Sergio Ramos: "Ça a été l'étape la plus merveilleuse de ma vie" | OneFootball

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Real Madrid

·17 juin 2021

Sergio Ramos: "Ça a été l'étape la plus merveilleuse de ma vie"

Image de l'article :Sergio Ramos: "Ça a été l'étape la plus merveilleuse de ma vie"

"Merci pour tout ce que tu as donné à ce club et d'avoir défendu notre écusson et notre maillot en donnant tout à chaque match et en se battant jusqu'à la fin", a déclaré le président Florentino Pérez.Sergio Ramos a comparu devant les médias dans une conférence de presse télématique suite à l'événement d'hommage et d'adieu qui s'est déroulé à la Ciudad Real Madrid: "Nous revenons d'un événement très émouvant, spécial, familier et proche. J'ai eu des mots de remerciement pour tout le monde, mais je voulais aussi voir les médias, car vous m'avez accompagné durant cette merveilleuse étape, 16 ans au Real Madrid, avec des critiques et des éloges, mais tout cela m'a permis d'apprendre".

"J'aimerai clarifier la situation sur tout ce qui s'est passé. Je suis de ces personnes qui aiment être définis par les autres, et si je devais l'exprimer avec un mot, ce serait la pureté. Chaque minute que j'ai passé sur le terrain, j'ai tout donné pour cet écusson, j'ai donné mon corps et ma vie pour cette entité, c'est ainsi que je voudrais qu'on se souvienne de moi. Avec mes qualités et mes défauts, mais surtout un homme et une personne intègre".


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L'événement d'hommage et d'adieu "Je l'ai dit lors de l'événement, que j'aurais aimé dire au revoir au stade, mais bravo de la part du président et du club. Les adieux n'auraient pu être mieux réussis, j'aurais aimé sentir le public, car il y a un lien qui remonte à des années et un sentiment que personne ne pourra effacer. Au final, les circonstances sont telles quelles sont, le COVID-19 a fait que la sortie a été différente, mais je me sens très privilégié de l'étape que j'ai vécu, pour tout ce que j'ai gagné ici et pour l'affection dans un moment si spécial".

Signerait-il de nouveau au Real Madrid ? "Sans aucun doute, bien entendu. Ça a été l'étape la plus merveilleuse de ma vie, je suis venu dans un club pour gagner des titres. Et j'ai gagné beaucoup de titres, et c'est vrai qu'en partant de Séville comme je suis parti aujourd'hui, en donnant une conférence de presse, c'est la meilleure décision de ma vie. J'aurais signé au Real mille et une fois".

La mise au point "Les joueurs doivent parler sur le terrain, pas en-dehors. La meilleure version de moi-même, je l'offre sur le terrain. Ensuite, des circonstances ont fait qu'il n'y avait pas d'opportunité de parler, c'est pour cela que j'ai dit que lorsque j'aurais des nouvelles, je les raconterai, ce que je fais maintenant. Il y a toute sorte d'opinions, mais quand il faut la donner, il faut donner son opinion ou que l'on connaisse l'histoire. Le président sait depuis trois ou quatre mois que le problème n'était pas économique avec moi, c'était seulement une question d'années, car j'en voulais deux et ils ne m'en offraient qu'une. C'était pour avoir de la tranquillité et de la continuité pour ma famille et pour moi, je crois que je l'avais mérité. La vie continue, une étape se termine, une autre s'ouvre et les choses arrivent quand elles arrivent".

Chercher le bonheur "Parfois, je disais à mon cercle proche que pour moi, le Real Madrid et Sergio Ramos formaient un mariage parfait. Ce sont les circonstances de la vie, il faut les prendre comme elles sont, il y a des choses que nous ne pouvons pas changer et il faut accepter le présent. Il faut chercher une autre équipe, le bonheur et rester au plus haut niveau, c'est ce qui me motive, et essayer d'ajouter des titres à mon palmarès".

Pas une priorité ? "Ce sont des questions auxquelles je ne peux pas répondre. Le club a ses priorités, mais il n'y a aucun joueur qui soit au-dessus de l'entité et du club".

