SM Caen – Lors du mercato, Nicolas Seube souhaite « conserver des forces vives et avoir une équipe ambitieuse pour la saison prochaine » | OneFootball

L’ambiance était incroyable à d’Ornano, l’équipe caennaise au rendez-vous et le résultat du Stade Malherbe (3-0) contre Valenciennes aussi… Tout était réuni pour permettre à Caen de rejoindre les barrages de Ligue 2 vers la Ligue 1, sauf les scores sur les autres pelouses ce vendredi soir ! En effet, la victoire de Rodez contre Ajaccio et le match nul de Paris à Bastia signifient que peu importe ce que les Normands faisaient lors de la 38e journée, ils termineraient au mieux sixièmes du championnat, soit premiers parmi les poursuivants qui n’atteignent pas les Play-offs. De quoi donner de léger regrets à Nicolas Seube, qui était au micro de France Bleu Calvados-Orne après le match. Un coach qui a malgré tout ressenti beaucoup de fierté envers son groupe, qu’il espère de garder en grande majorité pour la saison prochaine…

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« On n’avait pas envie que ça s’arrête-là. Ça s’arrête sec, c’est dur, mais en même temps on se cultive pour l’avenir. Je trouve qu’il y a des bases solides, maintenant c’est à nous d’être bons dans cette période-là (le mercato) pour conserver des forces vives et avoir une équipe ambitieuse, performante pour la saison prochaine […]. Il faut cibler les manques, les choses à faire pour améliorer encore cette équipe tout en gardant nos forces vives, et je sais qu’on va être très attaqués. Forcément, vu le nombre de jeunes joueurs prometteurs pour demain, plus le meilleur buteur de Ligue 2… Forcément, on va être attaqués, mais je vais essayer d’être séducteur (rires). »

« Les vacances vont être studieuses, il faut que j’aille à Clairefontaine (pour le diplôme du BEPF), que je discute du mercato, du staff technique, du centre de formation (rires)… Le travail est long mais je trouve qu’aujourd’hui, on a réussi à créer une dynamique de groupe, d’équipe, de club, dans un temps imparti très court. J’aime bien le travail sous pression, la preuve en est : depuis décembre on a pris 42 points, on est la troisième équipe du championnat […]. Sur 38 journées, il n’y a rien d’illogique. À la fin, c’est toujours pareil : si Bastia avait marqué, oui c’est sûr… Et si ma tante en avait (rires)… Rodez, on aurait dû perdre 3-0 mais on a gagné 1-0, l’un dans l’autre tout s’équilibre et le classement sur 38 journées et parfaitement logique. »

« Contrat rempli, fierté et frustration en même temps. La fierté pour ce qu’on a fait depuis décembre et la frustration parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qui était d’atteindre au moins le premier match des barrages. Prendre des risques, c’était la mission du jour, forcément ça crée un bloc équipe complètement distendu… Pour marquer des buts, il faut absolument envoyer plus de forces vives en attaque, c’est pour ça qu’on est passés près de la correctionnelle sur plusieurs contres. Mais on a réussi, avec un gardien qui a fait des parades décisives, à gagner ce match-là 3-0. Je suis fier de cette équipe. »

« Oui je suis déçu, l’ambiance est incroyable, je n’en reviens toujours pas, je suis admiratif envers ce public qui soutient ce club-là parce que grâce à lui, les joueurs prennent conscience de ce qu’ils sont en train de réaliser, qu’ils sont capables de soulever des montagnes. Ce sont des points gagnés à domicile grâce à eux, qui sont toujours là et grâce à qui on a un supplément d’âme à chaque fois. Ça, il faut que ça perdure, ce sont les valeurs de notre club, ça s’est construit à Venoix, ça se perdure à d’Ornano. Ces croyances en des valeurs communes et en une volonté de voir les couleurs de ce club être redorées. Je pense qu’on parle le même langage. »

Source : France Bleu Calvados-Orne.

Photo Johnny Fidelin/Icon Sport