Thierry Laurey (Paris FC) : « Valenciennes a fait un bon match » | OneFootball

Frustré de ne prendre qu’un point dans le course à la montée, Thierry Laurey reconnaissait être tombé sur une équipe de Valenciennes conquérante (1-1). L’entraîneur parisien poussait également un petit coup de gueule contre l’arbitrage, trop sévère selon lui.

Vous êtes tombés sur une équipe solide face à vous…

Valenciennes a fait un bon match, ils ont cherché à nous empêcher de jouer. Ils y sont parvenus plutôt pas trop mal. Quand au bout de deux minutes t’as déjà pris un but casquette déjà… Je n’oublie pas qu’ils ont beaucoup frappé au but, ils ont eu beaucoup de possibilités.

Vous vous attendiez à être autant bousculé dès le début de match ?

Oui bien sûr. Quand tu joues ta peau, ça te donne quelque chose en plus. Déjà au match aller, il faut être honnête. On avait fait un très bon début de match c’est sûr, avec trois buts en vingt minutes, mais sur la deuxième mi-temps on avait été bousculés. Ils sont revenus à 3-1, et heureusement que l’on met un quatrième but dans la foulée. On avait eu pas mal de difficultés sur la deuxième période. J’ai vu leur match contre Ajaccio, c’était très cohérent. Il n’y a pas eu pléthore d’occasions mais c’était bien organisé. Un point par ci, un point par là, tu peux t’en sortir. Forcément les garçons donnent le meilleur d’eux-mêmes. On s’est presque noyé tout seul en première période.

On vous a vu discuter avec l’arbitre en fin de rencontre, vous étiez furieux contre ses décisions ?

Quand je vois aujourd’hui qu’on a pris quatre cartons. Mahamé (Siby) il prend un carton il n’y a absolument rien. Max (Maxime Bernauer) il prend une semelle, carton et coup-franc contre nous. Je ne sais pas, je ne vais pas faire trois caisses sur l’arbitrage, mais je n’aime pas prendre des cartons. C’est trop facile de distribuer des cartons comme ça trop facilement. Et Valenciennes n’a eu qu’un carton à la 90+7′, c’est assez hallucinant. Quand tu vois ça, tu as l’impression qu’on était les bouchers et qu’eux étaient les pauvres petits moutons gentils. Je suis désolé, les Valenciennois ont pratiqué un jeu engagé comme le nôtre. C’est assez surprenant.

Propos recueillis par Arthur LASSERON