Sedan : le gazon synthétique arrive à Dugauguez, un investissement pour l'avenir | OneFootball

Le stade Louis-Dugauguez de Sedan fait peau neuve. La pelouse naturelle est remplacée par un gazon synthétique, un investissement conséquent qui va transformer les conditions de jeu et d'entraînement pour le CSSA. Si cette modernisation apporte un souffle nouveau au club, des défis liés aux infrastructures persistent pour l'avenir. Découvrez les détails de ce projet et ses implications pour le football ardennais.

Le stade Louis-Dugauguez à Sedan tourne une page importante de son histoire avec le remplacement de sa pelouse naturelle par un gazon synthétique. Cette transformation, dont le montant des travaux est estimé à 700 000 euros hors taxes, représente un investissement majeur pour les infrastructures sportives locales. Selon les informations de France 3, le projet a bénéficié d'un financement participatif conséquent : l'État, la région Grand Est, l'Agence nationale du sport, le conseil départemental des Ardennes et la Fédération française de football ont contribué à hauteur de 550 000 euros. Le reste à charge pour Ardenne Métropole s'élève donc à 150 000 euros. La livraison de cette nouvelle pelouse, prévue pour le 16 août prochain, marque le début d'une nouvelle ère pour l'enceinte avec une durée de vie annoncée de dix ans pour ce revêtement moderne.

Un investissement pour l'avenir

Cette nouvelle surface de jeu aura un impact direct et positif sur le Club Sportif Sedan Ardennes (CSSA). Évoluant en Régional 1 pour la saison 2025-2026, l'équipe pourra désormais s'entraîner et disputer l'intégralité de ses matchs à domicile sur cette pelouse synthétique ajoute le média local. C'est un soulagement pour le club qui, la saison dernière, devait parcourir jusqu'à 50 kilomètres pour ses trois entraînements hebdomadaires, contraint d'utiliser des terrains prêtés par d'autres communes ardennaises. Cependant, une problématique subsiste en cas de montée en National 3 : l'éclairage actuel du stade n'est pas homologué pour les rencontres nocturnes de ce niveau. Un investissement supplémentaire de 400 000 euros serait nécessaire pour moderniser les installations lumineuses, les ampoules au phosphore actuelles n'étant même plus fabriquées.

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