danois

Comment ne pas saluer les intentions danoises et leur plan de jeu parfaitement réglé ? Si beaucoup y ont vu une façon de rendre hommage à Eriksen, il s’agit simplement d’une idée de jeu avec des principes clairs, avec des automatismes nés bien avant le drame national. Des mouvements coordonnés, un pressing cohérent, des espaces bien occupés et bien attaqués. S’ils étaient crevés après l’entrée des deux artistes Hazard et KDB, ils auront tout fait pour nous offrir du beau spectacle avec un jeu offensif, donc merci messieurs. Moins merci à l’UEFA qui a sans doute privée de qualification cette magnifique équipe.

Pierre-Emile Hojbjerg

Sublime joueur du milieu danois qui a étouffé la paire belge Dendoncker-Tielemans, qui n’ont revu le jour qu’une fois de Bruyne entré. Un volume de jeu colossal, de très bonnes récupérations, de très bonnes projections, des passes appliquées, 98 touches, 85% de passes réussies, 3 passes clés, 2 centres réussis, 4 duels remportés. Bref, le Ngolo Kanté local.

Flops

Jason Denayer

Quoi de mieux qu’une relance plein axe d’un défenseur de Ligue 1 pour lancer un match et offrir un but à son adversaire ? Parce que Hojbjerg lui saute sur l’occasion, récupère la balle et vient donner à Poulsen qui conclue. Heureusement la Belgique est moins mise sous pression dans la seconde mi-temps et sa terrible bourde est vite oubliée.

La réalisation

Ceci est un cri de désespoir. On ne peut pas vivre un Euro tant attendu, avec du public dans de telles conditions. Et ça commence AVANT MÊME le coup d’envoi. Les hauts-parleurs lancent un You’ll never walk alone, repris par tout un stade quasi plein, mais les caméras restent dans le couloir des joueurs. On n’aura le droit qu’au son. Sans parler des très faibles quantités d’images d’un public pourtant venu témoigner son soutien à Eriksen, ou encore des plans semi-serrés sur le jeu qui n’apportent rien et sont absolument frustrants.

Le milieu belge

Et oui, si le score ne se ressent pas dans le top/flop il faut aussi dire que seule l’animation offensive créé par les entrées d’Hazard et de Bruyne est venue sauver de peu une Belgique qui courait au mieux vers le match nul. Parce que son milieu n’équilibre pas la partie, comme un jeu coupé entre deux blocs. Aucun relais n’est fait par Dendoncker et Tielemans, et le jeu belge est saccadé entre jeu trop rapide vers l’avant ou trop rapide vers l’arrière forçant Carrasco à revenir pleine balle pour corriger le tir. Un aspect à corriger si la Belgique veut aller plus loin.

L’Ultimo Diez du match : Christian Eriksen

Numéro 10, sur le maillot danois pendant le protocole, dans les têtes de chacun des 22 individus sur le terrain et de tout le monde dans le public, mais aussi et surtout à la 10e minute quand tout le stade s’arrête pour rendre hommage à celui qui n’avait que 29 ans putain. Un moment de symbiose particulier, qui fait du football bien plus qu’un sport.

Le chiffre : 109

Lors de ce match, Simon Kjaer vivait son 109e match sous le maillot des Rød-Hvide. Égalant ainsi un certain Christian Eriksen…

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