Super Ligue : Laporta sort la boîte à gifles, le PSG prend cher… | OneFootball

Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, n’est pas du content que le projet de Super Ligue ait fait pschitt jusqu’à nouvel ordre.

Lors d’un entretien avec les socios barcelonais, Laporta a déclaré que ce dernier est « toujours vivant ». Ensuite, l’homme d’affaires a taclé les décideurs de l’UEFA. A ses yeux, les menaces de l’instance européenne étaient « belliqueuses et démagogiques ». Rappelons que l’UEFA ne voulait pas que la Super Ligue voit le jour. Cette dernière aurait fait de l’ombre à la Ligue des Champions et aux championnats nationaux.

« Nous, qui défendons les intérêts du Barça, avons vu nos espoirs anéantis par certains fonctionnaires. L’UEFA n’a pas voulu accepter le dialogue et nous ne le comprenons pas, mais nous avons continué à essayer. Nous avons plus de 122 ans d’histoire et nos sentiments doivent être respectés. » Au passage, Joan Laporta a assuré que lui et les autres dirigeants du FC Barcelone ne paieront « pas de pénalités » si « la justice » leur « donne raison » dans le futur.

Laporta pointe du doigt le PSG

Joan Laporta a la conviction profonde que bon nombre d’écuries vont regretter le fait d’avoir repoussé ou quitté le projet de Super Ligue. Il a mis en avant « la stabilité financière » et le fait de mettre en place une compétition « plus attractives ». Le président du Barça a cité la… France comme exemple avant d’allumer le PSG. « Les audiences télévisées sont en baisse et, en France, elles ont diminué de moitié. Quelle coïncidence qu’un club étatique, que vous connaissez investisse plus que jamais et offre le double à un joueur que nous voulons (Wijnaldum). »

« Ce que font ces clubs étatiques dénature la compétition », a-t-il lâché. Pour Laporta, il fallait instaurer la Super Ligue pour apporter un nouveau dynamisme au football. « Nous faisons cela pour que toute la pyramide du football en profite. Les petits clubs sont plus dépendants des droits TV, les grands clubs ont une ligne d’activité plus diversifiée. Nous voulons la durabilité financière des clubs et nous voulons la compétition la plus attrayante au monde, et ce sera en Europe. » Affaire à suivre…

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