Les négociations avec d'autres clubs "Nous n'avons pensé à aucun moment à ce sujet. À partir de janvier, quand je suis devenu libre, quelques clubs intéressés ont appelé, mais je ne voulais pas partir, j'ai toujours été sincère à ce sujet. À partir d'aujourd'hui, nous chercherons de nouvelles options pour moi. Séville est l'autre club de ma vie, j'y ai vécu une étape merveilleuse, mais pour le moment je ne prends pas en considération cette option, tout comme eux. Par rapport à Barcelone, c'est un non ferme, comme le nouveau Bernabéu. Vous pouvez être tranquilles, vous ne verrez pas Sergio Ramos avec le maillot de Barcelone".

À qui pense-t-il ? "Je me rappelle de tout le monde et je ne veux pas parler de ma famille car cela m'émeut trop. Je suis arrivé en enfant, de la main de mes parents et de mes frères. Aujourd'hui, je dis que j'ai vécu l'étape la plus merveilleuse de ma vie et j'ai formé une grande famille, ma femme Pilar et mes quatre fils, et un palmarès de 22 titres. Je peux fièrement dire que je suis venu avec ma famille et que je repars avec. Où que nous allions, nous resterons unis. Eux, ma femme, mes fils, mes frères et mes parents sont mes piliers".

Les sentiments de ces six derniers mois "Ils ont été difficiles, ça n'a pas été une période facile. La plénitude de la joie, c'est quand je rentre sur le terrain. Quand on doit passer par une blessure de trois mois avec des rechutes, même si je peux dire que j'ai maintenant récupéré, on a des sentiments de doute. J'aurais aimé rester ici encore des années et avoir cette tranquillité au niveau du contrat, mais si on fait une analyse de ces 16 ans, j'aurais signé: vivre six mois compliqués et profiter de 15 années et plus d'une étape de joie et de victoires. Le Real est ma maison, ma famille et mon école, car j'ai grandi personnellement et professionnellement ici. Aujourd'hui, c'est un au revoir, mais Ramos reviendra, que personne ne doute de ça".

La sensation d'un manque de communication ? "Ce que je devais dire, je l'ai dit, j'ai fait des propositions. Je ne pouvais pas faire plus, mais je ne veux pas me focaliser sur une conversation. Je veux me focaliser sur ce que j'ai vécu, ce que j'ai pu apprécier, que Florentino a été le président qui m'a amené au Real et a réalisé mon rêve, qui m'a permis de gagner tout ce que j'ai gagné et tout ce que nous avons dans notre palmarès. Je veux garder en tête cette affection".

Différentes propositions "La seule différence entre le club et nous était une année de différence, le club en proposait une et j'en voulais deux. Quand ces dernières semaines nous avons décidé d'accepter l'offre d'une année avec la baisse de salaire, c'était une offre qui était là depuis des mois. Quand nous l'avons accepté, elle était devenue caduque". "Beaucoup de choses sont arrivées. J'aimerai clarifier que je n'ai jamais voulu partir et que j'ai toujours voulu continuer. Voici quelle a été ma mentalité. Cela remonte à la Liga du confinement, que nous avons gagné. À partir de là, le club m'a offert la possibilité de prolonger mon contrat, mais à cause du COVID et de la pandémie, tout cela est parti à la marge. Plus tard, le club m'a fait une offre d'un an avec une baisse de salaire. L'argent n'a jamais été un problème. Mon cas n'a jamais été une question économique mais d'années, de tranquillité et de continuité pour ma famille. Je voulais deux ans et le club m'en offrait une. Cette situation est arrivée, lors des dernières discussions j'ai accepté l'offre d'un an avec la baisse de salaire, mais l'on m'a dit qu'il n'y avait plus d'offre, qu'elle avait une date de péremption mais je ne le savais pas. Je m'en vais fier de ce que j'ai réussi et de l'alliance de 16 ans que j'ai eu. Nous avons gagné beaucoup de choses et je garde ce souvenir et cette saveur en bouche".

Des regrets dans les négociations ? "Quand on m'achète, cela va avec les qualités et les défauts. J'aime être toujours moi et la relation avec le président a été extraordinaire. De père à fils sportivement. Je lui serais toujours reconnaissant, c'est ce que je vais garder en souvenir. Dans les familles, il y a parfois des divergences, mais je garde en tête l'affection et la dernière accolade qu'il m'a donné lors de l'événement. Il m'a permis de vivre une étape merveilleuse et c'est ainsi que je m'en souviendrais. Je ne veux pas d'affrontement, mais j'aime raconter la vérité, je serais toujours le Sergio Ramos pur".

