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·10 mai 2025

"Si un repreneur arrive..." : Johan Cavalli analyse la saison d'Ajaccio

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Johan Cavalli, coordinateur sportif de l'AC Ajaccio, est revenu sur la fin de saison du club corse et sur le futur.

Sauvé sportivement après une seconde partie de saison renversante, l’AC Ajaccio s’offre un dernier déplacement à Paris ce samedi (17h), sans pression. Mais pour Johan Cavalli, figure centrale du club, l’heure n’est pas vraiment à la fête. Interrogé par France 3 ViaStella, le directeur des opérations sportives a livré un état des lieux sincère, entre éloge du travail accompli et inquiétudes sur l’avenir. "On ne pouvait pas rêver mieux", glisse-t-il d’abord, évoquant la victoire face à Lorient (2-1) devant le public de François-Coty. "Faire une telle deuxième partie de saison avec nos moyens, c’est exceptionnel", insiste-t-il, saluant la performance d’un groupe revenu de loin. Longtemps en grande difficulté, Ajaccio a fini en boulet de canon, validant un maintien presque inespéré il y a encore quelques mois. Sur la phase retour, l'ACA est la 4e meilleure équipe du championnat. Après 17 journées, les Corses étaient dans une position délicate et occupaient la 17e place.


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Debès, le bon coup

Mais au-delà du terrain, la situation reste fragile. Cavalli, au four et au moulin, ne s’en cache pas : "Même si on nous avait donné des millions, on n’aurait peut-être pas su le faire. Ça tombe bien". Une manière de rappeler les limites budgétaires du club, mais aussi sa force collective, née dans l’urgence. Au cœur de cette réussite, Thierry Debès. Trois fois nommé entraîneur par intérim, il a cette fois achevé la saison sur le banc, avec réussite. Et pour Cavalli, ce n’était pas un choix sentimental : "Je ne l’ai pas choisi seulement parce que c’est mon ami […] C’était la suite logique après le départ d’Olivier (Pantaloni)". Grâce à cette expérience, Debès pourra même se présenter à l’examen du BEPF en 2026, preuve d’un avenir technique qui se dessine enfin avec un peu plus de clarté.

Reste le dossier central : la vente du club. L’ACA cherche toujours un repreneur capable d’éponger une partie des dettes et de stabiliser l’institution. "Si un repreneur arrive et nous permet de ne pas nous séparer de tous nos meilleurs joueurs […] je signe des deux mains", confie Cavalli. Car malgré l’embellie, la survie du club en Ligue 2 repose encore sur un équilibre précaire. Lucide mais combatif, Cavalli résume l’état d’esprit ajaccien : "Comme on dit parfois, on est nés pour souffrir, alors on souffre (rires). Mais on ne peut pas imaginer une seule seconde que l’ACA disparaisse". Une phrase forte, à l’image d’un club qui avance sans filet, mais avec le cœur.

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