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·19 février 2025
Stade rennais - Reims / Beye : « Continuer dans une dynamique positive sans considérer que Lille est un arrêt »
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·19 février 2025
Avant la réception de Reims, Habib Beye est passé en conférence de presse. Mandanda titulaire : Je le trouve très serein, ce qui me fait plaisir. Quand j'étais à Marseille (…)
Avant la réception de Reims, Habib Beye est passé en conférence de presse.
Mandanda titulaire : Je le trouve très serein, ce qui me fait plaisir. Quand j’étais à Marseille on avait fait une préparation ensemble, ça me fait un peu bizarre d’être son coach mais la vie veut ça. Aujourd’hui il prend énormément de plaisir à l’entrainement, et c’est important pour moi. Je lui ai demandé. Ça rentre dans cette logique de compétition et c’est très bien d’avoir des gardiens de très haut niveau. Au Stade rennais on en a avec Brice, Steve, mais aussi Gauthier, Geoffrey, Dogan.
Défense à trois ou à deux : Ce sont des options qu’on met en place à l’entrainement pour ne pas être surpris lorsqu’on a à le faire en match. On a tous les profils pour évoluer à quatre, et à trois. Les absents nous amènent à une réflexion de complémentarité, mais on ne s’interdit rien dans ce qu’on va faire sur le système, car je trouve que quand on est passé dans ce système (à 4) on est restés équilibrés. Ça amène d’autres forces sur l’aspect numérique dans d’autres zones du terrain. Ces absents créent une émulation dans le groupe et c’est positif. On aimerait ne pas les subir mais quand elles arrivent, on ne part pas dans la peur. On a un groupe qui me semble sain.
Deux coachs de nationalité sportive africaine : Je ne veux pas rentrer dans une forme de cliché. Je dis toujours que si on est bons dans ce qu’on fait, on en inspirera peut-être d’autres. Par moment, il y a peut-être ce cliché mais il y a aussi peut-être des freins à cette volonté d’aller jusqu’au bout du process. A partir du moment où vous avez la volonté d’aller au plus haut niveau et que vous vous construisez pour ça, ça ne doit pas être une logique de sélection. En tout cas j’espère que ça ne l’est pas. Mais je ne veux pas rentrer sans ce cliché là. C’est toujours une très bonne chose.
Reims et Montpellier, des matchs du championnat de Rennes : Je n’ai pas la même interprétation, je ne vois pas un mini championnat. Je vois un championnat à 18 équipes et il faut être performant. L’humeur est liée à nos résultats. Rejouer très vite est une bonne chose. C’est un autre match à gagner où il faudra être bon, sans forcément visualiser le fait que Reims est dans une situation au classement proche de la notre. Je veux une équipe conquérante, qui montre de la personnalité comme on a pu le faire contre Lille avec le fait qu’ils nous aient dominé. On essayera d’être protagonistes, mettre l’intensité dans le jeu qu’on doit mettre. Ce serait une bonne chose de continuer dans une dynamique positive sans considérer que Lille est un arrêt. On est très confiants sur l’approche qu’aura l’équipe sur le match de vendredi.
Reims : Dans toutes les dynamiques il y a une fin. On doit considérer que c’est une équipe très performante tout en sachant la situation qu’ils ont en ce moment. On a joué Lille qui sortait de deux mauvais résultats et pourtant s’est mis en mode Ligue des Champions et nous a respecté. Je pense que Lille a fait l’un de ses meilleurs matchs de la saison, et j’en ai parlé avec leur staff. Reims va venir avec l’ambition de faire un résultat ici. A nous de faire en sorte d’être supérieur dans tous les domaines de jeu, et de considérer qu’il est très important pour nous de continuer dans cette dynamique positive. Ils ont des joueurs très vifs, très mobiles, capables de faire la différence sur des situations offensives. Ils ont un volume athlétique très bon, très performants sur centres. Il faudra qu’on soit en capacité de gérer tous ces aspects du jeu.
Lille : Quand je regarde le match en live, j’ai aussi ce sentiment de marge importante. Pour être très honnête, je le revois plusieurs fois, et il y a un scénario où Brice est décisif plusieurs fois mais on concède à 10, puis à 9. Quand on revoit le scénario, je ne trouve pas que la marge soit si importante. Elle est avérée, ils ont supérieurs. Mais quand je revois le match, je ne suis pas si impacté. Ça ne fait que 15 jours qu’on travaille ensemble. Je suis dans une logique de me dire que cette équipe progresse vite. Forcément, après une défaite, l’équipe a été affectée, elle l’a été 24h et on est tout de suite repartis au travail. La semaine a été très bonne, j’ai été très étonné de cette semaine de travail.
