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·28 octobre 2024

Stade rennais - Le Havre : Une cassure réelle avec le public rennais

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Vendredi, la victoire du Stade rennais face au Havre (1-0) a surtout été marquée par des sifflets accompagnant les joueurs, qui se sont vus refuser le clapping, une première (…)

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Vendredi, la victoire du Stade rennais face au Havre (1-0) a surtout été marquée par des sifflets accompagnant les joueurs, qui se sont vus refuser le clapping, une première symbolisant la cassure avec le public.


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Voici donc 10 ans que le Stade rennais fête ses victoires au Roazhon Park par un clapping, depuis l’initiative prise par Paul-Georges Ntep devant la Mordelles bas pour célébrer un succès face à Lille. Durant 10 ans, les succès rennais validés à domicile ont donc toujours été fêtés par des clapping devant cette même tribune, celle du RCK. Mais vendredi, pour la première fois ce rendez-vous habituel n’a pas été honoré.

Il est presque 23h et le Stade rennais vient de prendre les trois points face au Havre au terme d’une rencontre éprouvante. Le contenu était loin de celui espéré et le nouveau système mis en place n’a guère convaincu. Sur un éclair d’Andres Gomez, Rennes s’est imposé mais sans la manière, et le public n’a pas manqué de le souligner.

Des sifflets dès la mi-temps

Le ton était donné avant le coup d’envoi, lorsqu’une banderole était déployée à l’attention des joueurs : "Honorer cette ville est votre devoir". À la pause déjà, alors que Rennes rentrait bredouille au vestiaire après une première mi-temps très pauvre, le Roazhon Park sifflait copieusement ses joueurs. Le but de Gomez arrivait finalement à la 53e minute et redonnait un élan positif autour de l’équipe, vite balayé par les doutes d’un groupe qui semble toujours en grand manque de confiance.

Quelques sifflets revenaient en fin de match lorsque le SRFC reculait et se découvrait, puis au coup de sifflet final lorsque la victoire était définitivement entérinée. C’est dans ce climat bien étrange que les joueurs entamaient tout de même un tour d’honneur, arrivant enfin devant la Mordelles. Quelques joueurs, Lorenz Assignon notamment, demandent alors le clapping comme le veut la tradition. Refusé par des supporters désireux d’envoyer un message.

Une cassure plus qu’une fracture

À Brest déjà, le parcage avait appelé à la démission de Julien Stéphan après le nul concédé (1-1) au terme d’un match très décevant dans son ensemble par les Rennais. Face à Monaco, la frustration avait également été visible suite à un échange entre des supporters et Steve Mandanda après la défaite. Ce non-clapping est donc un nouvel épisode marquant de ce qu’il se joue actuellement entre le groupe du SRFC et ses supporters.

Il symbolise la cassure existante entre une équipe loin d’être au niveau attendu pour décrocher l’Europe, et proposant un football loin de celui attendu par un public ayant pris en grippe l’entraineur sur les réseaux sociaux depuis de nombreuses semaines déjà. Cette cassure se matérialise désormais au stade avec ce choix significatif de ne pas fêter une victoire, les trois points ne suffisant pas.

« On n’a peut-être pas répondu à toutes les attentes du public. Il faudra que ça nous motive davantage pour y répondre encore mieux », évacuait Julien Stéphan vendredi, suivi par Alidu Seidu et Christopher Wooh. « On sait que c’est un public exigeant, ils ont beaucoup d’attentes, c’est normal ». Il probablement trop tôt pour parler de fracture avec son public, mais la fin de ce bloc de quatre matchs en dira un peu plus sur le sujet. Avant la prochaine trêve, Rennes ira à Auxerre avant de retrouver son Roazhon Park face à Toulouse. Deux nouvelles occasions de reconquérir son public.

  • marchandor 28 octobre à 07h30 Responsabilité totale de l’entraîneur dans ses compos, positionnement des joueurs , ses choix de défense a trois, sont entêtement à titulariser Gouiri et Kali , entre autre . Il est temps de le remplacer,il a eu sa chance ,il ne respecte pas les supporters et s’entête dans ses choix, dehors J.S
  • Marcel Loncle 28 octobre à 08h11 Excellent papier de Thomas. Énorme gâchis d’un club qui avait tout pour se hisser enfin au sommet, après 25 ans de rodage, et qui risque de ne pas tarder à redevenir la risée de la France du football. Qui est responsable de ce triste scénario ? Pour la première fois l’actionnaire (et plus seulement ses relais locaux) semble mis en cause. On comprend dès lors la déception d’un public chaleureux, respectueux et patient qui s’était mis à rêver et voit le ciel lui tomber sur la tête, sans comprendre.
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