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·14 janvier 2025
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Après avoir atteint la finale de la Coupe du monde 1998, le président Jacques Chirac entre dans le vestiaire français et embrasse Barthez sur le crâne chauve. « Il m’a pris au dépourvu», se souvient le gardien. « Je n’ai donné la permission à personne, sauf à Blanc. »
Thuram est aujourd’hui un intellectuel public qui s’exprime sur des sujets controversés : il est contre le racisme et l’homophobie, et il a même participé à une marche en faveur du mariage gay. Quand Thuram était footballeur, il n’y avait pas de controverse : il était simplement un défenseur sans défaut. Il a joué plus de matchs que quiconque dans l’histoire de l’équipe nationale. Pourrait jouer à droite et au centre. En pleine forme, il pouvait courir, repousser le ballon et battre n’importe quel footballeur de la planète. Il a remporté les deux grands tournois nationaux, a été le meilleur joueur des demi-finales de la Coupe du monde à 34 ans et avait un contrat avec Barcelone à 36 ans. J’aurais joué jusqu’à 40 ans si je n’avais pas eu de problèmes cardiaques.
En 1994, lorsque la France n’a pas réussi à se qualifier pour la Coupe du monde, Blanc n’a pas supporté les critiques et a quitté l’équipe. L’entraîneur Aimé Jacquet persuade le défenseur de revenir, et lors du tournoi victorieux de 1998, Laurent prend les décisions les plus cruciales : le but en or contre le Paraguay au premier tour des éliminatoires, le penalty victorieux contre les Italiens en quart de finale. Un leader, un joueur qui ne fait jamais de chichis – le surnom de « Président » convient parfaitement à Blanc.
Un défenseur central élégant qui aimait le ballon. S’il jouait aujourd’hui, L’Équipe et France Football auraient prédit tout au long de sa carrière un transfert à Barcelone. Ses mots les plus célèbres : « Le football est une création, pas une destruction. » En France, on croit encore que le fait marquant de la demi-finale de la Coupe du monde 1958 fut la double fracture de la jambe subie par Jonquet lors d’un choc avec le Brésilien Vava. Cela s’est produit à la 35e minute du match ; la France, ayant perdu son défenseur clé, a encaissé quatre buts supplémentaires et a dû attendre 40 ans pour remporter la Coupe du monde.
Un arrière latéral dynamique qui a créé de la largeur en attaque. Il a dépassé Patrice Evra et Roger Marchat en termes de nombre de titres. Il aurait pu devenir le grand perdant du football français, mais son penalty raté en quart de finale de la Coupe du monde 1998 a été contrebalancé par les buts de Trezeguet, Henry et Blanc.
L’importance de la défense française dans ce tournoi est souvent sous-estimée, Zidane étant considéré comme le seul joueur à avoir été véritablement bon en finale. Oui, les Français ont été menés aux victoires à l’Euro 84 et à l’Euro 2000 grâce à leurs joueurs offensifs, mais en 1998, l’équipe a atteint le titre principalement grâce à sa défense, qui n’a encaissé qu’un seul but en quatre matches de barrage.
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Didier Deschamps pourrait être là. Il a joué toute la Coupe du monde 1998, que Vieira a passée en rotation. Il a été capitaine de l’équipe lors des finales victorieuses en 1998 et 2000. Cantona l’a un jour qualifié de porteur d’eau : Deschamps avait parfaitement compris que son travail consistait à prendre le ballon et à le transmettre à des joueurs plus talentueux. Mais en fin de compte, si Deschamps était le partenaire et le leader parfait, alors Vieira, à son apogée, était le milieu de terrain parfait.
Le « Carré Magique » français, l’une des meilleures lignes de milieu de terrain de l’histoire européenne. Luis Fernandez a aidé en défense, Alain Giresse a attaqué depuis le flanc et Jean Tigana a porté le ballon de la zone de défense à la surface de réparation adverse. Il y avait une autre personne sur la « place », mais nous en parlerons plus tard.
L’année de la victoire de la France à l’Euro 84, Tigana a été nommé meilleur joueur du pays et est arrivé deuxième au vote pour le Ballon d’Or. C’est après sa course et sa passe pénétrante que le deuxième but du match final contre l’Espagne a été marqué. Tigana échappait à ses adversaires grâce à sa technique et à une légèreté aérienne particulière, perceptible encore aujourd’hui, dans des vidéos YouTube d’il y a 30 ans.