OnzeMondial
·19 février 2023
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·19 février 2023
1 petit but et c’est tout, du pragmatisme à la Mourinho. Privés de Paulo Dybala blessé, les Romains ont disposé de leur adversaire sans pour autant avoir livré une grosse prestation.
Au terme d’un match aussi spectaculaire qu’un épisode de Derrick en V.O sans sous-titres, la louve s’impose par la plus petite des marges.
Après une 1re mi-temps assez calme, qui verra les hommes de Mourinho dominer et pousser pour marquer, Solbakken débloque finalement la situation juste avant le retour au vestiaire suite à un beau mouvement et notamment une jolie talonnade de Spinazzola. Le norvégien sortira à la 69e minute sous les applaudissements du Stadio Olimpico.
En 2nde période, les Giallorossi gèrent leur avance mais s’exposent en donnant davantage d’occasions à leurs adversaires. La différence est assez flagrante. Alors qu’ils étaient à 47% de possession à la mi-temps, le Hellas Vérone a eu 60% du ballon en 2e mi-temps. Malheureusement, les Gialloblu ont pêché dans le dernier geste et n'ont jamais trouvé les moyens pour pouvoir espérer répliquer, bloqués il faut dire par un milieu romain très dense et bien en place (la Roma évoluait en 3-4-3). Auteurs d’un gros pressing jusqu’à la fin du match, les romains n’ont pas laissé passer grand-chose, à l’image de Brian Cristante, sorti vainqueur de 6 duels, et de Roger Ibañez qui a gratté en tout 10 ballons pendant le match.
Un bon point également pour l’ambiance, les supporters Romains ont donné de la voix et ont égayé une rencontre un peu terne par moments.
D’un point de vue comptable, ce résultat est une très bonne opération pour la Roma, qui passe devant la Lazio et qui vient même chiper la 3e place, occupée jusque-là par le Milan, grâce à la différence de but. Vérone de son côté peut regretter son manque de réalisme, et reste 18e de Série A.
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