Stade Rennais Online
·26 octobre 2024
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Auteur d'un match plutôt poussif, le Colombien a inscrit son premier but permettant à son équipe de souffler après une mauvaise série. Cela faisait un peu plus d'un mois que (…)
Auteur d’un match plutôt poussif, le Colombien a inscrit son premier but permettant à son équipe de souffler après une mauvaise série.
Cela faisait un peu plus d’un mois que le Stade rennais n’avait pas remporté une rencontre, depuis le 15 septembre face à Montpellier (3-0). C’est encore au Roazhon Park que le SRFC a pris les trois points, cette fois sans la manière face au Havre hier soir (1-0). Le seul but de la soirée est venu d’un éclair d’Andres Gomez, recrue offensive peu utilisée en raison d’une blessure en ce début de saison.
« Je suis arrivé avec une périostite, je reviens peu à peu, au fil des rencontres, là c’est beaucoup mieux », confiait après la rencontre le Colombien, titularisé pour la première fois par Julien Stéphan. « Je suis content qu’Andres ait pu marquer son premier but, c’est important pour lui, pour continuer son intégration ». Sur un centre repoussé, Gomez armait du pied gauche pour enrouler son ballon et lober Arthur Desmas, un petit bonbon qui sauve quelque peu une prestation plutôt poussive.
À l’image de ses 26 minutes contre Reims, puis ses deux quarts d’heure contre Monaco et Brest, Gomez découvre « un championnat très difficile ». Mais le principal intéressé l’assure « Je m’y attendais et j’avais l’espoir de faire les choses de la meilleure manière possible ». Ce but l’aidera assurément à prendre confiance, à l’image de son équipe, et il en faudra pour provoquer un peu plus.
Aligné sur l’aile droite quand Jota était à gauche (et livrait lui aussi un match en-dessous des attentes), Gomez n’a en première période presque jamais seulement tenté de déborder, face à un bloc havrais bien en place il est vrai. Deux dribbles tentés seulement pour un réussi, 28 ballons touchés quant Jota sur la même durée en a touché presque le double. Sa complémentarité avec Lorenz Assignon est loin d’avoir sauté aux yeux, tout comme avec les autres offensifs l’ayant entouré, eux aussi dans le dur. Défensivement, il a perdu plus de la moitié de ses duels, mais perdu peu de ballons.
Le p’tit Gomez n’a donc pas flambé à l’image de son équipe, et de son secteur de jeu particulièrement peu inspiré. Mais il suffit d’un but pour valider une bonne première, et les trois points permettant à son équipe de ne pas sombrer dans une dynamique bien plus négative. Un grand ouf de soulagement.