Fofana : Je vous trouve dur sur son entrée « neutre » (face à Lille). Ce n’est pas facile de rentrer dans un match comme ça. J’ai toute confiance en Seko, il est monté en puissance cette semaine aussi, sur l’aspect athlétique aussi, en terme de confiance, pour faire partie de ce groupe et amener toutes ses qualités. Je lui ai parlé en lui disant que je savais le joueur qu’il était et qu’il fallait qu’il soit totalement libre et en confiance pour s’exprimer lorsqu’il en aura l’opportunité. Je ne questionne pas du tout son niveau. Il continuera de montrer ses qualités. Tactiquement ? On travaille sur cette volonté de pouvoir de temps en temps sortir du cadre tactique car ce sont des joueurs qui doivent avoir ce domaine d’expression, mais aussi d’avoir l’équilibre défensif. Contre Lille, c’est peut-être là où on a été défaillant, le système doit nous permettre d’avoir cette égalité numérique au milieu, par la position. Sur des replacements défensifs où Mousa Al-Tamari devait revenir pour densifier le milieu. On travaille ça depuis 15 jours et l’assimilation prend du temps. On a axé la vidéo sur ça. Je voulais que les joueurs comprennent que ce n’est pas une question de système mais d’animation. (…) Je trouve que le niveau d’assimilation et le travail au bout de 15 jours, c’est pour moi très satisfaisant. Si on maintient ça, je suis certain que l’équipe continuera à progresser car je sais de quoi elle est capable.
Gomez absent du groupe contre Lille : Je compte sur tous mes joueurs mais je ne peux en mettre que 20 le jour du match. Je dois faire des choix. Je recherche le groupe plus homogène et performant. Andres est une joueur de grande qualité mais qui doit aussi être en capacité de comprendre le système dans lequel on veut jouer. (…) Personne n’est éliminé de la course au groupe, au onze de départ. C’est le discours que je tiens à mes joueurs : dès le lundi, vous avez l’opportunité durant 1h30 de me montrer que vous êtes aptes à commencer, à être dans le groupe. Ensuite je prends la décision sur le choix final.
Même attaque pour développer des automatismes : Il y a les automatismes par l’entrainement et par le match. Il ne faut pas qu’à chaque fois on voit une mauvaise chose on change, et donc on change tous les week-end. Ça ne serait pas être honnête avec les joueurs à qui on donne ces éléments de connexion. Surtout dans notre système, on a une proximité entre les joueurs qui demandent une connexion. Mais la réalité c’est que vous êtes jugés dans la performance sur la continuité, et on a des armes. Je prends l’exemple du jeune Kader Meité, c’est un joueur qui a l’entrainement, je peux vous le garantir, il pousse, et il pousse fort. Il n’est pas loin aujourd’hui de dire à tout le monde « il va falloir compter avec moi ». C’est une bonne chose pour un coach, c’est ce que j’attends de mes garçons, qu’il me fassent tous les jours me poser des questions. Ce sera toujours une logique de performance, d’efficacité sur ces postes là.
Blas suspendu, un autre joueur de son profil : Djaoui Cissé ? Aujourd’hui il a une telle expression là où il est, au quotidien il nous montre sa progression. Le match de Lille le fait grandir. Je ne cherche pas à avoir le même profil que Ludo. Il a ses qualités. On n’a pas le même profil. Mais on a d’autres profils qui nous amènent à évoluer différemment, avoir plus de profondeur. Vous jouez avec ces affinités là. On a vu Kazeem Olaigbe qui a un profil différent. Ayanda Sishuba n’avait pas beaucoup joué, on est en train de le remettre dans une logique athlétique, mais il a énormément de qualités. Il peut être dans un registre un peu plus large, un peu plus intérieur aussi.
Brassier : Je suis très content de Lilian, dans son état d’esprit. C’est un leader dans le groupe. Il représente aussi l’identité du Stade rennais. Je l’aurais pris partout où je serais allé. Il a eu un moment difficile à Marseille, mais dans l’analysé qu’on doit avoir d’un joueur, on doit comprendre qu’il y a des contextes parfois défavorables. Ses qualités ne s’étaient pas envolées en quelques mois. La seule chose qu’on lui a donné ici c’est de la confiance, et lui dire qu’ici il serait dans un cadre de sécurité pour exprimer ses qualités. Il n’a pas eu besoin que je sois derrière lui tous les jours. Il est arrivé avec le sourire, son énergie, sa passion. (…) J’aime son leadership à l’intérieur du groupe. Il est performant et je suis très content pour lui.