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·24 juillet 2023
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·24 juillet 2023
Le contexte : Metz, 20ème, accueille son voisin, 8ème. Embourbé dans une saison des plus cauchemardesques, c’est après un étonnant succès 1-3 du côté de Montpellier que les protégés de Frédéric Hantz tentent de boucler la phase aller avec un nouveau succès. En face, le RCSA réalise une bien belle première partie de saison et est bien décidé à achever les Grenats.
Le mercredi 20 décembre 2017 se retrouvent donc Messins et Strasbourgeois pour conclure une première partie de saison bien pénible côté Grenat. Avec seulement deux succès au compteur, dont un à la 18ème journée à Montpellier (puis à Angers 0-1 le 17 septembre à l’occasion de la sixième journée), deux nuls (Toulouse et Rennes) et 14 défaites en 18 matchs, (Metz réussissant même à totaliser 9 défaites en 10 matchs entre la 7ème et la 16ème journée), le club pointe à une catastrophique 20ème place avec 8 points au compteur. Presque déjà condamné à une descente vers l’étage inférieur à la mi-saison, les Grenats veulent croire en l’adage « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ». Bisevac, Jouffre et Nguette sont indisponibles pour la rencontre.
Le onze : KAWASHIMA – DIAGNE – SELIMOVIC – NIAKHATE – RIVIEREZ – ASSOU-AKOTTO (PALMIEIRI 46’) – DOSSEVI – MOLLET (POBLETE 82’) – COHADE – ROUX – RIVIÈRE (NIANE 90’). Ne sont pas entrés en jeu : BEUNARDEAU, PHILIPPS, BASIN, GOUDIABY.
De l’autre côté, Bonnefoi, ancien Messin, est dans les buts ; Lienard, Terrier ou encore Lala sont tous là. Un certain Oukidja lui est sur le banc…
Le match débute à 20h50 et une fois le bras du délégué baissé, Clément Turpin fait résonner le coup de sifflet. Le premier frisson arrive rapidement et sur un joli numéro, Nuno Da Costa enrhume la défense messine et place un tir croisé qui finit pour le plus grand bonheur de Kawashima sur le poteau. Chaude alerte. La réponse messine arrive peu après et sur un centre de Dossevi c’est Bonnefoi qui se détend de tout son long pour ne pas être trompé. Nouvelle banderille plantée par Metz quelques instants plus tard avec un centre de Niakhaté côté gauche qui oblige le gardien adverse à la parade, Dossevi a bien suivi mais il envoie le cuir dans le ciel de Saint-Symphorien. Les Grenats ont repris la mesure.
Un match vivant, qui aurait pu par la suite donner lieu à une ouverture du score strasbourgeoise puis messine avec cette tête de Rivière stoppée par le numéro 1 alsacien. Peu avant la mi-temps, c’est sur un centre de Lienard que 2 joueurs adverses se retrouvent seuls au point de pénalty mais ces derniers sont miraculeusement mis en échec par le dernier rempart mosellan.
La deuxième mi-temps démarre fort pour les hôtes et sur un joli déboulé de Rivierez suivi d’un décalage sur Dossevi, Florent Mollet réalise un superbe geste obligeant à bout portant une claquette magistrale du gardien pour éviter l’ouverture du score. Une première réalisation qui arrivera finalement peu après avec le même schéma : Dossevi qui s’arrache pour centre sur Mollet qui reprend le ballon victorieusement, 1-0. À la suite d’un cafouillage sur corner, Metz réalise le break 9 minutes plus tard. Nolan Roux, seul aux 6 mètres, met toute sa rage dans le ballon et trompe Bonnefoi, battu, 2-0. A 20 minutes du terme, l’affaire commence à sentir bon. Le coup de grâce allait être réalisé par Rivière qui, à 5 minutes du terme, et à la suite d’un centre de Cohade, envoie le cuir au fond d’un geste absolument délicieux, 3-0. Dans un stade en délire, Metz vient d’assommer littéralement son adversaire du soir. Avec 26 tirs à 7 sur le match, le FC Metz devient le patron incontestable du Grand-Est.
Un succès qui portera le total de points à onze à l’issue de la phase aller et qui permettra de poursuivre aussi une belle série puisque les 6 matchs suivants n’auront vu qu’une seule défaite (à Monaco 3-1) pour quatre succès et un nul (Dijon, 1-1). Malheureusement, cela ne suffira guère et sur les 13 derniers matchs de la saison, Metz n’en gagnera qu’un seul (à Rennes, 1-2). Des revers à Marseille 6-3, à Paris 5-0, face à Lyon 0-5 ou encore face à Bordeaux 0-4 enverront le club en deuxième division au terme d’une saison ratée et gâchée dans les grandes largeurs. Tout avait pourtant si bien commencé avec cette ouverture du score de Roux à la 14ème minute face à Guingamp lors de la première journée… Une fausse promesse en somme. Une chose est sûre tout de même : si les Grenats peuvent avoir des regrets sur la saison écoulée, ces derniers auront tout de même glané cette précieuse supériorité.
M.G.
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Crédit photos : iconsport
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