Thomas Meunier (LOSC) : « On en a mis trois, on aurait pu en mettre six » | OneFootball

Aux anges après la victoire méritée face à Sturm Graz (3-2), Thomas Meunier regrettait que les Dogues n’aient pas davantage enfoncé le clou et soigné leur différence de buts, qui pourrait compter alors que le LOSC met plus que jamais le cap vers le top 8.

Thomas, ce fut un match plein de rebondissements…

« Ça nous tient éveillé (sourire). On aurait dû plier ce match bien plus tôt. On prend le 2-1 à la 47e minute (45+2′), puis on est cueillis à froid en début de deuxième période (47′). Là, on commence à douter. On a vu ces dernières semaines qu’on avait l’habitude de craquer dans les dernières minutes, que ce soit en première ou en deuxième période. On essaye de rectifier le tir, cela ne doit pas arriver. Ce 2-1, c’est une faute professionnelle, même si le but est assez chanceux avec des déviations ou autres. Pour le reste, on a repris le match à notre compte en deuxième mi-temps après une première qui était excellente. On en a mis trois aujourd’hui, on aurait pu en mettre six. Je suis super satisfait de la victoire. C’était un match où on s’est fait un peu peur, mais avec 13 points et deux matches restants, je suis très satisfait.

Maintenant que les barrages sont assurés, le top 8 devient-il un objectif ?

Au point où on en est, pourquoi pas. C’est un peu miraculeux ce qu’il se passe. Au moment du tirage, je ne pense pas qu’énormément nous auraient donné trois points à l’heure actuelle. Finalement, on est là avec 13 points, une défaite, un match nul et que des victoires pour le reste. On agit de manière très professionnelle avec un groupe qui, sur le papier, n’est peut-être pas aussi ronflant que le PSG, par exemple, mais avec énormément de qualités, beaucoup de jeunes joueurs qui veulent se montrer. Comme souvent, le banc fait la différence. On a énormément de chance d’avoir un groupe aussi qualitatif et aussi soudé. La mentalité est très bonne, on le voit chaque semaine.

Au vu de la première mi-temps, n’y a-t-il pas un léger regret de ne pas avoir soigné votre différence de buts ?

Ça aurait été sympa, effectivement, puisque ça peut compter à la fin. Mais tout ce qui compte, c’est les trois points. Au point où on en est, on ne va pas s’arrêter sur des détails. Le but, c’est vraiment d’accumuler pour suivre le rythme d’équipes comme Dortmund, Liverpool et même Brest, qui fait aussi un parcours incroyable. On se doit de jouer sans regrets, sans peur et sans crainte. On a la chance de jouer une compétition que tous les footballeurs rêvent de jouer. On y est, on prend des points et énormément de plaisir, comme le public je suppose.

Marseille arrive samedi pour terminer l’année en beauté en Ligue 1. Ce serait incroyable d’aller chercher quelque chose là-bas…

Le but, c’est toujours de gagner les matches. À Marseille, au Vélodrome, ça va être super, je me réjouis d’y être. On le voit, tout le monde perd des points contre tout le monde. Si on prend les trois points à Marseille et, pourquoi pas, qu’on se qualifie en Coupe de France après, on pourra dire que cette première partie de saison aura été très qualitative et positive. Dans l’équipe, personne ne doute qu’on peut encore faire de très belles choses. »

Propos recueillis par Enzo PAILOT

Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport