Son avenir, le PSG, l'Algérie, le Ballon d'or...Les annonces fracassantes de Cherki | OneFootball

Rayan Cherki s'est exprimé ces dernières minutes, lui qui vit son premier rassemblement avec l'équipe de France A. Le crack de l'Olympique lyonnais en a profité pour évoquer son avenir, ses premiers pas en Bleu mais aussi les rumeurs qui l'ont envoyé du côté de l'Algérie et de l'Italie.

Une prise de parole qui était très attendue. Dans une interview accordée à L'Equipe, Rayan Cherki est revenu sur ses premiers pas en équipe de France : "Super ! J'ai été très bien accueilli. Ce n'est que du bonheur donc je profite. Je m'attendais à être bien accueilli, à voir beaucoup de sourires, beaucoup de rires entre nous, et c'est exactement ce qui se passe, donc ça fait plaisir (...) On a un effectif exceptionnel, peut-être le meilleur du monde. On est prêts. Ce sont deux matches très importants, un titre à aller chercher, donc on va se préparer comme il se doit."

"J'ai appris ça d'une manière un peu différente parce que j'étais sur un tournage avec la LFP pour le titre de meilleur passeur de Ligue 1. On a dû regarder ça un peu rapidement sur une tablette, mais les sensations étaient quand même exceptionnelles. Je ne me mettais pas forcément de pression par rapport à ça, j'étais surtout concentré sur ma saison. Je voulais être le plus performant possible pour que ça puisse arriver. Je dois vous avouer que j'ai regardé la liste en mars. Je pensais que je pouvais être dedans. Ça m'a donné envie de travailler encore plus pour y figurer" a-t-il lancé en revenant sur sa convocation.

Cherki n'a jamais eu de contacts officiels avec l'Algérie et l'Italie

Le tout avant de mettre les point sur les i concernant l'Algérie : "Pour être franc et sincère, je n'ai jamais eu de contacts officiels avec les deux sélections. Avant que je débute ma carrière, en 2019, mon père a pu croiser Djamel Belmadi (ancien sélectionneur de l'Algérie), via un ami en commun, lors d'un de ses passages à Lyon. Mais depuis, les seules personnes qui ont pu m'en parler, ce sont deux ou trois joueurs que je connais personnellement, et il y a quelques semaines Paolo Rongoni (préparateur physique de la sélection algérienne), que j'ai côtoyé à Lyon. Mais je n'ai jamais parlé avec un sélectionneur ou un président d'une autre Fédération, aucun n'a même essayé de me joindre."

Cash à ce sujet, il l'a été aussi sur son avenir : "J'aurais pu faire d'autres choix, aller au Paris Saint-Germain directement et très tôt dans le mercato, sans même parler avec Dortmund. Mais cela fait partie de mon histoire, de mes étapes. C'était aussi mon premier gros mercato, où j'ai beaucoup appris, beaucoup réfléchi. Aujourd'hui, je suis prêt (...) Personne ne décidera pour moi comment, pourquoi, où. Je ne veux pas subir. Il y a beaucoup de joueurs qui subissent, mais le temps passe vite. J'espère que, dans dix ou quinze ans, je pourrai me dire que je suis fier de moi et de mes choix. On doit me parler football. Du football, et encore du football. Tout simplement."

Cherki décidera seul de son avenir

Présent aussi en conférence de presse ce lundi, il en a rajouté une couche : "Toutes les pistes sont crédibles. Mais là, il y a deux matchs importants avec l'équipe de France. Quand il faudra se poser la question, je me la poserai. Ça ne pollue pas mon début de stage. Je ne regarde pas ce qui se passe ailleurs. C'est un chemin long pour arriver ici. On est patients, on travaille. Je suis très heureux d'être au château, avec les A. J'en profite au maximum. J’avais un plan, que j’ai suivi à la lettre. Me préparer à toute éventualité, être prêt. C’est bien d’être appelé en A mais l’important maintenant c’est de rester" a-t-il déclaré dans des propos rapportés par RMC Sport.

Le tout avant de saluer la performance du PSG et de Désiré Doué samedi soir en finale de la Ligue des champions : "On a regardé le match tous ensemble, match magnifique. On était très heureux pour nos partenaires, ils le méritent amplement. Ils ont fait une superbe Ligue des champions. Ils ont été impressionnants du début à la fin. L’Inter n’a pas vu le jour. Quand le PSG est dans un jour comme ça, ils sont bons dans tous les aspects. Il (Doué) est extrêmement fort. Il a encore une marge de progression importante. On ne peut qu’applaudir quand on voit sa finale. Il le mérite. Je lui souhaiter des centaines d’autres matchs comme ça."

Enfin, il a évoqué le Ballon d'or : "La saison n’est pas finie. Les deux meilleurs joueurs du monde (Mbappé et Dembélé) sont français, c’est compliqué de les départager. Moi, je suis là pour les servir et les mettre dans les meilleures dispositions sur le terrain" a-t-il glissé tout en encensant Lamine Yamal : "Il est extrêmement fort, il sait tout faire, il est bon. Il faudra s’en méfier, mais ce n’est pas une priorité je pense. On va se concentrer sur nous."

Le tout avant de conclure par des remerciements pour Thierry Henry : "On a vécu quelque chose de magnifique aux JO. Il m’a apporté beaucoup de choses, sur et hors du terrain. Il a souvent été dur et critique avec moi, c’est comme ça quand on aime quelqu’un. Je lui en suis reconnaissant."

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