Stefan Dzodic, la preuve d’une mauvaise gestion d’un club | OneFootball

Il serait bien trop simple à l’issue de cette rencontre face au Stade de Reims, de tomber sur Stefan Dzodic, impliqué sur les trois buts encaissés. Loin de son adversaire ou mal aligné avec ses partenaires, le jeune Pailladin, non-titulaire d’un contrat professionnel, milieu de terrain de formation, repositionné défenseur central pour la deuxième occasion, n’aura malheureusement pas marqué des points ce dimanche. Loin de là.

Crédits Iconsport

Pour autant, il est avant tout le symbole catastrophique d’une gestion calamiteuse d’un effectif. L’été commençait que le MHSC était fixé, seulement trois centraux étaient aptes à débuter la nouvelle saison. Christopher Jullien, gravement blessé en fin d’exercice à Lens, impactait dès le départ le secteur défensif. À partir de là, s’imposait la nécessité de doubler les postes. Fort d’une volonté de miser sur la jeunesse, Craig Mamilo était promulgué en équipe première après une petite saison en U19. Disparu aujourd’hui ou presque des radars, alors que les absences se multiplient match après match (il est resté sur le banc à Delaune quand Sacko a été repositionné axe droit en fin de match), c’est ce pauvre Stefan Dzodic qui fait office de pansement et cela pourrait durer. Sans renfort, même d’un joueur libre, le Montpellier Hérault paye aujourd’hui le prix fort de sa stratégie.

Pour rappel, si le moindre recrutement était inenvisageable, Téo Allix, deux ans de suite capitaine de l’équipe réserve et habitué des confrontations « adultes », s’est engagé en professionnel du côté du Servette Genève en Suisse. Comme si lui offrir un contrat, ne serait-ce que d’une saison, aurait pu condamner la situation financière de notre club, déjà bien inquiétante. Ou quand Birama Touré était préféré à Benjamin Stambouli, champion de France avec la Paillade et surtout bien plus polyvalent que le Malien.

Les mauvais choix se succèdent et le Montpellier Hérault continue de couler. Seulement sept journées se sont écoulées et laissent ainsi le sentiment que tout peut encore être sauvé.