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·14 octobre 2024
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Grand espoir à Rennes où il a fait ses classes avec brio, au point de connaître ses premières sélections (22 au total, dont une participation à l’Euro 2012) sous les couleurs des Bleus, Yann M’Vila a ensuite relevé différents challenges, du Rubin Kazan, à l’Inter Milan, en passant par Sunderland, l’ASSE, l’Olympiakos ou encore West Bromwich Albion. C’est donc avec le statut de cadre expérimenté, mais aussi de tête d’affiche du renouveau incarné par l’arrivée de la famille Mbappé à la tête du SM Caen, qu’il s’est engagé en faveur du club normand durant l’été.
Interrogé par nos confrères de Ouest-France, le milieu de terrain explique d’ailleurs que l’actuel capitaine de l’équipe de France a joué un rôle majeur dans son choix de découvrir la Ligue 2 à 34 ans. Il s’est longuement confié au sujet des multiples étapes de sa carrière, de son apprentissage en tant que joueur et en tant qu’homme, mais aussi de son arrivée à Malherbe.
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Au sujet de sa dépression
« En deux mois, j’avais le million (ndlr : au Rubin Kazan, Yann M’Vila percevait 500 000 euros nets par mois). Mais j’étais dans ma chambre, à faire une dépression. J’avais cet argent sur une carte, elle ne m’a servi à rien. Quand ça t’attrape, ça t’attrape. Et ça ne te lâche plus […] Je n’arrivais plus à rentrer dans un avion. Je faisais du yoga, je prenais des cachets. Le soir, le docteur me faisait une piqûre dans les fesses pour que j’arrive à me calmer, à m’endormir. C’est arrivé aussi un petit peu à Saint-Étienne. »
Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport
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