Stade rennais - Bordeaux / Genesio : « On doit casser cette spirale négative » | OneFootball

Icon: Stade Rennais Online

Stade Rennais Online

·14 janvier 2022

Stade rennais - Bordeaux / Genesio : « On doit casser cette spirale négative »

Image de l'article :Stade rennais - Bordeaux / Genesio : « On doit casser cette spirale négative »

Avant la réception de Bordeaux pour la 21e journée de Ligue 1, Bruno Genesio s'est présenté en conférence de presse. Groupe : Tout va bien, à part Flavien Tait qui a une douleur aux (...)

Groupe : Tout va bien, à part Flavien Tait qui a une douleur aux adducteurs qui ne lui permettra pas d’être dans le groupe. Il a passé des examens ce matin, j’attends le retour du médecin pour savoir exactement la nature et la durée de son indisponibilité. Jérémy Gélin est toujours en reprise. Pour le reste tout va bien, Romain Salin est rétabli, et compétitif pour ce week-end, tous les autres joueurs aussi.


Vidéos OneFootball


Salin titulaire contre Bordeaux : Ça veut dire qu’il est compétitif, comme Dogan (Alemdar). Je parlerai avec lui, on verra.

Tait : C’est difficile pour lui, car il était dans une période où il était très bien, avec la sensation d’être un peu intouchable, dans le sens où il se sentait voler comme il l’a dit. C’est toujours embêtant en pleine possession de ses moyens d’être freiné par des blessures. Ça fait aussi partie d’une carrière, et de moments à surmonter dans une saison.

Colère de Lens redescendue : Oui, même si toute la semaine on a travaillé sur ce qu’on voulait améliorer. On a la chance d’avoir des semaines complètes pour le faire. On a beaucoup travaillé mardi mercredi et jeudi. C’était un peu plus tranquille aujourd’hui, on a mis tous les éléments de notre côté, on a regardé beaucoup d’images, de vidéo, de notre match et de séances d’entraînement aussi. C’est un moyen très important de faire comprendre certaines choses aux joueurs. On a tout fait pour redresser la situation, même s’il n’y a rien de catastrophique. On se doit d’enrayer cette mauvaise passe, car on est sur trois défaites de suite en championnat. On doit casser cette spirale négative. On parle tout le temps avec les joueurs, que ce soit dans les moments difficiles ou dans les périodes fastes. Il y a des échanges individuels, collectifs. Les vidéos sont aussi des moments d’échange avec eux. Puis il y a aussi, c’est mon job et celui du staff, d’imposer certaines choses qu’on a peut-être un peu perdu, et qu’il faut retrouver.

Mauvaise série : Je l’ai dit après Lens, j’ai trouvé mon équipe beaucoup moins centrée sur le projet collectif qu’il y a un petit mois. Ce sont des petits comportements, détails, qu’on ne voit pas comme ça, mais que je ressens et que j’ai ressenti dans le match, qui ont fait qu’on n’a pas pu faire mieux que ce qu’on avait fait là-bas, même si défensivement ça a plutôt bien fonctionné pendant 60-65 minutes en pressant haut et en récupérant beaucoup de ballons. Mais dans l’utilisation on a été trop pauvres, et insuffisamment justes.

Défense n’a pas cassé de lignes : C’est un ensemble de choses. Si les défenseurs n’ont pas réussi à trouver ces passes, c’est certainement que les positions de départ n’étaient pas les bonnes, que les mouvements étaient peut-être moins coordonés que ces derniers temps. J’ai eu l’impression que sur ce match on avait fait beaucoup moins d’efforts à vide, pour libérer l’espace pour un coéquipier, ou créer l’incertitude chez l’adversaire. Les courses qu’on a fait, on l’a fait uniquement pour être servi. Or ce qui a fait notre force c’est qu’il y avait du mouvement coordonné, et pas forcément pour recevoir le ballon. On a moins joué en équipe à Lens, et c’est ce qui m’a gêné, énervé. Oui on avait beaucoup mis l’accent sur l’aspect défensif, mais on doit retrouver le goût de l’effort les uns avec les autres, et pas uniquement pour sa personne.

