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Erwann Simon·24 décembre 2020

Thomas Tuchel au PSG en 5️⃣ dates

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Thomas Tuchel et le PSG, c’est fini, et c’est déjà l’heure d’un bilan à chaud. Comme souvent dans ce type de cas, la vision du passage du coach allemand sur le banc du champion de France sera ré-évaluée selon les succès et les impairs à venir de son successeur. Mais de ces deux ans et demi resteront toutefois cinq dates révélatrices de la « patte » Tuchel, sur le terrain et en dehors.


28 novembre 2018 : PSG-Liverpool (2-1)

Après Unai Emery, le PSG a fait le pari d’un autre entraîneur « jeune » au plus haut niveau, mais doté d’idées assez nettes sur le jeu. Comme toujours pour le club parisien, le premier juge de paix pour ledit entraîneur sera la Ligue des champions. En poules, le scénario est un peu similaire à celui de cette saison : un PSG d’abord en difficulté, voire chanceux, qui vient finalement arracher la première place d’un groupe relevé. Avec en point d’orgue une victoire convaincante contre les futurs vainqueurs de la compétition.


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Avec la trouvaille de Marquinhos dans une position mi-numéro 6 mi-défenseur central, une belle relation technique Verratti-Neymar, et une capacité d’adaptation démontrée en cours de match, l’ère Tuchel atteint ses sommets dès le début de sa mandature. Trop tôt ?


27 avril 2019 : Rennes-PSG (2-2, victoire rennaise aux t.a.b)

L’histoire d’amour n’a pas duré bien longtemps. Un match retour complètement improbable en huitièmes de finale de Ligue des champions, perdu contre Manchester United, et le PSG replonge dans ses vieux démons, Thomas Tuchel à sa tête ou pas.

Pis, là où ses prédécesseurs parvenaient à maintenir un certain niveau d’exigence post-Europe, l’allemand subit (déjà) une vague de blessures et laisse le club, déjà champion mais en roue libre, concéder une série de mauvais résultats – dont une volée (5-1) infligée par le dauphin lillois. L’acmé de cette situation : la défaite en finale de coupe de France contre Rennes, alors que les Parisiens menaient 2-0 à la mi-temps.


11 mars 2020 : PSG-Dortmund (2-0)

La victoire d’un groupe ? Certes sec avec les médias, mais toujours protecteur envers son effectif, tous les échos se sont accordés à dire que ce dernier l’a plutôt bien rendu à Thomas Tuchel. S’il s’est récemment plaint de l’aspect politique de son rôle, l’Allemand semble pourtant l’avoir bien abordé, en s’étant mis dans la poche une bonne partie du groupe, Neymar, Thiago Silva ou Marquinhos en premier lieu.

En dépit d’un style de jeu devenu parfois minimaliste, le PSG de la deuxième saison de Tuchel gagne au talent et à l’état d’esprit : preuve en est la fin du blocage psychologique des huitièmes de finale de LDC, avec une situation mal embarquée renversée contre Dortmund.

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12 août 2020 : Atalanta-PSG (1-2)

« Passez la balle à Neymar » : si les détracteurs de Tuchel peuvent s’amuser d’un plan de jeu allant au plus simple, l’entraîneur paraît l’assumer lors de ce quart de finale contre l’Atalanta. Placé au coeur du jeu, à la fois meneur et dynamiteur, et auteur d’une performance exceptionnelle, Neymar est à la fois héros… et quasi-bourreau du PSG, du fait de plusieurs occasions ratées. Il faudra un petit miracle et un but de Choupo-Moting dans les arrêts de jeu pour voir les Franciliens continuer leur route.

Si Paris ne gagne pas de titre sur ce match, il s’agit tout de même d’un moment-clé sur la voie de sa meilleure saison historique sur le plan comptable : tous les titres nationaux remportés, et une finale de Ligue des champions. Auréolé d’une seule coupe d’Allemagne avant son arrivée à Paris, Tuchel fait le plein.


1er octobre 2020 : clash avec Leonardo

« Je suis inquiet. Avec une saison comme ça, l’équipe nationale, le coronavirus, sans préparation et avec un programme comme ça, j’ai peur qu’on paie le prix en octobre, novembre, décembre, janvier ». Sur le fond, la suite a donné raison à Thomas Tuchel, ses ouailles se montrant en grosse difficulté physique ces derniers mois. Mais la forme détonne. Recadré par Leonardo pour avoir constaté que l’effectif n’a pas « la même qualité, ni les mêmes joueurs » que la saison précédente, Tuchel vit alors un énième conflit avec son directeur sportif.

C’était déjà l’une des raisons de son départ de Dortmund. Au PSG, il avait eu la peau d’Antero Henrique – Leonardo a eu la sienne à son tour. Recrues décevantes et/ou surpayées et profils de joueurs redondants, Tuchel aura été à la fois un des instigateurs et la victime de la construction d’un effectif assez bancal. Avec lequel il aura toutefois largement rempli les objectifs. À son successeur de faire aussi bien, voire mieux.