Simon Kjaer (ex-LOSC) à l’initiative d’une égalité salariale entre les équipes nationales au Danemark | OneFootball

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Le Petit Lillois

·17 juin 2024

Simon Kjaer (ex-LOSC) à l’initiative d’une égalité salariale entre les équipes nationales au Danemark

Image de l'article :Simon Kjaer (ex-LOSC) à l’initiative d’une égalité salariale entre les équipes nationales au Danemark

Capitaine de route du Danemark au même titre que Christian Eriksen, Pierre-Emile Hojbjerg et Kasper Schmeichel, Simon Kjaer a grandement contribué à l’égalité salariale instaurée entre les sélections nationales danoises.

C’est une nouvelle qui a beaucoup fait parler d’elle ces derniers jours. Engagé dans l’Euro 2024 en Allemagne, le Danemark s’est pris les pieds dans le tapis en concédant le nul face à la Slovénie (1-1). Ce résultat n’a néanmoins pas suffi pour occulter la bonne nouvelle. Les joueurs de l’équipe nationale danoise masculine ont récemment décliné une augmentation salariale pour négocier une égalité entre les internationaux masculins et féminins. Les cadres de la sélection, Christian Eriksen, Pierre-Emile Hojbjerg, Simon Kjaer et Kasper Schmeichel, ont participé aux négociations et trouvé un accord. Ils ont accepté une diminution de 15 % de leur couverture d’assurance pour permettre une amélioration de 50 % de celle des joueuses, en plus du refus d’une l’augmentation de leurs propres émoluments.


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Comme lors du Mondial 2022 disputé au Qatar, durant lequel le Danemark avait porté des maillot dont tous les détails (logos notamment) avaient été atténués au maximum pour dénoncer les milliers de victimes survenus lors de l’organisation de la compétition, les Danois ont fait un nouveau pas vers l’égalité homme femme au sein de leur fédération : « C’est une mesure extraordinaire pour aider à améliorer les conditions des équipes nationales féminines, se félicite Michael Sahl Hansen, directeur du syndicat des joueurs danois (Spillerforeningen). Ainsi, au lieu de chercher de meilleures conditions pour eux-mêmes, les joueurs ont pensé à soutenir l’équipe féminine. C’est ce qu’ils voulaient. Cela montre qu’ils prennent leurs responsabilités. Ils ont aimé l’idée d’offrir à d’autres équipes nationales de meilleures opportunités et de meilleures conditions », peut-on lire dans un communiqué publié ce vendredi par le syndicat mondial des joueurs FIFPRO.

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