Association Jonas Martin - Baptiste Santamaria : Il y a d’autres solutions, et on va l’expérimenter peut-être dès dimanche, pour donner plus de liant, plus de poids.

Changement de comportement : On parle d’un match, Lens. A Nancy malgré l’élimination, on ne peut pas dire que le match était catastrophique. Si on perd, c’est qu’on n’a pas tout fait ce qu’il fallait. Ça peut être un coup de moins bien, peut-être aussi qu’on a sous-estimé l’impact du covid sur l’état de fraîcheur sur les joueurs qui revenaient. Il y avait eu très peu d’entraînements collectifs étant donné le protocole. Ce ne sont pas des excuses, mais peut-être des explications. Je pense aussi que le discours qui nous a mis en valeur, encensé tout au long de ces derniers mois, même quand on a perdu, a peut-être fait qu’on s’est crus plus beaux que ce qu’on était. Peut-être que j’aurais pu insister, mais aussi nuancer. C’est une remise en question de ma part, du staff. Ce qui se traduit sur le terrain, c’est aussi ce que nous on dégage du staff. Il faut aussi se remettre en question par rapport à ça.

Bourigeaud recentré au milieu : Ça peut être une solution.

200 matchs de Bourigeaud : Ça montre une régularité dans la performance, que vous êtes titulaire. Ça veut dire aussi être régulier en dehors parce qu’il n’y a pas beaucoup de blessures. 200 matchs en Ligue 1 dans le même club, ça commence à parler.

Bourigeaud joueur clé pour faire passer les messages : Il fait partie des vice-capitaines, du groupe de cadres que je consulte parfois, dans les bons moments comme dans les moins bons. Il fait parti de ceux qui doivent véhiculer un discours à la fois positif, mais aussi de mise en garde, tout en gardant notre confiance.

Bordeaux : On ne se dit pas que ça va être facile. Je ne veux pas trop me réjouir des malheurs des uns et des autres. On a suffisamment de choses nous à régler sans trop s’occuper de ce qui se passe à Bordeaux. On s’attache à régler les problèmes de jeu qu’on a eu à Lens, de points qu’on doit prendre.

Perdre face aux concurrents : Décevant oui car malgré tout on n’a pas été très récompensés, y compris à Lens d’ailleurs, où le 0-0 aurait été logique, vu la physionomie et le comportement des deux équipes. Peut-être qu’on n’a pas suffisamment fait pour être récompensés. On n’a ce qu’on mérite dans le foot.

Match pas joué à Tottenham impacte t-il la saison : Je n’aime pas chercher des excuses, mais c’est vrai. Je pense que ça a eu une influence assez négative sur le groupe pour plein de raisons. C’est un match qu’on avait préparé, qu’on s’attendait à jouer. Certains joueurs qui avaient eu peu de temps de jeu savaient qu’ils allaient jouer ce match. C’était un match très important, on était dans une très bonne dynamique, et le fait de se déplacer pour rien nous a peut-être un peu cassé cette dynamique, y compris dans la préparation du match face à Nice. On peut penser que ça fasse partie de l’explication, non pas des excuses. On se doit de vite passer à autre chose.

Bordeaux : Il y a deux solutions dans ce cas là. Soit continuer de plonger, soit faire front. Ça peut être une équipe qui va venir avec beaucoup d’envie, de motivation. Mais nous, on doit s’attacher à ce qu’on a à faire pour gagner des matchs.

Bordeaux pour Genesio : Le match de l’année dernière était particulier à cause d’une décision un peu bizarre (expulsion de Nzonzi, ndlr). Puis le match aller c’est peut-être le match qui a lancé notre série. En termes de jeu c’était bien. Il y avait beaucoup de frustrations, mais aussi beaucoup de perspectives derrière ce match, car on s’est dit que si on arrivait à jouer comme ça, de se créer des occasions, on les mettrait. C’est ce qu’il s’est passé ensuite en restant longtemps invaincu. Il faut retrouver ça le plus vite possible. J’espère qu’on fera la même série qu’après Marseille.

