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·24 février 2023

Stade rennais - Shakhtar Donetsk : Des lendemains qui déchantent

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Éliminé de la Ligue Europa hier soir, le Stade rennais n'a plus que le championnat à jouer pour les trois prochains moi d'une année 2023 pour le moment cauchemardesque. « Le (...)

« Le lendemain on a toujours l’impression d’avoir pris un 33 tonnes de pleine face. » disait Bruno Genesio le 14 janvier dernier. Rennes s’était incliné face à Clermont et s’apprêtait à recevoir et (à battre) le PSG. Ce matin, la sensation est similaire, alors même que le Stade rennais, éliminé en Ligue Europa cette saison, ne s’est pas fait rouler dessus. La déception est immense, la frustration maximale. Comment la qualification a t-elle pu échapper aux Rennais hier soir, face au Shakhtar Donetsk ?


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La réponse se trouve peut-être d’abord dans le match aller, le seul perdu par les Bretons cette saison dans la compétition. À Varsovie dans une formation expérimentale, Rennes avait totalement déjoué, et livré une prestation loin de ses standards, même en prenant en compte la longue liste des absents. Elle se trouve pour Bruno Genesio un peu plus loin. « Je ne repense pas forcément au match de ce soir mais au match de Fener. C’est pour moi peut-être là qu’on peut avoir le plus de regrets car on aurait dû être en huitièmes de finale sans jouer ce barrage si on avait eu un peu plus de maitrise, de maturité. »

La première place du groupe, un acte manqué donc, comme ces trop nombreuses tentatives non concluantes hier au Roazhon Park pour des Rennais qui auraient dû fait le break bien plus tôt (23 tirs, 9 cadrés), et se mettre à l’abri bien avant le but contre son camp de Jeanuël Belocian, qu’il est hors de question d’accabler au vu de sa bonne prestation avant cet acte malheureux, et du contexte qui est le sien, celui d’un joueur de 18 ans jouant son 6e match professionnel.

Triste bilan, et maintenant ?

Éliminé en seizièmes de finale de Coupe de France par Marseille, Rennes prend également la porte au même stade de la compétition face au Shakhtar Donetsk. « Le bilan est à l’image de l’équipe. On a fait plein de bonnes choses dans cette compétition, mais que pour exister dans une compétition européenne, il faut aussi un peu d’expérience. » tranchait hier Genesio. « Malheureusement on a eu beaucoup de pépins récemment, et on ne peut pas non plus envisager d’avoir des ambitions européennes très très élevées avec des très jeunes joueurs en apprentissage, qui sont très bons, et qui ont rendu fier ce soir avec le visage qu’ils ont montré. »

Si le onze aligné était effectivement jeune hier soir, la moyenne d’âge était la même du côté de celui du Shakhtar (24 ans). Après les changements en fin de match, cette moyenne d’âge était même légèrement à l’avantage des Rennais. Côté expérience européenne, même constat. La moyenne des matchs de coupe d’Europe était de 25,8 matchs pour le onze ukrainien contre 23 pour le onze rennais, mais de 20,8 (Shakhtar) contre 21,9 matchs (Rennes) si l’on prend en compte les joueurs entrés en cours de rencontre.

La moyenne d’âge des tireurs de penaltys des deux équipes était également la même (21,5 ans), pour une séance qui restera tristement gravée au fer rouge elle aussi, pour les supporters rennais, huit mois après un but libérateur de Serhou Guirassy à Lille qui faisait espérer des lendemains qui chantent pour le club breton.

Ce matin, ils déchantent, et sévèrement au regard d’une soirée au scénario dont seul le Stade rennais a le secret. Avec un but annulé pour le Shakhtar grâce à la VAR, et des faits de jeu globalement favorables aux Rouge et Noir, on a longtemps cru que c’était la soirée de Rennes hier soir. En l’espace d’une demi-heure, le rêve a viré au cauchemar pour un SRFC qui se réveille avec la tête bien lourde ce vendredi. Pour s’en remettre de celle-ci, il faudra se lever tôt.

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