Des regrets de ne pas avoir accepté avant ? "Les conditions ont évolué à cause de la pandémie et il fallait prendre une décision, mais on ne m'avait jamais dit que l'offre avait une date de péremption. Quand j'ai accepté, on m'a dit qu'elle n'était plus sur la table. Je le respecte, mais cela m'a surpris".

Les motifs du refus de l'offre "Je ne sais pas. Ce n'est pas une question à laquelle je saurais répondre car je ne connais pas les motifs qui ont conduit à rendre l'offre caduque. Je comprends qu'il y a un traitement à l'amiable et négociable dans la négociation. Ce sont des réunions privées et personnelles, je ne veux pas non plus les révéler. Il y a une semaine, on me l'a annoncé via mon agent et je suis resté surpris. On ne m'a jamais posé d'ultimatum et je sais que nous étions encore en négociation. Je pensais que je pouvais accepter l'offre, mais c'était trop tard. Je ne garde aucune rancoeur. Je garde en tête la famille et que ce n'est qu'un au revoir, pas un adieu. Ils resteront toujours dans mon coeur".

La forme d'agir avec l'offre "Je ne sais pas ce que pense le président. C'est une question qu'il faut lui poser. C'est quelque chose qui ne me correspond pas, mais c'est ainsi. Concernant les doutes que vous avez, j'ai eu des réponses en privé et je veux que cela reste privé. Je suis fier de l'événement d'hommage, qui a été très émouvant. Je l'ai énormément apprécié".

La planification du club "Je ne peux pas donner mon avis. Si vous me questionnez sur ma situation, je garde en tête les 16 années et la fierté que j'en tire. J'ai toujours voulu rester au Real Madrid et s'ils ont planifié sans moi, je le comprends, car personne n'est au-dessus du Real Madrid. Me concernant, c'était une négociation indépendante de la planification".

Son avenir personnel "Je ne sais pas dans quelle équipe je vais aller, mais ce n'est pas le moment de parler de ça. Le plus important n'est pas l'endroit, mais avec qui. Ma famille a toujours été avec moi. L'objectif est de rester ensemble, cela ne change pas. Rester uni est l'une de mes grandes forces et ma joie dépend d'eux. Cela fait beaucoup d'années et il y a un chagrin sentimental à l'intérieur, mais des années merveilleuses derrière, je suis sûr que je reviendrais vite".

Ancelotti, Zidane et Luis Enrique "Avec Ancelotti, j'ai une grande amitié et nous avons toujours eu cette grande amitié au-dessus de la relation professionnelle. Je l'ai appelé pour le féliciter quand il a été de retour, rien de plus. Je garde beaucoup de bons souvenirs de l'étape que nous avons partagé. Zidane n'est pas seulement le meilleur entraîneur de l'histoire mais également l'un des meilleurs de ma carrière. J'ai beaucoup d'affection pour lui, c'est l'un des grands, il fait presque partie de ma famille. Le sujet de la sélection et de Luis Enrique, je comprends les décisions qu'il a prises, mais je ne veux pas donner mon avis dessus. J'essayerais de revenir à mon meilleur niveau pour retrouver la sélection, c'est une chose qui me passionne. Je me battrais pour revenir".

Butragueño: "Tu es devenu l'une de nos grandes légendes" Le directeur des Relations Institutionnelles du Real Madrid, Emilio Butragueño, a accompagné Sergio Ramos lors de la conférence de presse télématique: "Aujourd'hui est un jour spécial pour tous les Madridistas. Cela fait 16 ans qu'il est dans cette maison et tu es devenu l'une de nos grandes légendes. Nous t'exprimons notre immense reconnaissance pour tout ce que tu as fait sous ce maillot et pour cet écusson, mais aussi pour l'exemple que tu as été durant toutes ces années de succès. Tu dois te sentir très fier de ce que tu as réussi au Real Madrid, car nous sommes très fiers de t'avoir compté comme capitaine. Cher Sergio, merci beaucoup pour tout et nous te souhaitons le meilleur pour le futur".

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