Le Havre intéressé par Abline : Ce sont des discussions qu’on a avec Florian et Matthis, ça restera entre nous. La décision lui appartient d’abord à lui. Je pense qu’un prêt pour 5 mois, c’est très important pour un jeune joueur. Il est important qu’il soit convaincu que c’est intéressant pour lui. Nous on lui donnera notre avis après. Ce sont des clubs qui jouent le haut de tableau de Ligue 2, avec un entraîneur qui fait très bien travailler les joueurs, avec un projet de remonter en Ligue 1. Ça peut être un projet très intéressant, pour lui ou pour d’autres joueurs. C’est au cas par cas, on étudie ça de très près.

Assignon : C’était je pense le meilleur rennais à Lens. Chaque fois que j’ai fait appel à lui il a répondu présent. C’est l’exemple type d’un prêt réussi, l’année dernière à Bastia, avec du temps de jeu, et l’expérience d’un club qui jouait les premières places. Ce qui est bien c’est cette joie de s’entraîner. J’ai connu ça avec Ferland Mendy à Lyon qui avait toujours cette banane. Je pense que c’est très important. Quand on parle de pression dans notre métier, il faut toujours relativiser les choses. Je préfère parler de plaisir, même si on a parfois des moments difficiles, de privilège d’être là où on est. Ça fait plaisir de voir un joueur dans cet état d’esprit là, et c’est une force.

Laborde : Pour un attaquant, ce sont toujours des périodes frustrantes et difficiles à vivre. On travaille à l’entraînement avec des spécifiques attaquant, pour qu’il accumule la confiance à l’entraînement, pour pouvoir de nouveau marquer dans des situations qu’il va retrouver. Après c’est toujours pareil, l’individu est toujours mis en exergue lorsque l’équipe va bien. Quand elle va moins bien, ce sont les attaquants qui marquent moins, des joueurs moins décisifs. Ça passe par le projet collectif, par ce qui a fait notre force pendant un mois et demi, cette faculté à faire les efforts ensemble pour défendre, attaquer, à mettre beaucoup de liberté dans notre jeu. Les attaquants sont liés à ça aussi.

Retour à une attaque à deux devant : Possible.

Se sent-il menacé : Je suis lucide. On est liés aux résultats. Quand ils ne sont pas là, le premier visé est l’entraîneur et c’est normal. Je ne suis pas non plus un bisounours, je sais comment ça se passe dans notre métier. Quand les résultats ne sont pas là, l’entraîneur est en danger. Mais ce n’est pas ce qui m’anime tous les jours. Je fais un métier que j’aime, je dirige un groupe que j’aime, que j’apprécie car il est généreux, qu’il n’y a pas de tricheurs. J’ai confiance en eux, en moi, en mon staff, en mes dirigeants. Aujourd’hui je ne me pose pas cette question là, ce qui ne veut pas dire que je l’exclus complètement. Je continue à faire mon métier comme je le faisais il y a deux mois quand on gagnait. Les résultats sont parfois capricieux.

Doku : Appréhension ? Non, il est très bien à tous les niveaux. Le bon côté c’est qu’il a beaucoup travaillé son pied gauche, et il est très très adroit avec son pied gauche. Maintenant il se sert autant de son pied droit que de son pied gauche, car il n’a plus d’appréhension. C’est très très bien.

Match amical le 29-30 janvier : Ça devrait être Lorient, le samedi à 13h, ici. Si c’est confirmé.

Changements dans la vie du groupe par rapport au covid : Tout est resté. La salle de restauration reste ouverte, celle de muscu aussi. On a beaucoup re-sensibilisé les joueurs sur tous les gestes barrières, le port du masque, les contacts avec l’extérieur… Je me dis aussi qu’il faut que nos jeunes joueurs qui pour la plupart ont entre 20 et 25 ans vivent un peu plus normalement avec ce qu’on vit depuis quelques mois. Pour le cerveau ça peut faire du bien aussi, de se changer un peu les idées et d’arrêter d’entendre parler de ce foutu virus.

Pass vaccinal : Il y a eu une 3e dose de faite pour tous ceux qui étaient éligibles. On est dans les temps. Il n’y a pas eu refus.

À propos de Publisher