Stéphane Pauwels : « Il ne faut pas jouer le riche quand on n’a pas le sou »

Girondins4Ever

·26 juin 2022

Stéphane Pauwels : « Il ne faut pas jouer le riche quand on n’a pas le sou »

Sur ses réseaux sociaux, Stéphane Pauwels a eu des mots très durs envers Gérard Lopez, en réagissant à sa déclaration dans L’Equipe « Moi, j’ai sauvé le club, et je remets de nouveau de l’argent ». Il faut dire que le journaliste Stéphane Pauwels est un supporter de toujours du club de l’Excel Mouscron, dans lequel il a même essayé de s’investir, et il est forcément touché par la rétrogradation administrative du club belge au niveau amateur.

« Après une journée de drôleries et de mascarades voilà le dernier des comiques… Le foot, cela peut rendre fou : le pouvoir et l’argent et les petits arrangements entre amis et comment vouloir exister à tout prix. Sans foi ni loi, avec l’unique but de vouloir gagner ses gains et se foutre de l’institution pour avoir le moindre petit pouvoir pour remplir ses poches et exister mais dans le foot, seul le terrain compte et les imposteurs sont toujours rattrapés… Parfois il est trop tard. Il ne faut pas jouer le riche quand on n’a pas le sou (réplique de Jacques Brel) et pouvoir rester à sa place sans se prendre pour un autre avec l’humilité de connaître sa place ou son rang… ».

Dans RMC, Stéphane Pauwels avait réagi à la rétrogradation en D4 de Mouscron. « Quand on a repris le dossier, il fallait 8 millions d’euros, pas beaucoup pour un grand club anglais mais c’est beaucoup quand on demande ça en 10 jours… Lopez a menti et ils ont laissé pourrir la situation, on n’arrivait pas à le joindre… Les dirigeants de Mouscron refusaient de donner les chiffres du club, à croire qu’ils voulaient la faillite… ».

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Sur RMC également il y a quelques jours, Gérard Lopez a lui donné son point de vue concernant ce qu’il s’est passé avec le club belge.

« Mouscron est un club qui a déjà été en faillite il n’y a pas très longtemps, qui était à nouveau en faillite quand il a commencé les discussions avec nous. Mouscron, en fait, servait de plateforme pour la deuxième équipe de Lille, avec des charges sociales et des charges patronales pour les joueurs qui étaient bien inférieures à ce que payait Lille, pour jouer en première division en Belgique. A partir du moment où je suis parti de Lille, et que Mouscron s’est retrouvé tout seul… Ce n’était pas mon club, c’était le club B de Lille. Ils le savent, et ça a été présenté comme ça. Ecoutez bien comment la chose a été tournée… On m’a demandé au niveau de Mouscron d’aider un petit peu pendant deux-trois mois de trouver un repreneur. J’ai aidé à ça à la place du LOSC, puisque le LOSC n’a plus payé ses factures. J’ai aidé deux-trois-quatre-cinq mois… On est arrivés à la fin de la saison, et ce n’est pas mon obligation personne de me substituer à ceux qui ne payent pas leurs factures. Je n’ai pas de problème à dire qu’Olivier Létang est responsable de ne pas avoir payé cette facture, bien sûr ».