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·4 octobre 2022

Stade rennais - Nantes : le SRFC justifie sa politique tarifaire

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En marge d'un vent de critiques à l'encontre de sa politique tarifaire, le Stade rennais a apporté quelques précisions sur celle-ci, qu'il défend. Les critiques n'ont pas tardé à (...)

Les critiques n’ont pas tardé à fuser dès l’ouverture de la billetterie le 27 septembre dernier. Avec un prix en tarif classique au plus bas à 43€ annoncé sur son site, le Stade rennais s’est attiré les foudres de bon nombre de supporters, notamment sur les réseaux sociaux où la gronde est toujours forte, et présente depuis plusieurs semaines concernant d’autres rencontres.


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Ce mardi, le Stade rennais, par la voix de plusieurs de ses directeurs, a tenu à apporter des précisions pour justifier une politique tarifaire assumée. Ainsi selon le club, les tarifs établis pour ce derby Rennes - Nantes sont les mêmes qu’en 2019-2020. Là où le panier moyen (par supporter) était établi à 47€ en 2020, il est actuellement de 49€, avec une baisse potentielle à venir compte tenu de l’ouverture de la billetterie du parcage visiteurs officialisée mardi soir.

Si ce panier reste objectivement haut, malgré quelques centaines de places mises en vente à 18€ mais prises d’assaut dès l’ouverture de la billetterie, celui du début de saison était lui inférieur à la moyenne, se défend le club. Avant le match de dimanche, le panier moyen du Stade rennais en championnat oscillait à 18,3€ là où la moyenne serait de 25€ selon des chiffres communiqués par la LFP au SRFC, selon le club. Un début de saison à petit prix donc, avant un Rennes-Nantes qui fait du bruit.

La stratégie est claire depuis plusieurs mois désormais, et donne priorité aux abonnés du Stade rennais, au nombre de 16 000 environ cette saison, pour un stade de 29 193 places. Là aussi, le club avance un argument : la politique tarifaire concernant les abonnés est nettement plus basse que la moyenne en Ligue 1.

Plus généralement, le Stade rennais se défend de compter sur ses recettes guichets qui représenteraient une petite part (10-15%) du budget global du club (oscillant entre 65 et 85M€ selon les années), reposant majoritairement sur des droits TV en baisse depuis 7 ans, et sur les revenus commerciaux (VIP, séminaires, partenariats… etc). Récemment, le Stade rennais a fait le choix de la sécurité lors de la réception de Fenerbahçe, et accuse une perte de l’ordre de 350 000 à 400 000 €.

Autre point soulevé pour poser le contexte, le fair-play financier imposé à tous les clubs et ses nouvelles règles établies cet été. Si les clubs étaient déjà tenus de dépenser seulement les revenus générés, ils doivent désormais composer avec le « squad limit ratio », entendez que la masse salariale doit représenter maximum 70% des revenus générés. L’équipe ayant été améliorée au fil des années et des performances, la masse salariale également, obligeant le club à générer encore plus de revenus.

Un derby plein

Enfin, il est un constat attendu, le derby entre Rennes et Nantes devrait afficher complet ou presque, 27 500 spectateurs étant attendus dans une rencontre réglementée : le parcage visiteurs n’était toujours pas disponible à la vente jusqu’à mardi soir. Le club a depuis eu le feu vert de la LFP (près de 600 places mises en vente au tarif classique de 43€), mais devrait tout de même également aménager des « zones tampon » en cas de présence de supporters nantais, pourtant interdits de déplacement sur ce match.

Jeudi, l’affluence sera moindre pour la réception du Dynamo Kiev, avec déjà 23 000 places vendues, et 24 000 attendues au total (avec un parcage attendu vide). Tout comme Tottenham (21 000 places vendues environ) la saison dernière, les matchs de coupe d’Europe en semaine génèrent selon le club moins d’engouement et touche un public différent de celui du week-end, le Stade rennais payant également le manque de succès d’un pack Europe lui aussi critiqué pour ses tarifs, vendu avant le tirage.

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